Plusieurs commerçants ont
été mis en demeure lors d'une sortie effectuée par les services de l'APC de Bousfer, les représentants du bureau d'hygiène et les
éléments de la brigade de la gendarmerie, au village Fellaoucène
et Bousfer ville pour squat d'espace public. En
effet, ce contrôle a permis aux membres de cette commission de sillonner
plusieurs quartiers et rues et divers dépassements liés à l'occupation illicite
des trottoirs ont été constatés. Les commerçants ont été mis en demeure et ont
été sommés de libérer les trottoirs de toutes ces activités commerciales
illicites et anarchiques faute de quoi des mesures seront prises à leur
encontre. Sur ce et pour une meilleure efficacité, l'APC de Bousfer
a opté tout d'abord pour la prévention avec des mises en demeure adressées aux
commerçants en infraction. Dans le cas contraire, des sanctions seront prises à
leur encontre. Le but est de libérer toutes les voies et les ruelles squattées
par des commerçants ambulants et aussi les trottoirs occupés sans autorisation
par des commerçants.
Dans ce registre et pour
lutter contre ces dépassements et transgressions sur l'espace public, des
opérations de contrôle renforcées et avec la verbalisation des contrevenants et
la saisie des produits étalés sur les trottoirs seront lancées. Ces
dispositions viennent en application des directives données par les autorités
locales pour éradiquer ce phénomène qui porte atteinte à l'esthétique des
quartiers. Lors d'une visite effectuée, la semaine dernière, dans la commune
d'Oran, le wali d'Oran M. Saïd Sayoud a rappelé
l'engagement de ses services à lutter contre l'occupation illicite et a appelé
les responsables à libérer les trottoirs afin de faciliter la circulation
piétonne. En effet, le chef de l'exécutif avait constaté que certaines rues
étaient occupées et plusieurs marchandises à l'exemple des matériaux de
construction étaient entreposées sur la voie publique obligeant les piétons à
emprunter la route. Ainsi, des directives fermes ont été données pour que les
trottoirs et les espaces publics occupés illicitement doivent être libérés.