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L'Office algérien
interprofessionnel des céréales (OAIC) a réagi aux informations rapportées par
certains médias européens au sujet de l'exclusion des exportateurs français
d'un appel d'offres pour l'importation de blé, en raison de la reprise des
tensions diplomatiques entre Alger et Paris.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l'OAIC a indiqué que «suite aux informations diffusées par certains médias européens concernant l'exclusion présumée de certains fournisseurs de notre short liste. Tous les fournisseurs de céréales figurant sur notre short liste sont considérés comme des partenaires stratégiques. Indépendamment de l'origine du produit, ils sont traités de manière équitable dans toutes les consultations lancées au cours de l'année 2024», lit-on dans le communiqué de l'OAIC. Le même communiqué précise qu'en «ce qui concerne la consultation restreinte, lancée par l'OAIC le 6 octobre 2024, nous précisons qu'elle a été régie par des critères techniques spécifiques, en fonction des besoins industriels particuliers à cette période». «Nous informons également nos partenaires habituels européens que, selon les besoins du marché national, des consultations seront régulièrement lancées. Les fournisseurs partenaires répondant aux exigences techniques et commerciales seront invités à y participer», souligne l'OAIC. Et d'ajouter : l'OAIC réitère «son engagement à maintenir une collaboration transparente et équitable avec l'ensemble de ses partenaires européens habituels», conclut le communiqué. Pour rappel, l'Agence britannique Reuters' a indiqué mercredi 9 octobre 2024, citant des sources commerciales, que l'Algérie a exclu la France d'une opération d'achat d'une importante quantité de blé. Cette décision serait liée, selon Reuters', aaux récents développements des relations entre les deux pays». |
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