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L'incursion de
l'homme à la tenue noire et au drapeau jaune, de la lisière du périmètre
jusqu'au centre du terrain de jeu, est en soi un signe avant-coureur du
désarroi de notre football ! Les déclarations qui en suivront - en guise de but
marqué aux spectateurs dans leur moment d'inattention!- en constituent, elles, à
notre grand dam tout le grand drame de celui de la balle ronde, longtemps
ruminé pour être tout de go déballé via ces médias algériens et surtout
étrangers!
L'homme en noir aura volé la vedette à tous les acteurs de ce ballon rond. Dribblant tout son monde pour sérieusement faire frissonner la plus haute gouvernance de notre sport-roi. Ses déclarations incendiaires faites, avec de l'art et de la manière, à la télévision font désormais chavirer de peur la très haute oligarchie de notre malheureux ou scandaleux football. Comme dans l'affaire dite ou connue au travers de Sonatrach II, il y est donc question de c e crime de la corruption, à un très haut niveau de notre gouvernance. Et comme dans l'affaire Sonatrach II, il y est également question d'une procédure judiciaire déjà engagée à partir de l'étranger, sous la forme d'une enquête préliminaire. A cette seule différence près, cependant, que sa première révélation le fut sur le sol algérien avant d'atterrir au sein de cette sphère internationale, laquelle aura immédiatement pris le relais et actionné ses mécanismes,à l'effet d'en connaitre les véritables tenants et aboutissants. Désormais notre football fait parler de lui, beaucoup plus d'ailleurs à l'étranger qu'il ne le fait à la maison ou intra-muros. La raison est bien simple: celle-ci n'a aucun rapport avec sa belle prestation affichée dernièrement en coupe du monde brésilienne, dès lors qu'elle concerne ces autres aspects purement disciplinaires qui gangrènentnotre football. Ainsi, l'espace de quelques jours seulement, le football algérien était monté au créneau pour rappeler ?avec force et argumentaire- à tout ce beau monde de la balle ronde, à la fois, la tragédie meurtrière de Heysel (Belgique) et celle de l'invraisemblablecorruptiondu pourtant inamovible club de la Juventus de Turin (Italie) ! De quoi, en fait, donner un véritable tournis à tous les nombreux spectateurs de la planète, tant le temps imparti consacré à cette (ré)exhumation si rapide ou même très concomitante de ces deux terribles fléaux qui portent une très grave atteinte au football est considéré comme vraiment record ! Objet déjà de graves violences (mort du joueur camerounais Ebossé), notre football souffre désormais de ce mal endémique de la corruption des arbitres, dévoilé au grand jour par cet arbitre international (MounirBitam) qui nous rappelle, à bien des égards, ces autres viles pratiques ancrées depuis longtemps au sein de notre inamovible et inflexible administration publique que gèrentces ordres qui parviennent par téléphone, défiant ainsi toutes les règles en la matière, pourtant bien écrites et préétablies, auxquelles il est question de s'y rapporter ou s'y référer justement. Notre football est désormais dos au mur, face à ces sordides affairesqui peuvent l'envoyer sans rémission au tapis, au chaos, d a ns le noir et bien loin de ces terrains de jeu ! Atteint de violences et de corruption, il lui faudra beaucoup de temps pour pouvoir relever la tête ! Dieu merci ! notre équipe nationale en est épargnée, puisque les éléments qui la constituent nous parviennent presque tous de l'étranger ! Les personnes incriminées par l'arbitre international Mohamed Mounir Bitam sont ceux qui dirigent justement notre football, en l'occurrence le responsable de la ligue professionnelle et celui de l'arbitrage. Là, il ne s'agit guère d'un pavé dans la martre, puisque son bolide aura carrément troué les filets pour aller directement titiller la conscience de ceux qui occupent ces bureaux feutrés et douillets de notre auguste FAF, et surtout se loger pour de bon dans le subconscient de toute cette population algérienne, laquelle respire ce foot et renifle à l'envi ses maudits relents. Mais le plus ridicule dans ces,somme toutes, très fracassantes révélations visant tout particulièrement le grand temple de Daly Brahim est que leur auteur est traite d'individu zinzin qu'on a entre-temps oublié de bien soigner, un véritable fou en quelque sorte (du foot ou de la vérité ?!), un lâche, un ingrat, étrennant tous ces qualificatifs dont hérite tout celui qui cherche à vraiment dénoncer