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L'analyse du fait
touristique peut être qualifiée de tous les attributs à l'exclusion de celui
d'être simple et uniquement quantifiable.
Le tourisme, industrie à la fois technique et émotionnelle, sectorielle et multidimensionnelle, fragile et puissante, génératrice d'effets positifs indéniables et d'impacts négatifs nombreux et parfois très indirects - comme l'accroissement de l'effet de serre par les rejets des transports aériens et terrestres - se trouve en tous cas interpellé dans ses pratiques. L'intérêt qui lui a été le plus souvent porté depuis nombre d'années s'est situé à un niveau essentiellement macroéconomique ayant privilégié des indicateurs d'ordre économique. Ses multiples autres dimensions (et elles ne sont pas des moindres) ayant été reléguées en arrière-plan. Devises, investissements, emplois, ont été ainsi les 3 catégories économiques majeures sur lesquelles se sont appuyés les modèles économiques ayant préconisé le tourisme international comme voie d'un « passeport pour le développement ». Industrie caractérisée par des investissements lourds et concentrés dans des zones le plus souvent littorales, surexploitations de ressources naturelles, répartition inégale Nord/Sud des profits tirés du tourisme, dépendance technologique de la réservation du voyage pour les uns. Pour les autres analystes, il apparaît comme un nombre d'éléments disparates regroupés artificiellement et comprenant un ensemble hétérogène d'activités se chevauchant dans plusieurs industries. Le tourisme ne procure pas que des devises - L'objet du présent article est de souligner que: 1. Le tourisme ne peut être considéré comme une simple technique susceptible de procurer des devises selon un modèle académique sans fautes de vases communicants pays développés/pays en voie de développement. Car, érigé depuis des décennies en vecteur incontesté de croissance, très vite il apparaît que les réalités induites par le fait touristique démentent la sophistication des constructions théoriques : le développement s'avère ne pas être une affaire seule de croissance de flux touristiques alimentant les escarcelles des pays récepteurs. Le tourisme est certes la mobilisation de capitaux financiers, de techniques managériales nationales et mondiales de gestion et promotion à devoir maîtriser, mais aussi de sens, d'émotions, et en cela son développement peut devenir antinomique: il peut se concrétiser en acte de production porteur de valeur ajoutée tout comme il peut paradoxalement se transformer en acte de destruction, de déstructuration de sociétés et porteur de dégradations culturelles, sociétales ou environnementales. 2. Dans cette configuration d'un marché touristique à la base « scénario catastrophe » si le secteur était hier érigé en «moteur exclusif du développement», s'ajoutent aujourd'hui dans cette conception pour le continent africain et notamment pour l'Algérie des considérations internationales encore plus exacerbées, touchant aux scénarios prospectifs d'évolution de la demande touristique internationale. - Le « nouveau positionnement » du tourisme algérien s'inscrit aujourd'hui - et 42 ans après l'avoir déjà été - au service d'un tourisme international dont la configuration n'a rien perdu de sa logique implacable de marché du « Think big » au détriment du « Small is beautiful », dans laquelle l'industrie du tourisme ne fournit guère d'alternative. Ce positionnement est d'autant plus complexe à gérer qu'il doit intégrer encore aujourd'hui mais à une échelle supérieure et plus large : - Une nécessaire gestion de la concurrence des pays méditerranéens pour le partage d'une clientèle virtuelle à conquérir ; - Une littoralisation et urbanisation accrues ; - Une standardisation poussée du produit ; - Une domination étrangère remarquable dans toutes les séquences de la production à la commercialisation du produit. - Une part de plus en plus appréciable du tourisme domestique à l'intérieur des pays, les crises financières internationales aidant ; - Une intégration nécessaire dans cet éco-socio-système touristique de règles de la préservation