L'achèvement des travaux de l'Institut national de cancérologie d'Oran est prévu pour mai 2025. Ce projet, initié en 2008, revêt une importance capitale pour la région ouest de l'Algérie, avec une capacité de 120 lits. Il vise à fournir des soins spécialisés aux patients atteints de cancer, tout en désengorgeant le centre anticancéreux «Emir Abdelkader» de Misserghine.

En plus des soins, l'institut inclura un volet de recherche pour contribuer à la lutte contre le cancer. Situé près de l'EHU «1er Novembre 1954» dans le quartier USTO à Oran, l'institut est un projet phare qui renforcera les infrastructures de santé et favorisera la recherche scientifique sur les pathologies cancéreuses. Lors d'une visite d'inspection sur le chantier, mercredi, le wali d'Oran, M. Saïd Sayoud, a mis l'accent sur l'importance de la qualité des infrastructures. Il a insisté pour que les systèmes d'électricité, de gaz, d'approvisionnement en eau et de drainage respectent les normes les plus strictes, garantissant ainsi un environnement sécurisé et conforme aux standards internationaux.

Avec un taux d'avancement des travaux atteignant 72%, le projet se rapproche de sa finalisation. Malgré les obstacles rencontrés, notamment en matière de financement et de complexité technique, les efforts combinés des autorités locales ont permis de relancer le chantier à un rythme soutenu.

Une fois achevé, cet institut incarnera un véritable espoir pour les malades. En plus de désengorger les structures existantes, il proposera des soins de pointe et un cadre de recherche pour contribuer à l'amélioration des traitements contre le cancer. En formant des spécialistes et en développant la recherche sur les pathologies cancéreuses, ce centre jouera un rôle clé dans l'adaptation des solutions thérapeutiques aux spécificités locales. Il permettra non seulement de renforcer les infrastructures de santé en Algérie, mais aussi d'offrir des traitements plus efficaces et mieux adaptés aux besoins des patients.