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Le titre peut
vous paraitre un tantinet trop concis ou assez insolite. Peut-être un brin
assez critique (sa conception) ou même très comique. Tant il use de ces
symboles de la grande pratique qui fait dans l'intégrale synthèse, jusqu'à
verser dans l'usage de ces sigles confus et obtus qui renvoient manifestement à
leur explication en marge du texte objet de notre exposé.
Celui-ci peut également nous faire rappeler probablement ces fastidieuses ou très absurdes formules mathématiques, dont les moins nantis d'entre nous de ce reflexe inouï et très analytique, traitant des complexes transcriptions graphiques de certains dogmes très chiffrés dans leur consistance et essence, éprouvent de sérieuses difficultés à pouvoir bien les cerner afin de mieux les assimiler. Ce titre-sigle est donc formé de trois «mots» très courts, composés seulement d'une lettre et d'un petit chiffre qui lui est indexé, sinon juste d'une entité de chacune des deux variantes inversées, ou alors de deux lettres jumelées pour l'occasion. Chose étrange, la lettre «G» revient par deux fois dans la formation du titre considéré. La première fois, précédant le chiffre «un» pour finalement venir, plus loin encore, succéder à l'autre chiffre «quatre». Toutes les deux formules transcrites de part et d'autre des lettres «Vs», voulant dire tout simplement «versus». A première vue, l'interprétation du titre considéré fait référence au refus d'accélérer la mise en marche (le processus) par la plus ancienne des générations de l'Algérie indépendante (G1, celle actuellement au pouvoir) de la quatrième «G» (G4 Internet) des TIC. Cependant, la légende nous fait également découvrir, en arrière-plan, ce conflit intergénérationnel latent, mettant aux prises ou face à face cette première génération de l'Algérie indépendante (celle de novembre 1954) à la quatrième du genre en formation, ou celle dite «génération du Face book». Là aussi, le titre véhicule ou s'expose à deux interprétations différentes, donc forcément deux cotations très distinctes : à l'image du dinar algérien, dans version très officielle ou dans celle «très pratique» et plutôt purement technique ou à double vocation économique. C'est plutôt la différence entre la première et la deuxième, entre l'une et l'autre, de cet autre exemple, qui fait à présent polémique, constituant ce véritable conflit entre cette génération et cette autre. Cross modo, il s'agit donc de cette opposition (plus que frontale) entre cette première génération (G1), d'un côté, et cette autre quatrième génération (G4), de l'autre, qu'elle soit, pour autant celle des TIC ou celle de la même consistance et essence humaine. Dans les deux cas de figure, le différend est bien latent, les visions parfois très contradictoires ou paradoxales, les solutions à entrevoir ou à prévoir à la crise algérienne à l'antipode l'une de l'autre, et les moyens pour y parvenir diamétralement opposés, s'ils ne sont pas souvent en parfaite ou totale contradiction avec, d'abord, la bonne raison des choses, bien avant même qu'ils ne le soient propres ou sujets à leurs raisonnements respectifs. La principale cause à cela n'est autre que cette disparition subite de l'équation posée de la génération intermédiaire (la G2), celle connue au travers de l'appellation de cette «génération de l'indépendance» et déjà l'abandon du terrain à l'usure de cette autre qui lui succède (G3). Ereintée, essoufflée, lessivée, dégoûtée, vieillie avant terme, cette dernière, tout comme d'ailleurs sa devancière, ne se sentant nullement concernée par ce combat de coqs de leadership, elle est déjà rentrée à la maison. S'écartant presque totalement de la scène politique nationale, elle ne joue, par conséquent, plus ce rôle de véritable courroie de transmission entre celle qui la précède et celle qui lui succède, abandonnant tout naturellement le rôle dévolu à ce maillon fort qui scelle à jamais ce lien social déterminant pour assurer la pérennité à la nation. Cette grande inconnue perturbe sérieusement l'échiquier politique national et désarticule complètement les fondements mêmes de la société algérienne dans la toute naturelle articulation organique de ses différents acteurs et menues fonctions quotidiennes. A mesure que le temps s'écoule, c'est tout un important pan de la société algérienne qui s'écroule, tout un vide sidérant qui se crée à l'horizon, rampant à une vitesse telle que tout petit différend devient inévitablement un conflit latent qui écule le tissu social de l'intérieur même de son organisation fonctionnelle. Ainsi, à chaque marche de l'escalier historique sociétal par inadvertance ratée, aveuglement heurée ou à dessein grillée et