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Ils sont
renversants ces commentaires insidieux qui ont accompagné le geste de
solidarité de l'Algérie à l'égard du peuple libanais, à travers l'envoi d'une
aide en carburant pour permettre au Liban de surpasser la crise de
l'électricité, suite à l'arrêt des centrales électriques, dans le pays.
Sitôt répercutée l'information faisant état de l'arrêt de la dernière unité opérationnelle de la centrale électrique de Zahrani, à la suite de l'épuisement complet des réserves de fuel, entraînant une coupure totale d'électricité, le samedi 17 août, à travers tout le territoire libanais, le Président Tebboune a, immédiatement, pris la décision «de soutenir le Liban dans ces circonstances difficiles, en lui fournissant des quantités de carburant, afin de faire fonctionner les centrales électriques et de rétablir l'électricité dans le pays», selon les termes d'un communiqué de la présidence algérienne. Ainsi, le pétrolier algérien «In Ecker» a appareillé en direction du Liban, jeudi 22 août, avec un chargement de 30.000 tonnes de fioul, nécessaires au fonctionnement des centrales électriques et au rétablissement de l'électricité dans ce pays. Il s'agit d'une livraison gratuite symbolisant la solidarité de l'Algérie avec le Liban dans ces moments difficiles. Mais, ce geste de solidarité n'a pas plu à certaines parties, qui préfèrent voir le monde arabe plongé dans ses divisions que d'assister à une union fraternelle entre ses membres. Il fallait donc, pour ces parties, détourner l'attention de tout ce qui exprime la solidarité et l'annihiler dans des considérations tendancieuses qui cachent mal toute la haine nourrie envers les deux pays. Ces milieux, et les médias qui leur offrent des tribunes, connues, pour leur rancœur contre l'Algérie, qui auraient préféré voir et dire que le Liban n'a pas été aidé dans ces circonstances difficiles par les pays arabes disposant de ce carburant, n'ont pas trouvé mieux que de faire circuler cette histoire de fioul, non conforme et de sa mise en vente, avant même son arrivée au Liban, pour le remplacer par un autre carburant adéquat. Une histoire minable de la taille de ceux qui l'ont inventée. Le fioul est arrivé à bon port au Liban, et son déchargement a été entamé le 31 août. Et, pour répondre à cette campagne médiatique odieuse, le ministère libanais de l'Energie et de l'Eau (MEE) s'est félicité de ce don et a réitéré ses remerciements au Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour cette généreuse initiative, affirmant que l'Algérie a toujours soutenu le Liban notamment en période de crise», tout en soulignant le fioul produit par les raffineries algériennes est «de haute qualité». Non sans appeler à «faire preuve de prudence face à ceux qui pêchent en eaux troubles», affirmant être «en contact quotidien et continu avec les Autorités algériennes concernées, représentées par le ministère algérien de l'Energie et des Mines, pour protéger les intérêts des deux peuples frères et contribuer à la promotion de leurs relations privilégiées et de leur avenir commun». Une claque en plein visage. |
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