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Après avoir été menée au
score, l'équipe nationale a bien réagi en deuxième période pour surclasser son
adversaire du jour et se rapprocher de la qualification à la phase finale de la
prochaine CAN 2025. Lors de ce match, certains joueurs nous ont paru bien loin
du niveau requis alors que d'autres ont répondu à l'attente de leur coach. Le
gardien de but Guendouz, pour sa première
titularisation avec les Verts, a alterné le bon et le moins bon. Il a été
l'auteur d'un superbe arrêt sur un tir fulgurant de Klidje,
mais il a tout de même une responsabilité sur le seul but des Togolais après
une mésentente avec Tougaï.
En défense, Bensebaïni, toujours égal à lui-même, a prouvé qu'il reste le patron avec ses tacles ravageurs, ses interventions et son efficacité défensive. Le sociétaire du Borussia Dortmund, correct dans son jeu et évitant de prendre des risques inutiles, a sorti le match que l'on attendait de lui. Pour sa part, Mandi a essayé d'apporter le surnombre et couvrir Mahrez. Le joueur de Lille, même s'il a perdu les réflexes dans le poste d'arrière latéral, il a bien fonctionné excepté quelques erreurs de jugement. Sa lenteur ne pouvait pas lui permettre de jouer le rôle de piston, mais Petkovic avait-il le choix ? D'une manière générale, Mandi a eu le rendement escompté. En revanche, selon certains observateurs, Tougai est encore loin du niveau international. Efficace dans les duels aériens, mais il a une responsabilité sur le but togolais, mais il s'est racheté par la suite. Aït-Nouri s'est illustré, une fois de plus par son jeu spectaculaire, mais sur le plan défensif, il a laissé trop de liberté et des espaces à son vis-à-vis. Mais, il a bien contribué au jeu offensif sur le côté gauche avec Benrahma. Au milieu de terrain, Zorgane est passé à côté de la plaque. Il a été d'ailleurs remplacé à la mi-temps et le jeu des Algériens a retrouvé sa fluidité. Boudaoui, avec sa clairvoyance et sons sens du placement a été complémentaire avec Aouar et ont donné plus d'espace à Mahrez. Zerrouki a été d'une grande utilité avec son abattage qui lui a permis de répondre présent au combat physique imposé par les Togolais. Mais, il reste beaucoup à faire pour le sociétaire de Feyenoord Rotterdam pour faire oublier Bentaleb ou Bennacer. Dans l'entre jeu, Aouar a été le catalyseur et le meneur de jeu des Verts. Il a été l'homme le plus en vue dans la construction et le jeu en triangle ainsi que sa disponibilité ce qui lui a permis de trouver les solutions dans les situations les plus difficiles. Buteur et brillant dans le jeu et souvent très bien placé, il est l'homme du match. Ibrahim Maza, incorporé dans le temps additionnel, il a été à l'origine du cinquième but algérien. Une passe sans contrôle, digne des grands joueurs, a suffi à Maza de réussir son baptême de feu et prouver qu'il a de solides arguments technique. En attaque, la grande déception nous est parvenue de Mahrez, qui en plus de sa lenteur, n'a réussi aucun dribble. Il est loin de sa forme habituel et n'a à aucun été capable de débloquer la rencontre, mis à part sa passe en profondeur pour Bounedjah qui obtient un penalty, mais c'est trop insuffisant pour un joueur de la tempe de Mahrez. Bounedjah, lui, même si sa prestation n'a pas été aussi mauvaise, mais il a raté l'immanquable pour «tuer» le match à plusieurs reprises. Les remplaçants Gouiri et Amoura ont été plus efficaces en inscrivant chacun un but et ont donné du fil à retordre à la défense du Togo. Enfin, Benrahma, il a réussi probablement son meilleur match en sélection. Certes, il a perdu de nombreux ballons, mais il a eu le mérite de remettre els siens dans le match avec un but d'anthologie en pleine lucarne. Un chef d'œuvre digne des grands attaquants. |
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