L'affaire US Souf-LFP (ligue de football professionnel), risque de
connaître de graves préjudices au football national. En effet, le TAS (Tribunal
arbitral sportif) a pris attache avec la FAF pour lui donner un ultimatum
jusqu'au 13 septembre prochain pour répondre à la plainte déposée par l'US Souf contre la Ligue de football professionnel auprès de la
Cour d'Arbitrage du Sport, reprochant à la LFP d'être à l'origine de sa descente
en Ligue 2. La direction du club a reproché à la Ligue, dirigée à l'époque par
Abdelkrim Medouar, le retard de l'enregistrement de
ses nouveaux joueurs, dans le système TMS, durant la période des transferts
pendant le dernier Mercato estival, privant ainsi
l'équipe de ses renforts. Ce qui a été à l'origine, selon la direction du club,
de sa rétrogradation en division inférieure. Pour rappel, cette affaire, qui a
d'abord été portée devant le TAS en Algérie qui a débouté l'USS et donné gain
de cause à la LFP, en incombant la responsabilité au secrétaire de club, qui a
mis du retard pour procéder à l'enregistrement de ses nouveaux joueurs.
Nullement convaincu par cette décision, la direction de l'USS a saisi le TAS de
Lausanne qui a accepté cette réclamation. A cet effet, l'instance de Lausanne a
sollicité la FAF pour plus de détails et éclaircissements avant de prendre une
décision finale. La FAF a décidé de se plier à la décision du Tribunal sportif
et de respecter le délai fixé par cette instance. Pour cela, la Commission
d'éthique de la FAF compte, selon notre source, auditionner les principales
parties impliquées dans ce conflit, dont l'ancien président de la Ligue,
Abdelkrim Medouar, ainsi que Youcef Sakhri, l'ancien président de l'Union de Souf ou à défaut un représentant du club.