|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
L'opération de recensement
des habitations illicites situées dans la localité de Aïn El Beïda se poursuit. Celle-ci, pilotée par des commissions mises sur pied par les
autorités locales, vise à connaître le nombre exact des habitations érigées
illicitement et surtout à élaborer une liste définitive de tous les occupants
de ce bidonville, a indiqué une source proche du dossier, précisant que
l'opération entamée depuis près de deux mois va donner lieu à une mise sur pied
d'une banque de données précises et détaillées sur toutes ces habitations de
fortune sises dans cette zone relevant de la commune d'Es-Sénia.
Le recensement sera probablement ficelé avant la fin de l'année, voire les
premiers mois de l'année prochaine, pour pouvoir entamer la seconde étape du
projet qui est l'enquête. En effet, les autorités locales envisagent, une fois
toutes les procédures de recensement et d'enquête ficelées, de reloger les
familles répondant aux critères exigés pour l'obtention d'un logement dans le
cadre de la résorption de l'habitat précaire et en finir avec ce dernier
bidonville relevant de l'APC d'Es-Sénia. Classée en
deuxième position après la daïra d'Oran, en nombre élevé de constructions
illicites, la daïra d'Es-Sénia a bénéficié, ces deux
dernières années, de deux grandes opérations de relogement au profit des
familles des bidonvilles de la cité CUMO et de Sebika
où un total de 1.514 familles ont été relogées à Béthioua et Oued Tlélat. Il
s'agit de mesures concrètes prises par les autorités locales pour lutter
efficacement contre l'habitat précaire notamment avec le démantèlement de
plusieurs bidonvilles dont le plus ancien connu sous le nom de CUMO. Cette
volonté affichée par les pouvoirs publics à éradiquer le phénomène redonne
désormais de l'espoir aux élus locaux, car selon nos sources, aucun responsable
dans le passé n'a pu prendre cette décision d'en finir avec ces bidonvilles,
sachant qu'en plus des 1.514 familles relogées, 175 familles de Sebika et 120 familles du bidonville «Placetta»
connu sous le nom de Kara avaient été relogées ces derniers mois. Les autorités
locales ont pu récupérer d'importantes assiettes foncières. Ainsi et pour
appuyer cette nouvelle stratégie, le wali d'Oran avait instruit, le mois
dernier, les maires à recenser les constructions illicites érigées sur des
terrains situés dans leurs circonscriptions. Une liste précise et détaillée
doit être élaborée et remise aux services de la wilaya. Dans la commune d'Oran,
le recensement des familles occupant le terrain dit «Miranda» dans le quartier
de Ras El Aïn a été achevé.
En effet, la commission en charge du dossier a entamé la seconde étape qui est le lancement de l'enquête afin de vérifier si toutes les familles recensées répondent aux critères exigés pour bénéficier d'un logement social et ce, dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. |