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Les pays
occidentaux, d'Amérique du Nord et d'Europe occidentale, et leurs alliés
asiatiques, aux économies et institutions libérales (Japon, Corée du Sud,
Taïwan, Hong Kong et Singapour notamment) sont en train de montrer au reste du
monde, traité avec un mépris et une arrogance inquiétants et inacceptables,
leur visage hideux et leur nature monstrueuse, qui les ont conduits, lorsqu'ils
avaient l'avantage de la puissance militaire et économique, à se lancer dans
des conquêtes, occupations et génocides contre des pays et peuples des cinq
continents.
Il en a résulté le colonialisme sauvage, l'impérialisme avide, le nazisme et le fascisme et leurs terribles conséquences sur des régions entières du monde. La décolonisation imposée et les indépendances vaillamment arrachées après des décennies, voire même des siècles de luttes acharnées, par les pays, qui avaient longtemps subi leur joug humiliant, n'ont pas réussi à pousser l'Occident fier de ses campagnes de «civilisation» forcée, émaillées de massacres et de crimes horribles, dont l'Histoire est pleine d'exemples et de destructions massives des biens meubles et immeubles des peuples occupés, à formuler le moindre mea culpa ni à se repentir de ses folles entreprises. Sa mentalité de domination des pays et peuples, considérés inférieurs et plus faibles, reste aujourd'hui encore intacte et grosse de tous les dangers pour les autres pays contre lesquels ils se dressent, comme un seul homme, au moindre contentieux. Avec son recours systématique effréné à l'arme de la sanction et des représailles, de toutes sortes, contre les Etats et peuples «récalcitrants», pour combattre et neutraliser leurs potentiels rivaux, imaginons un instant, ce qu'aurait fait l'Occident s'il était détenteur : 1° Comme certains pays arabes et d'autres pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, de la majorité des ressources en hydrocarbures (gaz et pétrole, notamment) du monde ? 2° Comme certains pays d'Afrique et d'Asie, de la majorité des matières premières, des terres rares, des métaux précieux, des forêts, des céréales et produits agricoles, des terres et des ressources en eau sur terre ? Heureusement que l'Occident vieillissant, divisé par les guerres et guerres civiles et ses dirigeants cupides et obstinés, n'a pas le monopole de l'arme nucléaire ! Mais il fait interdire sa fabrication par les pays qui souhaiteraient l'avoir pour avoir leur part dans l'équation de l'équilibre de la terreur, que les Etats-Unis garantissent chez eux avec l'amendement constitutionnel sur la liberté de posséder et le droit de porter des armes à feu, malgré les massacres qui secouent régulièrement ce pays. Heureusement qu'il n'a plus le monopole de la technologie, de la connaissance, de la production industrielle ou des finances ! Sinon, il aurait, dans sa course folle à la domination du monde, semé le feu, le sang et la désolation sur les cinq continents. L'Occident va de plus en plus s'apercevoir que le reste du monde est en train de transcender sa dépendance du système diplomatique, financier et commercial, qu'il lui a imposé après la IIème GM, notamment et qu'il n'accepte plus d'échanger, contre la monnaie de singe occidentale, ses marchandises, produits finis et richesses matérielles, produit à la sueur du front de leurs peuples travailleurs et patients, au profit de nations vivant de la spéculation, de la rente et de menaces d'un autre âge, qui pourraient entraîner la fin de l'humanité, si les autres pays empruntent la même voie sans issue. En effet, l'arrogance et la folie meurtrière des pays occidentaux, majoritairement en déclin sur tous les plans, sont de plus en plus dénoncées par de larges couches de leurs citoyens et ceux des autres pays, dont certains gagneraient à s'éloigner ou à se libérer des influences néfastes de l'Occident. Ils pourront alors mieux faire face à leurs défis. Pauvre Occident, malade, cupide et obstiné ! Le monde mettra encore longtemps pour se débarrasser de sa dangereuse mentalité ! Comment expliquer tant de haine, de hargne, de vindicte et de virulence contre des nations, dont le seul tort est d'appartenir à une sphère de pensées politiques, économiques et sociales différentes de celles que l'Occident incarne et qui le minent et le poussent à toutes sortes d'abus et de dérives, dont de nombreux pays voudraient faire l'économie. L'humanité ne souffre-t-elle pas déjà assez de pandémies meurtrières et de problèmes de tous genres pour lui ajouter d'autres visant à entraver son évolution et son épanouissement en matière de santé, de culture et d'éducation où d'énormes progrès restent à réaliser au nord, comme au sud de notre planète, qui connaît des bouleversements dans sa biodiversité et des changements climatiques importants, contre lesquels elle devrait se mobiliser davantage dans ses deux hémisphères, juste pour retarder la catastrophe annoncée. Jusqu'à quand l'Occident pourra-t-il continuer à tenir en laisse une économie mondiale et un système financier dépendant de ses monnaies-devises, seulement en actionnant la planche à billets et les DTS pour faire face à ses dettes et honorer les promesses mirobolantes de dons en milliards de dollars et d'euros, que ses dirigeants font aux uns et aux autres, en violation des lois élémentaires d'une gestion saine des finances publiques. A cette allure, l'effondrement du système financier érigé à Bretton Woods est pour bientôt. Et selon les experts, ce crash sera plus terrible que celui de 1920 et 2008. Le département ministériel algérien des Finances aura-t-il, à ce moment-là, à sa tête une homme aussi clairvoyant et lucide que le Commandant Si Slimane (Kaïd Ahmed)*, Allah yerahmou, qui lui permettra d'amortir le choc ? **Diplomate retraité et écrivain *Selon le rapport 2011 de l'Organisation mondiale de l'or, l'Algérie classée le 10ème pays au monde et le 1er pays dans le monde arabe pour ses réserves d'or. C'est essentiellement grâce à Kaïd Ahmed, rahimahou Allah, ministre des Finances de 1965 à 1969, que le stock d'or de notre pays a été constitué. En effet, pour « punir » les Etats-Unis d'Amérique pour leur soutien à l'agression israélienne contre les pays arabes, en juin 1967, ce ministre intègre et courageux avait ordonné, en 1968, au gouverneur de la Banque centrale d'Algérie de convertir en or tous les dollars US que l'Algérie avait en sa possession, sur la base du principe de l'étalon-change or (35 dollars américains l'once d'or), qui prévalait en vertu des accords de Bretton Woods. Ces réserves auraient été plus importantes si le Fonds de solidarité-Sandouk Ettadamoun*, constitué au lendemain de l'indépendance de l'Algérie par les dons de bijoux divers émanant des Algériennes et Algériens, n'avait pas été détourné par qui nous savons tous. Ainsi, grâce au bon sens paysan du Commandant Slimane (nom de guerre de Kaïd Ahmed), l'Algérie se retrouve aujourd'hui parmi les 10 premiers pays au monde et le 1er dans le monde arabe, pour ses réserves d'or. En 1971, c'est-à-dire moins de trois années après cette décision heureuse, le président Richard Nixon avait aboli la convertibilité du dollar américain en or car elle coûtait très cher à son pays. L'once d'or (28,35g) vaut aujourd'hui plus de 1.757 euros. Ce n'est pas par hasard si l'un des vœux, adressés régulièrement à Dieu par les femmes enceintes algériennes au sujet de l'enfant qui va naître est le suivant : «Je voudrais avoir un enfant chanceux même s'il ne fera pas de longues études ou n'ira pas du tout à l'école. «Aatihouli mzahar walaw ma yakrach». |
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