pareils agissements contraires à la morale et à l'éthique sportive. Cela nous renvoie inévitablement à ces autres anciennes pratiques du parti unique qui cherchaient à bâillonner toute voix qui leur semblait discordante ou dissonante, à l'effet d'étouffer dans l'œuf toute probable remise en cause de leur propre politique ou vision des choses. N'a-t-on pas, à l'époque de feu Houari Boumediene, traité déjà de fous ou de déglingués tous ces gens animés de bonnes volonté, à l'effet de surtout à jamais taire leur pourtant utile écho, pour les condamner ensuite de réactionnaires, de traitres, d'impérialistes, de suppôts ou de collabos avec l'ennemi d'hier et d'aujourd'hui, à défaut de ne pouvoir leur coller cette étiquette de «HizbFrança» au vu de leur jeune âge ?! Soyons tout de même sérieux ! Dans les pays qui se respectent et qui croient surtout en l'équité et la transparence de leur justice, dès lors qu'un haut responsable ?à tort ou à raison- est directement impliqué et nommément incriminé dans une affaire de justice, susceptible de le déchoir à terme de son poste ou fonction, suite à sa probable condamnation, celui-ci remet, au regard de la déontologie de la profession, de sa propre volonté, son mandat à la nation ou sa démission de ses fonctions à qui de droit, afin qu'il puisse se mettre ?comme tout le monde- à la disposition de cette même justice de son pays. Mais jamais en tentant illégalement d'ailleurs, et par quelques subterfuges qu'ils soient, de brandir la menace de cette dernière en vue d'influer négativement ou intentionnellement sur le procès en question, intenté à son encontre ou à l'encontre de l'auteur de la dénonciation, cherchant toujours à encore user et de tirer profit des privilèges liés à la fonction qu'il occupe ! Par correction, sinon juste humilité, ces deux hauts responsables de notre football auraient de leur propre chef déjà démissionné de leurs fonctions respectives, afin de prouver au monde entier et au football algérien tout particulièrement leur attachement indéfectible à cette sacro-sainte règle du fair-play dont ils en font justement leur seul cheval de bataille dans le cadre des attributions des fonctions qu'ils occupent au sein des hautes sphère de notre sport national. Tout autre comportement, contraire à cette logique et bonne morale des choses, les condamne irrémédiablement et déjà bien avant même la tenue de leur procès. Même blanchis par une quelconque institution, sans même avoir à scrupuleusement observer les grandes règles de cet obligatoire préalable, ils traineront toute leur vie durant cette très sombre étiquette de vulgaires arrangeurs de résultats de rencontres, de combinards de grand art de cefoot qui les exclura plus tard de toutes ses arènes et exploits techniques, de grands trafiquants de notre sport, arrogants et bien méchants de leur état pour avoir usé de ces scrupules qui puent l'argent sale ? C'est donc à l'aune de ces menus détails dans nos comportements du moment que l'on pourra vraiment juger, à la fois, de la confiance placée en nos institutions, au travers de la crédibilité dont jouissent leurs dirigeants, et de l'éthique à, au final, accorder à notre pratique sportive quotidienne. Pour un peuple qui croit vraiment en la triche au lieu de l'utilité de l'effort à entreprendre, au piston aux dépens des véritables prédispositions et autres compétences avérées, plus au clan et au groupe de pression ou de connivence qu'à une quelconque science ou conscience humaine, il est donc évident que la culture de la démission du poste occupé, surtout en pareille situation, ne figure jamais parmi ses toutes premières préoccupations ou même nécessaires obligations. Nos responsables, se croyant presque tous nés juste pour gouverner, ne disposent malheureusement pas de ce reflexe à faire du triomphe du droit et de la loi leur seul leitmotiv afin de faire prévaloir cet autocontrôle qui nous épargne la moindre suspicion, au sujet de leurs mauvaises intentions ou vils comportements. Du coup c'est donc notre foot, à l'instar de tous les autres nombreux paramètres de notre vie quotidienne, qui accusera les inévitables contrecoups d'une gestion très chaotiques e t très critique de sa déficiente pratique, ne pouvant donc nous mener qu'à cette chicanerie de la terrible raillerie, qu'à cette très grave violence de l'insolence, de la déviance et de la démence ! Seulement dans le cas de Mounir Bitam, l'entrée en lice de la FIFA et probablement celle de la CAF ne laisse plus le terrain