Cela fait six ans déjà que
s'est éteint Tahar Benferhat, l'ex-capitaine de
l'équipe nationale des années 60/70 et figure emblématique du football algérien
et africain. Surnommé le «Roc du Sersou», Benferhat a servi son club de toujours, la JSMT, pendant
plus de cinquante ans en tant que joueur et entraîneur. Sélectionné en équipe
nationale algérienne avec une première apparition avec les Verts en 1964 contre
le Dynamo Zagreb (ex-Yougoslavie) à Alger, sous l'ère du défunt Abderrahmane Ibrir. Aussi, le regretté Benferhat
a reçu les éloges de la presse brésilienne après s'être illustré lors de cette
rencontre amicale entre l'EN et le mythique club de Santos de la perle noire
Pelé, au stade du 19 Juin d'Oran (Ahmed Zabana).
Excellent par son sens du placement, son sang-froid, son efficacité dans les
duels, sa précision dans la relance, sa maîtrise technique, son gabarit
impressionnant et ses tirs foudroyants, la presse brésilienne a désigné Tahar
comme le meilleur joueur à ce poste. Continuant sur sa lancée et confirmant son
immense talent, Tahar Benferhat a été convoqué en
sélection d'Afrique, dirigée par Rachid Mekhloufi et
le Ghanéen Gyamfi, participant à la première Coupe
des Confédérations abritée par le Brésil en 1972. Il avait constitué la
charnière centrale, avec le regretté Miloud Hadefi
(MCO) aux côtés de grands joueurs africains tels que le tunisien Attouga, le guinéen Maxime Camara, le congolais-françois M'Pelé, l'ivoirien Laurent Pokou, le camerounais
Jean-Pierre Tokoto pour ne citer que ceux-là. Son nom
restera à jamais lié à l'histoire du club de sa ville et à l'équipe nationale
étant donné que Tahar Benferhat a été également à la
tête de l'équipe nationale espoirs en 1989. Présenté comme une idole du
football national toutes générations, Benferhat s'est
distingué durant toute sa carrière par une sportivité et un fair-play à la
hauteur de son immense talent sans pour autant oublier ses grandes qualités
morales tout comme d'ailleurs les Krimo, Souidi, les frères Braïk (Banus) et les autres. Tiaret peut être fière d'avoir enfanté
un joueur de la trempe de Tahar Benferhat, plébiscité
comme l'un des monuments du football algérien tels que les Mustapha Zitouni, Hacène Lalmas, Rachid Mekhloufi, Melaksou, Bourouba, Fréha, Hadefi et bien d'autres
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