incidemment brûlée, c'est tout un sérieux handicap de créé, une barrière infranchissable d'érigée à la hâte, un sérieux rempart de simulé ou de fomenté entre deux entités appelées plutôt à se compléter, et dans le temps tout naturellement se succéder l'une l'autre. L'équilibre sociétal impose cette drastique philosophie que les gens au pouvoir ignorent ou simplement négligent, à force de ne penser qu'à la pérennité de leur règne et aux plaisirs dont ils jouissent ou tirent de leurs mandats continus ou désignation prolongée à des postes de responsabilité de l'état et de la nation. De fait donc, le fossé entre les générations se creuse indéniablement, irrémédiablement, davantage, fortement encouragé par l'érosion ou l'incidence du temps, jouant dans un premier temps à l'avantage des plus forts du moment pour se retourner contre eux aux premiers accrocs avec cette toute jeune population, sevrée d'avoir longtemps attendu et, en retour, ne plus rien voir lui parvenir de la grosse fortune de la rente fossile du pays gaspillée et torpillée par les mêmes gouvernants qu'autrefois. A l'heure où la G4 supplante déjà cette encore très attendue G3, non encore totalement opérationnelle en Algérie, dans le domaine des techniques de communication de ce nouveau millénaire, c'est surtout cette autre génération (celle de novembre 1954) qui fait encore écran, barrière ou opposition à toute cette profusion des bienfaits nés de la progression de la science et du savoir technologique, sur le territoire national, en tenant à l'écart du progrès le pays et ces toutes jeunes générations montantes de la nation. Comme dans le domaine de la génétique végétale ou animale, c'est le gène-mère (ce fameux G1) qui refuse catégoriquement de se fondre, s'épandre et se confondre dans l'aire de la sphère de notre propre univers, cherchant à tout prix à faire tourner les aiguilles de la montre dans l'autre sens qui va à contre-sens du temps, espérant y retrouver ses assises et sa solide mainmise sur tous les biens de la communauté algérienne. La hantise que cette toute vieille génération a pour la 4G la fait déjà tout le temps revenir dans l'histoire afin de jouer toute seule ce grand rôle de commandement de la nation sans partage, craignant vraiment cette nécessité de se mettre à la page de cette science qui aura manifestement tout bouleversé dans sa profonde conscience et autres nombreux sens. Ainsi s'est installée dans le temps cette peur durable et ce frissonnement allant crescendo entre ces générations qui se font aujourd'hui écran et refusent cette collaboration utile et nécessaire à mettre au profit de la société et de ses nombreux bienfaits. Souvent, la G1 ressent plus cette frousse, à présent déclarée, contre la 4G plutôt que contre la G4, sachant que la manifestation de cette dernière tient beaucoup du développement tout azimut et très accéléré de la toute première indiquée, à ce rythme jugé infernal qui aura un jour ou l'autre bien raison de lui. Elle craint son départ de la scène et ne veut plus quitter le pupitre, sous peine de tout perdre d'un seul trait et de regagner les archives de la contrée, celles-là que tout le monde n'exprimerait plus tard plus la moindre envie de les consulter, à l'image de nos musées, sites archéologiques et touristiques pourtant très féeriques. Et c'est par la 4G interposée que la G1 et la G3 se font à présent cette guerre à distance, en l'absence de tout dialogue franc et fructueux, fécond et très profond, au sujet des affaires de la grande cité et de toute la communauté, suspectant toujours l'autre et son désir ardent de s'emparer du fauteuil qui régente le monde de la contrée par cette envie démesurée de lui imposer ses propres idées. Aussi, à l'heure où le monde dans son ensemble savoure tous les bienfaits et la très haute technicité de la communication de la G4, nous algériens, en sommes toujours à celle de cette G3, scrutant tous ces (peu lointains horizons), disait-on, qui pourraient un jour déboucher sur ce palier supérieur qui nous fera avancer tout juste d'un cran afin de se placer encore et toujours derrière ce grand wagon des grandes nations. L'entreprise parait cependant assez difficile à pouvoir être réalisée, vu qu'entre-temps, on aura tout bonnement sacrifié sur l'autel de cette dualité, qui dure dans le temps, toute une autre génération (la G2, en l'occurrence) laquelle s'est d'elle retirée du combat social et de la circulation et scène politique nationale, presque toute partie à la retraite avant terme, et suivant ce conflit latent déjà de très loin. Voulant caricaturer (ou seulement juste survoler) le phénomène en question, une chaine de télévision privée nationale a eu dernièrement l'audace et la présence d'esprit