libre, comme de tradition ou de coutume, à l'auguste FAF algérienne de vite refermer la parenthèse, en expédiant d'un simple revers de la main cet épineux problème et très chaud dossier, afin de connaitre cet inévitable classement vertical. Notre football étant déjà dans les méandres de ses profondeurs abyssales depuis son existence, c'est d'abord de notre propre manière de solutionner ce grave problème qui touche à notre éthique footballistique que dépendra l'image de marque de l'Algérie à l'étranger, tenant compte de ce droit de regard absolu qu'à la FIFA sur ce dossier. Il sera donc bien difficile de vouloir se contenter, comme toujours ou de tradition,de ces solutions hâtives et très expéditives d'un problème aussi grave qui porte vraiment atteinte à la crédibilité de l'Algérie et à l'éthique de sa pratique sportive. Sur tous les plateaux de télé (hormis celui de notre inique et unique ENTV), les stars de notre balle ronde, ceux ayant depuis déjà longtemps troqué leurs chaussures à crampons, sont tous unanimes à nous apprendre de vive voix qu'ils ne sont jamais surpris par cette très grave tournure que prend la trajectoire de notre balle ronde, condamnée d'abord à prendre en ligne de compte le poids des coulisses avant de choisir dans quelle cage ou direction de buts doit-elle finalement aller astucieusement et très discrètement s'y loger en toute tranquillité, narguant de son haut prestigeet mouvement de folie la toute bonne vertu de ce pourtant très noble jeu. Erigée en une véritable et très solide institution, la corruption s'attaque-t-elle désormais de font à toutes ces aires de jeu afin de totalement les dépouiller de leurs substance et autre consistance, tuant en l'athlète ce goût de se dépenser afin de créer l'exploit, le grand spectacle et de surtout marquer la différence au tableau d'affichage. Ayant déjà tout perverti ou presque dans notre maudite vie, nous nous tournons, à présent, vers ce foot qui pourtant nous divertit, dans cette tentative un peu osée de lui faire administrer cette autre mauvaise habitude de tout détruire dans ce que nous savons si bien faire et aiguayer avec le monde d'aujourd'hui. Quelque en soit l'issue favorable ou défavorable de cette scabreuse affaire, elle ne pourra jamais remettre en cause ou tout juste apporter des réponses convaincantes à toutes ces supputations du monde sportif algérien que confortent déjà dans ses suspicions ces déclarations tonitruantes faites sur ces tableaux de télés privées, depuis déjà quelques mois, autant par Sassi Haouzmani (CAB), Bendjaballah et Zorgane (ESS), El Hadi Khellili (RCR), Yahi, le président de l'US Chaouia, et bien d'autres encore ? Déjà bien malade de ses structures et infrastructures très vétustes ou toutes dépassées par le temps et les évènements, notre foot n'a plus l'esprit à encore plonger de tout son corps au cœur de toute cette spirale de la corruption qui nous mène la vie dure telle cette grande pieuvre qui nous empêche de pou voir à jamais sortir la tête de l'eau. S'agit-il là d'un véritable coup de balai à impérativement donner en force au sein de ces institutions de notre football en vue d'effectuer cette purge nécessaire à son développement et moralité à lui préserver sur et en de hors des terrains de jeu ? Sinon tout juste de cet orage tardif d'un automne qui met encore du temps à pouvoir vraiment se manifester ? Dans l'une comme dans l'autre de ces deux hypothèses, la crédibilité de l'Algérie aura pris un sacré coup, lequel déteindra gravement sur son image de marque à l'étranger. Connue pour être depuis des lustres déjà une grande nation de football, l'Algérie de 2014 trouve cependant toutes les difficultés du monde à pouvoir tout juste correctement gérer son improductif championnat ! Pour avoir joué à tout ce bruyant et très dangereux tam-tam, Bitam méritera-t-il le spectre de ce possible ou inévitable blâme qui pèse déjà sur sa tête ? Ou aura-t-il finalement gain de cause dans ce bras de fer très serré qui sent déjà l'odeur de fumée d'une véritable réclame, tant le courage qui le caractérise risque d'entrainer cette étincelle de ses nombreux pairs qui mettra le feu aux poudres pour déloger tous les caciques de notre football ? S'agit-il de ce fameux bolide qui part malheureusement dans le vide ou, au contraire, de celui formidable logé en pleine lucarne à notre malheureux football ? La chose étant vraiment sérieuse, cette fois-ci, et c'est désormais à la FIFA de bien arbitrer dans cet inextricable conflit ! |