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La
flagrance des inepties dont a été victime l'ANSEJ est connue de tous. A
l'époque de son lancement, censé s'attaquer au chômage des jeunes, la situation
économique et politique du pays était accompagnée par des entorses et des tares
se prévalant de l'esprit rentier causant une saignée financière pour les
banques et le Trésor public. La lutte contre l'oisiveté des jeunes ne s'est pas
accompagnée par un suivi rigoureux et une partie des bénéficiaires ont cru que
l'engagement de l'Etat était une distribution bénévole sinon un dû.
Les mis en cause étaient d'abord ceux qui avaient le bras long en profitant de l'opportunité avec facilité et parfois dans l'illégalité. Ceux-là n'étaient que des intrus nullement dans le besoin et ont trouvé une brèche pour assouvir leur rapine. Ils ont été suivis par de jeunes novices commerçants convaincus que le montage d'une entreprise était un jeu d'enfants. On connait la suite clôturée aujourd'hui par les chevauchées des huissiers et par le tracas des tribunaux. Des bénéficiaires ont disparu dans la nature et d'autres ont été sommés de rendre gorge pour s'être laissés gagner par une désinvolture inconsciente. D'autres plus voraces, hautement assis sont aujourd'hui à l'ombre des lieux réduits d'El Harrach. L'ère des marchands de toc et des égarés dans un marché concurrentiel féroce est bel et bien finie. Ne s'investit pas entrepreneur qui veut et adhérer au monde du commerce n'est pas aisé. Le tableau n'est cependant pas noir. Des initiatives ont réussi bien que la crise économique mondiale a ralenti leur élan. Dans la continuité des efforts de redressement de l'économie, le dernier Conseil des ministres a abordé le sujet pour qu'une clarification s'impose. Le chef de l'Etat a signifié aux ministres concernés que la rigueur dans l'accompagnement était plus importante que les aides financières accordées. Pour ce faire, le lien qui devra être établi avec l'université est de bon augure pour que le sérieux et l'efficacité s'établissent. |