d'un environnement à sauvegarder et devenant de plus en plus rare. Le tourisme n'est pas qu'une affaire de «compteur» mais de «boussole» aussi C'est la transversalité du tourisme qui confère à son analyse toute la complexité de son approche. A la fois systémique et immatérielle, sa définition ne se complait pas dans le cloisonnement de ses multiples dimensions dont le listing de ses seuls impacts (économiques, monétaires, sociologiques, culturels) ne suffit plus à expliquer le contenu, les contours ou le développement. Et ce d'autant plus qu'on assiste : - à l'avènement du « consommacteur » à travers le tourisme en ligne casanier dans l'acte d'achat mais conquistador dans l'acte touristique. - que l'instrumentation même de sa mesure souffre de larges insuffisances à tous les niveaux de sa saisie macro-économique nationale ou internationale masquant d'autant plus le fond et les contours de ses réalités : - Statistiques de dénombrements des flux touristiques aux frontières divergentes d'un pays à l'autre, parfois contradictoires, voire inexistantes ; au niveau international, on assiste à une non homogénéisation des méthodes d'évaluation des migrations vacancières ; - Evaluations monétaires biaisées de ces flux (fluctuations des taux de change) - Quantification des consommations induites par le fait touristique, sa transversalité dans les autres secteurs de l'activité économique non mesurée ou insuffisamment impactée. Or, si le milieu académique reste encore à la marge dans l'étude de ce « phénomène » ou alors, s'interroge encore timidement sur l'analyse qui serait la plus pertinente pour expliciter les réalités de son contenu et de son développement réticulaire, de ses capacités d'adaptation, il n'en est rien dans les milieux professionnels. Ces derniers (Tours Opérators, compagnies aériennes, chaînes hôtelières, Institutions touristiques internationales) ont eux en revanche pris en charge à bras le corps ce domaine d'activité dont ils ont depuis fort longtemps saisi les intérêts, les qualités dynamiques, réactives, et encensé sans pondération les bienfaits. L'activité touristique internationale a ainsi connu une explosion de ses flux de voyageurs sans cesse multipliés dans un système de mondialisation incontrôlable dont l'information virtuelle est devenue le pivot. Ces flux atteignaient, selon l'OMT, 114.5 millions en 1965, environ 540 millions en 1995, 897 millions en 2007, ce chiffre dépassant allègrement le cap des 1.6 milliard de touristes internationaux en 2020. Cette activité est - tel que nous avons déjà eu l'occasion de le souligner - loin, de ne représenter que les errements d'une psychologie d'un individu isolé en proie à ses états d'âmes ou ses besoins d'évasion de la société industrielle productiviste. Ces migrations vacancières internationales, volatiles, sont distribuées en « inclusive tour » en « package » en « forfait » dans les pays en voie de développement. Elles consacrent ainsi par ces formules la domination des opérateurs touristiques internationaux à tous les niveaux de la production et distribution du voyage vers des Eldorado à effets boomerang : les recettes touristiques reviennent en partie aux pays développés, pays émetteurs bien plus que ne les engrangent les pays récepteurs, ce que les systèmes comptables actuels ne mesurent pas. Et, dans cette configuration d'un marché touristique international en expansion globale continue, dominé par les distributeurs du rêve organisé, empaqueté, le risque très fréquent pour les pays d'accueil - dont notamment ceux de la rive Sud des pays MEDA méditerranéens - est : - de voir leurs plans de développement malgré eux largement compromis par les soubresauts de touristes sans état d'âme qui, empêchés d'entrer dans un pays pour cause de strass, de crash, de grippe aviaire, de guerre, ou d'effet de mode, ne manquent pas de trouver leur bonheur malgré tout dans un autre « produit phare » découvert au gré d'un catalogue ou d'un « clic » de souris : « S'il pleut aux Baléares, ils iront en Crète ». L'information est aujourd'hui non pas seulement le nerf mais l'épine dorsale de la guerre des branchés où le «clic» : - l'enrichit grâce au moteur de recherche mettant à sa disposition une mine de renseignements multiples (grâce à la navigation sur le web) ; - la rend pratique (l'étude du marché devient possible à partir de chez soi), - lui assure une fiabilité décuplée (possibilité de mises à jour et de recoupements de l'information, désintéressées), - la rend compétitive (utilisation des moteurs de comparaisons de prix) - rapide et instantanée (choix du produit et de sa réservation), libres (de changer d'avis ou pas sans la pression du vendeur), indispensable et privilégié mais pas unique pour autant. Une électronique internet combinée à des campagnes de promotion et de publicité tout azimuts peuvent largement influencer un acte d'achat en mettant dans l'expectative les pays d'accueil qui s'ils ne sont pas offensifs voient ces « bras armés » du tourisme international modeler à souhait l'image de leurs destinations. Le tourisme, axe principal d'activité, n'est pas une voie à même de sortir du sous-développement si elle se base exclusivement sur une augmentation du nombre d'hôtels à construire, de restaurants à ouvrir, de plages à aménager, ou d'avions à remplir. Cette offre peut s'avérer caduque car : m le mythe, qui laissait croire que la croissance continuelle du tourisme international procure des gains économiques appréciables et garantis, est révolu ; - la réalité peut être celle d'effets néfastes sur les cultures, les patrimoines, les ressources naturelles conduisant non seulement à l'exclusion sociale mais aussi à la dégradation irrémédiable des ressources environnementales pour les générations futures. En ce sens, une politique touristique internationale « de choix » et « performante » ne peut se réduire à un décompte chiffré de touristes à accueillir lorsque le problème se pose, en fait, en termes de mondialisation des services, de libéralisation, de marchandisation et donc plutôt de « non choix » pour les pays d'accueil, situation nécessitant de ne pas perdre le Nord dans tous les sens du terme. Le «nouveau» positionnement du tourisme algérien ? Quel avenir ? Entrevoir le « tourisme comme une économie alternative et de substitution aux hydrocarbures [et le voir] dynamiser sur les grands équilibres avec effets d'entraînements sur les autres secteurs » semble relever de la pure utopie si l'on observe les réalités d'une configuration touristique méditerranéenne où, notamment la concurrence future de ses voisins maghrébins est sans appel. Et que ces prévisions émanent du Conseil mondial du Tourisme et des Voyages (WTTC) (0.3 % des flux arrivant en zone MEDA) pour 2010, ou qu'elles résultent de celles du Programme des Nations unies pour l'Environnement (0.4 % des flux méditerranéens à l'horizon 2010 et 0.4 % de ces mêmes mouvements à l'horizon 2025), le constat est le même : peu de touristes internationaux convergeront vers l'Algérie aux horizons fixés. Et si à ces prévisions « catastrophes » on y ajoute celles de la Commission européenne du tourisme mettant en évidence certaines grandes tendances d'évolution de la demande touristique européenne pouvant influer sur les destinations du Sud, alors on peut affirmer que le doute n'est plus possible. Dans ces conditions évolutives, et avec, actuellement, 1 % seulement de la fréquentation touristique méditerranéenne et 0.4 % en 2025, il n'est pas sûr que l'Algérie puisse s'assurer des taux d'occupation significatifs à même de lui garantir des retours sur investissements appréciables surtout lorsque ces derniers s'avèrent être plus gigantesques que ceux qu'elle réalisait alors il y a de cela 40 ans avec aujourd'hui en plus des conditions managériales n'ayant pas du tout évolué. Et ce d'autant plus aussi que l'évolution de la demande touristique internationale semble moins vouloir privilégier les destinations du Sud. Des géants touristiques, des destinations voisines en croissance soutenue, des destinations déjà matures et en développement touristique futur significatif, et surtout un statu quo des parts de marchés destinations phares et plus que matures (le trio gagnant (France - Italie - Espagne) achèveront de réduire