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Des participants à la
troisième édition des Journées scientifiques internationales, organisées hier,
par le Syndicat algérien des laboratoires d'analyses médicales (SALAM), à
l'hôtel Aurassi, ont appelé à la révision ou plutôt à
l'augmentation du remboursement des analyses biologiques par la sécurité
sociale, à des niveaux acceptables par rapport aux coûts réels. Notamment, pour
les personnes ayant des maladies dites lourdes, entre autres le cancer. Certes,
la Caisse de la sécurité sociale (CNAS) rembourse les frais des médicaments
parfois à hauteur de 100%, notamment pour les maladies chroniques, mais le
remboursement des actes médicaux en général (radio, scanner, analyses
biologiques et différents actes) reste très faible, voire insignifiant, d'où la
nécessité d'actualiser ou de revoir carrément l'actuelle tarification qui date
de 1976. Le patient est remboursé suivant une nomenclature qui est dépassée par
rapport aux tarifs pratiqués actuellement.
Sachant que la majorité de ces analyses se font dans le secteur privé. Et parfois à des prix exorbitants, ce qui pousse certains malades à renoncer aux soins. Dans une déclaration à la presse, en marge de la tenue de cette manifestation, le président du syndicat, le Dr Bendjama Ali, a affirmé que la thématique phare de ces journées, c'est bien la biologie médicale en oncologie. Précisant que les interventions traiteront durant ces deux jours (14 et 15 octobre) beaucoup plus le volet préventif, notamment le diagnostic. Et ce, tout en vulgarisant auprès des professionnels, les nouveautés en matière de dépistage des patients. En évoquant ainsi les nouveaux marqueurs tumoraux qui sont capables aujourd'hui, dans certains cas, de diagnostiquer des cancers chez des patients même s'ils sont asymptomatiques. Plus les cancers sont diagnostiqués précocement, plus les chances de guérison sont meilleures et les traitements seront moins lourds. Le syndicat a appelé à mettre à jour le système de remboursement de la sécurité sociale pour inclure les analyses médicales, ou du moins, pour une première phase au profit des malades atteints du cancer ou pour diagnostiquer la maladie à temps. Pour élargir ensuite ce système de révision au profit d'autres maladies. Le syndicat a obtenu des promesses sur cette proposition. Le même intervenant a affirmé que « selon nos échos, un travail sur cette proposition ou sur ce sujet est déjà en cours, mais le syndicat n'a pas été sollicité ou invité à participer à cette discussion ou à cette étude de proposition ». Et de souligner que le syndicat compte des experts en biologie, des biologistes qui ont déjà exercé au sein de l'Institut Pasteur qui sont capables d'apporter un plus à ce projet. Notre interlocuteur a affirmé par ailleurs que son syndicat a déjà revendiqué la révision ou l'actualisation de l'actuelle tarification qui est très ancienne, elle date de 1976. Précisant que les taux de remboursement ne sont pas à jour. Cette actualisation va permettre, selon le président du syndicat, de soulager les patients et également lutter contre l'exercice illégal de la profession. |
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