d'inviter sur son plateau deux hommes politiques appartenant aux deux générations considérées, à l'effet de débattre avec eux de la consistance du problème évoqué et de la polémique qu'il suscite depuis déjà un certain temps. Ces deux échantillons de ces deux générations considérées de l'Algérie de 2013 ont donc convenu de se donner la réplique sur un plateau de télé au cours d'un chaud débat organisé par cette dernière, avec pour thème principal: ce conflit intergénérationnel, ses tenants et ses aboutissants, sa profondeur et ses répercussions inextricables. Il y avait, d'un côté, Mustapha Benattallah, ancien député du parti-état et de l'autre, Hamma Boucherma, chef de parti des jeunes (Ech Chabab). Le premier, bien évidemment, collait le mieux à cette G1, tandis que le second faisait surtout figure de cette G3, très favorable à la 3G. D'emblée, l'animateur Kada Benamar avait été dépassé par les évènements, ne pouvant malheureusement plus imposer la discipline et son autorité sur ses deux invités, pris tous les deux de colère et versant l'un l'autre leur fiel sur l'autre génération que la sienne. Il lui aura fallu agir en grand Seigneur pour arriver à bien tempérer les ardeurs afin de nouveau réorienter le débat sur les questions essentielles, mais à chaque fois on ouvrait cette brèche, au départ circonscrite mais qui s'allongeait exagérément avec le temps, pour taquiner l'autre, le mettre en défi, le renvoyer refaire ses classe pour se remettre soit en conformité avec l'histoire soit avec celle des temps modernes. Le débat, au présent, mettait aux prises deux approches: celle empirique et histoire contre celle scientifique et futuriste, avec comme point de mire ces risques à encourir dans l'exclusion de l'une ou de l'autre des deux franges de la société algérienne au lieu de faire combiner et nettement converger entre elles. A bout de souffle, exténué, contrarié, dépassé par les évènements, c'est plutôt le représentant de cette vieille gérontocratie algérienne qui lâchera prise et du lest, perdant les pédales et sa grande lucidité, en jetant ces flèches assassines et bien venimeuses à l'endroit et à la face de son interlocuteur du jour, lui lançant : «Vous qui êtes médecin dans votre vie quotidienne, pourquoi êtes-vous venu à la politique alors que le pays manque franchement de médecins spécialistes, d'anesthésistes, de pharmaciens et autres cadres diplômés ?» Aussi, non content de sa grave bourde, il ajoutera : «C'est plutôt vous qui appartenez à cette vieille génération (quel paradoxe !) que vous accusez de tous les maux sociaux, notamment celui de garder le pouvoir entre ses mains pour l'éternité. Le pouvoir s'acquiert par une lutte permanente et farouche à engager sur le terrain. C'est à vous de vous mettre dans l'air du temps et surtout à l'œuvre. N'attendez plus rien de nous? !» Voilà qui est tout dit, de manière franche et bien déclarée, à propos de ce flambeau qui refuse manifestement de changer de mains. D'aller plutôt ailleurs que de retourner au plus vite dans le creux de ces mains qui lui semblent être définitivement acquises. Pour l'éternité, en toutes solennités, et dans l'intimité de l'infinité de ce monde qui s'étirera sur d'autres siècles, beaucoup plus longs, très loin encore dans les temps futurs? En somme, c'est plutôt du solide cette G1 qui défie ses nombreuses rides et l'impact très rigide du temps, s'ébranle comme un véritable bolide dans le vent pour conquérir toute seule tous ces espaces libres jusqu'à l'horizon. Quand le passé refuse de s'effacer de la scène de ce présent déjà évanescent, c'est plutôt le futur qui est pris encore en otage pour une quelconque autre génération. A la recherche de ce nécessaire déclic pour faire avancer les choses, les manifestations de rue de notre jeunesse risquent malheureusement de se transformer en cette inévitable étincelle qui fera tout brûler dans la contrée. A ce moment-là, le jeu trouble du pouvoir ne pourra accoucher que de ce jeu très dangereux pour le pays. La violence prendra alors le pas sur la sagesse. Sauver la face à un régime déliquescent peut également mener le pays vers une vraie impasse où la casse peut être au rendez-vous! Ce grand pays mérite tout de même bien mieux que ces toutes petites recettes concoctées à la sauvette ! Sinon on aura tous trahi la mémoire de nos valeureux martyres ! La 4G tout comme la G4 représente l'avenir de cette nation qui doit désormais impérativement s'élever au niveau du progrès réalisé par le reste du monde. Incontestablement la 4G appartient à cette G4, le décollage de la première dépend de l'implication effective de la seconde. Cela devient plus qu'une condition? ! |
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