L'opération de rapatriement
de Subsahariens en situation irrégulière à Oran se poursuit toujours.
Avant-hier près de 150 personnes de différentes nationalités ont été regroupées
au centre de transit de la commune de Bir El Djir avant d'être acheminées vers les frontières. Il s'agit
de 120 hommes, 5 femmes et 24 enfants. Ces derniers ont été embarqués à bord de
cinq bus vers leurs pays d'origine. Plusieurs quartiers ont été ciblés par
cette opération, notamment Aïn El Beïda,
Coca et El Hassi. L'Algérie avait pris une série de
mesures pour le rapatriement de ces ressortissants subsahariens, dans les
meilleures conditions, jusqu'à ce qu'ils regagnent leurs pays. Ces migrants, en
majorité des femmes et des enfants, vivent de mendicité, une situation devenue
de plus en plus difficile, à la fois pour ces réfugiés et pour les riverains,
en l'absence de prise en charge adéquate de ces migrants, fuyant la misère de
leurs pays. La direction de l'action sociale d'Oran a mobilisé tous les moyens
pour transférer ces migrants clandestins, mais à chaque fois ils reviennent et
leur nombre ne cesse d'accroitre. Constitués principalement de femmes et
d'enfants en bas âge, ces groupes de personnes s'adonnent à la mendicité.
Phénomène qui ne doit pas nous laisser indifférents, leurs enfants sont eux
aussi mis à contribution pour interpeller les passants mais aussi les
automobilistes sur les carrefours devant les feux tricolores. On les voit et
rencontre partout. Dans les gares, dans les rues, dans les marchés et les
chantiers, ces derniers tentent tant bien que mal de s'intégrer dans la société
algérienne.