en peau de chagrin les flux du tourisme international en direction de l'Algérie. Parmi ces arrivées qui seront enregistrées dans le monde en 2020, 1,2 milliard correspondront à des voyages intra-régionaux et 378 millions relèveront du tourisme lointain. Il ressort du nombre total d'arrivées de touristes par région que, en 2020, les principales régions réceptrices (classées par ordre décroissant) seront : - L'Europe (717 millions), soit 46 % du marché mondial - L'Asie de l'Est et Pacifique (397 millions, 416 avec l'Asie du Sud) (27 %) - Les Amériques (282 millions) (18 %) - Devant l'Afrique (77 millions) (5 %) - Le Moyen-Orient (69 millions) (4.4 %) - L'Europe continuera d'accaparer la plus grande part des arrivées enregistrées dans le monde, part qui tombe toutefois de 60 % en 1995 à 46 % en 2020. A l'horizon 2025, l'Algérie aura à faire face - à des projections de scénarios évolutifs d'un tourisme international largement en sa défaveur ; - à un espace méditerranéen d'une clientèle européenne se détachant progressivement de cette zone au profit de l'Asie qui semble vouloir être privilégiée à l'avenir ; - à des politiques commerciales et d'investissements offensifs et massifs tant du Maghreb que des autres pays du pourtour méditerranéen. Les destinations matures du Nord-Ouest Méditerranéen (France, Espagne, Italie) continueront à incarner le statut de sérieux concurrents à l'Algérie et tout autant au Maghreb dans la mesure où bien que disposant de capacités réelles de diversification de leur produits touristiques (en plus des capacités infrastructurelles) et pouvant investir dans le culturel (festivals, foires, musées,), le tourisme rural, elles investissent encore dans le littoral des mers, concurrençant ainsi les pays pour qui celui-ci constitue la seule alternative (du moins préconisé). A l'intérieur de l'Europe, le tourisme urbain se développera plus vite que les séjours sur le bord de mer, en raison de l'accroissement des courts séjours et du tourisme d'affaires tout comme les réservations se faisant de plus en plus tardivement ne pourront permettre qu'une planification de court terme de ces flux d'ailleurs eux-mêmes aléatoires. Des politiques offensives d'investissements de ses voisins maghrébins Les 3 pays du Maghreb offriront les mêmes thématiques touristiques ce qui augure d'un contexte de concurrence acharnée. La stratégie touristique algérienne se devra en conséquence de tenir compte de ce scénario tendanciel où ces 2 concurrents ont déjà un potentiel de savoir-faire et de compétence évident. En outre, le déséquilibre en lits par rapport à ses concurrents maghrébins sera aux horizons fixés tout aussi marqué puisque le parc ne mobilisera que le 1/3 (exactement 27 %) et 33 % des capacités réceptionnées respectivement par la Tunisie et le Maroc). Par ailleurs, c'est encore le même marché prioritaire de clientèle qui sera ciblé autant au Maroc, qu'en Algérie, ou en Tunisie : la France, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne. Ces politiques commerciales restent encore largement tributaires de motivations tournant principalement autour du divertissement et du balnéaire, rendant difficile le lancement de produits axés sur le culturel ou le « désert ». En effet, si l'on s'en tient au sondage fait par l'OMT en 2006, le divertissement, la récréation occupe toujours le premier rang des motivations vacancières (dans le tourisme récepteur : 51 % des motifs de vacances cités) Le balnéaire reste incontournable, mais le critère de choix d'un lieu de vacances repose de plus en plus sur l'existence d'une offre diversifiée, le touriste n'ayant que rarement une seule motivation. Si l'on revient au cas tunisien, sa particularité est de fonctionner avec un tourisme de masse, presque exclusivement européen de l'Ouest, ciblé sur une clientèle de niveau moyen, ayant recours à des forfaits complets, acheminée en Tunisie par avion et hébergée dans des hôtels haut de gamme, supérieur à la moyenne méditerranéenne. Le Maroc compte ainsi, en 2012, réceptionner 6 nouvelles zones touristiques balnéaires sur 3 000 ha et il continue le déploiement de son programme d'équipement