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Il serait
temps de cesser de s'empiffrer des leçons de démocratie et de justice devenues
baveuses livrées en vrac par les discoureurs qui n'accordent de visées qu'à
leurs propres intérêts. Il en est de même pour les cascades verbales sur les
libertés d'expression. Le monde a tendance à rester noyé dans l'angélisme des
mots et des définitions pour que les guérites de ceux qui le façonnent à leurs
guises demeurent sous un éclairage permanent.
On ne planifie pas le désastre au nom de la démocratie sur la base du déni. On ne brandit pas l'arme de la liberté d'expression quand on s'offre tous les préalables du bâillonnage de la vérité. On ne construit pas la liberté des hommes que l'on chante à tous vents en aiguisant les faucilles pour mieux raser par le mensonge la poussée de sa noblesse. Que d'exemples interpellent la conscience pour que soit confirmée la duperie. Palestine, Irak et d'autres incendies encore ardents offrent des témoignages poignants de la grande supercherie et de l'immense tromperie. Démocratie et liberté affirme-t-on avec des porte-voix maîtrisés et alimentant leur docilité pour enrichir un lexique trompeur pour renforcer un esclavagisme d'un nouveau genre. Le tracé des contre-vérités est si significatif et si flagrant qu'il faudrait se résoudre et se convaincre que les sens accordés à la démocratie et à la liberté d'expression ne sont que de forts attirails conçus pour asseoir la domination. On a de plus en plus du mal à distinguer une différence entre la dictature et la démocratie et les faits et les événements qui bouleversent le monde sont si fortement entremêlés qu'ils érigent un rigide bras d'honneur face à toutes les philosophies des anciens grands pensants. Leur évident lien présent à travers toutes contrées, consolidé sans vergogne par les forces planificatrices les confond avec une superbe hypocrisie. |
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