Déblatéré à
la tribune de l'ONU, un représentant de la junte militaire au pouvoir à Bamako,
s'en est pris à l'Algérie. Dans sa riposte, le chef de la diplomatie
algérienne, Ahmed Attaf, a dénoncé vivement la «
bassesse et l'impolitesse » du langage utilisé par le responsable malien. «
Rien ne renforce plus l'amitié qu'un ennemi commun » disait, je ne sais quel
esprit éclairé. Mais cette Algérie qui tend la main à tous, n'a pas de temps à
perdre pour s'approcher du niveau des nations avancées. Oui, l'Algérie a décidé
de tourner la page de l'adhésion au groupe des BRICS. Pas besoin de compter sur
les autres quand on peut compter sur soi-même. Sans démagogie aucune, l'Algérie
semble cheminer vers un avenir meilleur. « Cette Organisation (Brics), censée remettre en question un ordre mondial
établi, représenté par le FMI et la Banque mondiale, devrait agir avec une
approche plus inclusive. Or, elle adopte une logique de sélection absurde,
limitant aussi bien son impact que sa portée », a-t-on commenté. Mais chez
nous, beaucoup reste à faire à plusieurs niveaux. Ceux qui résistent
farouchement au vent du changement qui souffle sur le pays, ne comptent pas
abandonner la partie de sitôt. Pourtant, de belles perspectives s'offrent à
l'Algérie qui n'a pas encore exploré son formidable potentiel de développement
tous azimuts. Une bonne partie du chemin est en train d'être déblayée pour
laisser place à une nouvelle Algérie. L'Algérie donne la preuve qu'elle a bien
des choses à entreprendre. Et pour cela il faut quitter les sentiers du « trabendisme mental».
Quel beau
challenge que de rendre à l'Algérien sa fierté, sa liberté et à l'Etat et ses
institutions leur dignité et leur autorité. Au moment où le monde est en proie
à des bouleversements imprévisibles et des périls qui sont loin d'être une vue
de l'esprit, l'Algérie fait preuve de raison et de sagesse, pour ne pas trop
bousculer les choses. Débusquer les forces du mal, là où elles se trouvent,
reste assurément la première mission pour sauver le pays.