de ses côtes en stations balnéaires, par des investissements soutenus, en particulier par les pays du Golfe, sans oublier le développement de l'intérieur du pays pour atteindre l'objectif de 10 millions d'arrivées en 2012 soit arriver à 230 000 lits. La Tunisie s'emploie également à redéployer son offre de tourisme par la réception en 2012 de 13 nouvelles zones touristiques sur 2 700 ha pour atteindre 275 000 lits et ceci sans compter les mégaprojets émanant du Golfe (ports de plaisance, grand complexe environnemental et de santé, un complexe étalé sur 442 ha de 4.000 résidences) des terrains de golfe... Elle table aussi sur 10 millions de touristes à l'échelle 2012. La Libye ne restera pas en rade par rapport à ses voisins puisqu'elle compte investir à l'horizon 2015 près de 19 milliards d'euros dans le secteur touristique. En Egypte, les besoins en financements jusqu'à 2012 sont estimés à 76,6 milliards de livres égyptiennes, dont 18 % pour les infrastructures, et 82 % pour le développement d'hébergements pour 10 millions aussi de touristes escomptés. En Algérie, les perspectives 2015, voire 2025, sont aussi prometteuses dans la mesure où les piliers d'investissements sont aussi l'Europe mais surtout les pays du Golfe, mais avec des effets d'annonce en décalage avec les projets réalisés en général. Toujours est-il que pas moins de 2.5 milliards de $US sont annoncés par l'Etat pour la réception de 75 000 lits haut de gamme, mais que nombre de projets sont restés à l'état de projets, la défection des investisseurs du Golfe étant, elle, bien réelle. Mais faut-il en fait regretter cette dernière lorsqu'on sait qu'un quasi doublement des flux dans les 25 années à venir dans cette zone risque d'occasionner de sérieux problèmes d'environnement, la mer Méditerranée étant une mer quasi fermée de 2.5 millions de km². Le nombre d'arrivées du tourisme international dans les régions côtières s'élèverait à 206 millions en 2025 (taux de croissance annuel moyen 1990-2025 de 2,8 %) et le nombre de touristes domestiques à 107 millions (croissance annuelle 1990-2025 de 2 %). Au total, les régions côtières méditerranéennes accueilleraient plus de 312 millions de touristes soit une multiplication par 2,4 en 35 ans. La question se pose donc de savoir comment les zones côtières pourront accueillir ces flux touristiques sans être confrontées à des situations de saturation intolérable sur le plan de l'environnement (destruction des milieux naturels littoraux) et de la qualité de vie (inflation des prix, congestion). Est-il possible alors d'envisager dans ces conditions un tourisme durable ? Dans quel scénario la politique touristique algérienne s'inscrira-t-elle ? Dans celui du «territoire compétitif» ou dans celui de «l'inacceptable» ? Le concept de durabilité demeure ainsi subordonné aux règles du marché où compétitivité et attractivité ne sont pas forcément porteuses de dispositions aptes à ménager le capital environnemental. Ne s'achemine-t-on pas plutôt inéluctablement vers une durabilité de la promotion actuelle et plutôt marchande du tourisme ? L'observation des projections de la stratégie touristique algérienne semble étayer notre propos tant au travers d'une analyse discursive que nous avons menée qu'à celui des réalités que nous avons précédemment décrites. * Maître de conférences au Département Sciences de Gestion (Université d'ORAN) Note: 1- Laurent, « Caractériser le tourisme responsable facteur de développement durable»,Groupe T2D2, Ministère des Affaires étrangères, mars 2003. 2- Meda 12 (Algérie, Chypre, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Malte, Syrie, Territoires Palestiniens, Tunisie, Turquie) MEDA 10 (Sans Chypre et Malte) MEDA (acronyme de «mesures d'ajustement») 3- Schéma Directeur d'Aménagement Touristique (SDAT), M.A.T.E.T, Assises Nationales et Internationales du Tourisme, Club des Pins, Alger, Février 2008 4- Notre analyse emprunte à ce niveau ses statistiques à l'O.M.T et à META (Mediterranean Travel Association) et à la source PNUE/PAM, «Tourisme et développement durable en Méditerranée», Série N°159, Athènes 2005 S.D.A.T du M.A.T.E.T |