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La problématique
de la gouvernance locale se pose avec acuité face à l'impuissance de l'Etat à
répondre aux besoins et contraintes considérables induits par les mutations qui
affectent tant la société que la sphère économique.
Le problème, réside essentiellement dans l'hégémonie et la mainmise administrative sur le local. Les structures communales, entre autres, sont laminées par les hiérarchies verticales et horizontales de toutes sortes à cela s'ajoute la nomination de wali à culture militaire ce qui tue directement ou indirectement tout développement local comme c'est le cas de la wilaya de Mascara. L'Etat n'accepte pas un partage de pouvoirs fondé sur l'indépendance et la légitimité des collectivités locales. La décentralisation, instituée par les lois de 1990, a été conçue comme un instrument de transfert de problèmes au niveau local en l'assortissant d'un contrôle de tutelle aussi excessif que pernicieux et sans le doter, au préalable, de moyens nécessaires dans le but évident est de le maintenir dans un état de dépendance et jeter l'opprobre sur les seuls élus locaux en leur faisant porter la responsabilité de la prise en charge des besoins de la population. Cette situation est, au demeurant, exacerbé au plan territorial par le découpage administratif opéré artificiellement au mépris des réalités et spécificités socio-historiques et culturelles des régions sous-tendu par un objectif d'ordre strictement politique qui était de faire intérioriser de nouveaux référents autour d'instances administratives périphériques fournisseuses de bienfaisance. Aussi, il faut relever que le bicéphalisme organique instauré au sein de la wilaya pose plus de problèmes qu'il n'en résout. A l'inverse de la commune dont les organes délibérant (l'Assemblée) et exécutif (le président de l'APC) sont élus, la wilaya, comme collectivité publique territoriale (art. 1), est représentée par le wali et le conseil de wilaya ? qui sont en même temps l'exécutif et les représentants de l'Etat ? ainsi que par l'APW et son président, élus au suffrage universel, avec bien entendu, une répartition de prérogatives déséquilibrée au bénéfice du wali en tant que démembrement ou prolongement de l'Etat. Il reste l'acteur majeur de l'organisation de la wilaya et jouit d'amples pouvoirs non seulement en tant que représentant de l'Etat mais aussi, en dépit du bon sens, en tant que représentant de la wilaya et en tant qu'exécutif des délibérations de l'APW. Des pouvoirs quasi présidentiels raffermis ; il n'est pas responsable devant la représentation populaire. A cela s'ajoute la confusion distillée par les articles 83 à 91 du chapitre I du code de wilaya relatif aux «pouvoirs du wali au titre de l'exécutif de l'APW». Le texte n'opère pas de distinction entre les pouvoirs dont il dispose en sa qualité de représentant de la wilaya, d'une part, et ceux qu'il détient comme exécutif des délibérations, d'autre part. Il faut rappeler que c'est lui qui élabore le projet de budget et en assure l'exécution en tant qu'ordonnateur. La seule obligation qui lui est faite est d'informer le P/APW sur l'activité des services de l'Etat de la wilaya durant l'intersession et de présenter une communication annuelle, suivie d'un débat et éventuellement d'une résolution qui sera transmise au ministère de l'Intérieur. La loi en question ne précise pas les suites qui devraient être réservées à cette recommandation. C'est pourquoi le wali reste le seul détenteur du pouvoir décisionnel d'autant plus que c'est lui qui est habilité à prendre les arrêtés de mise en œuvre des délibérations de l'APW. L'applicabilité de ces dernières dépend du bon vouloir du wali. En revanche, le P/APW ne jouit d'aucun pouvoir de décision. Comment les élus peuvent-ils le faire lorsque l'on sait que le wali n'est pas responsable politiquement devant l'APW ? C'est le wali qui a un droit de regard sur les actes entrepris par l'APW à l'égard de l'administration. Tous les «avis», «propositions» ou «observations» qu'elle voudrait soumettre au ministère compétent sont transmis, en application de l'article 56, par le wali «qui y joint son avis» et qu'en tout état de cause, toute délibération ne peut avoir d'effet qu'en vertu d'un arrêté pris par le wali. Ce qui rend cette dépendance plus accrue est le fait que le P/APW ne jouit pas du pouvoir de recrutement et de nomination pour choisir ses collaborateurs. Il est tenu de les choisir parmi les fonctionnaires de la wilaya ou ceux qui seront recrutés par le wali. Dans ce contexte, il est donc difficile d'exercer le contrôle populaire sur la gestion du wali ou celle des membres de son exécutif. L'APW ne peut même pas, les exemples existent, initier des commissions d'enquête conformément aux dispositions du code de wilaya. Pour ce qui des inspirations des élus locaux, du replâtrage qui va occulter, une fois de plus, les problèmes et défis qui s'imposent à l'Algérie d'aujourd'hui. Le régime politique est plus que jamais recroquevillé sur lui-même pour espérer une réforme en profondeur et qui soit à la hauteur de «l'intelligence territoriale». L'adoption récente du code de la commune, avec les cafouillages que l'on sait et qui remet en cause les maigres acquis de la loi de 1990, nous édifie sur le contenu du projet à venir. Celui-ci doit s'inscrire, sans nul doute, dans la continuité de la conception centralisatrice, avatar du système colonial fondé sur le principe d'emprunt et réfractaire à toute forme d'expression plurielle. La structure de la wilaya telle que conçue est inadaptée aux impératifs d'un Etat moderne rénové et le temps est venu, puisqu'un large consensus semble se dégager, en vue de «décoloniser» notre système institutionnel et administratif, et rompre définitivement avec la logique gestionnaire, voire de contrôle de la société par le biais de la déconcentration, au profit d'une vision politique comme cadre d'expression de la démocratie locale. La bonne gouvernance a induit, dans beaucoup de pays, la mise en place d'une régionalisation en harmonie avec les exigences de développement y compris dans les Etats unitaires historiquement défiants et frileux. La dernière nomination des Wali a démontré l'incompétence des uns et le retard des autres par rapport au développement, c'est le cas du Wali de Mascara qui ne s'occupe que des ronds points et l'humiliation de ses directeurs surtout en sorties officielles ayant pour objet d'acheter la paix civile même au détriment de la dignité des autres. Le wali de Mascara est le premier à l'échelle nationale à avoir averti et blâmé ses directeur mais aussi à avoir réaffecté plus de personnel même à 50 KM du lieu de leur résidence pour se donner une belle image sur le suivi des doléances des citoyens. Officiellement le courant ne passe pas entre les directeurs de wilaya et le wali qui est le maitre et c'est parce qu'il s'appelle lion qu'il a toujours raison mais la vérité que tout est arrêt, en ces jours de carême à 38 ° presque tous les quartiers de Mascara sont à sec et ce depuis plus de 10 jours et on dit que le wali demande le départ du directeur de l'hydraulique mais à vrai dire il a demandé le départ de plus de la moitié de son exécutif mais pas les chefs de Daïra qui sont moins brillants que les directeurs. Est-ce Normal ? De la honte et du dégoût. Les Mascaéens ont honte pour leur ville, livrée au bon vouloir d'un homme qui préfère aux institutions de la République le recul. Où sont les avancées démocratiques lorsque la Constitution, les lois et les règlements sont violés par le fait du prince ? Le dégoût, quand des commis, censés être au service de l'Etat, se mettent, sans aucun état d'âme, au service du puissant du jour et qu'ils lui obéissent parce qu'ils placent leur carrière personnelle au-dessus du devoir de leur charge. Est-ce l'Incompétence ? Ce principe est simple: « Dans une organisation, un individu va s'élever dans la hiérarchie, jusqu'à atteindre un niveau où son incompétence atteindra un maximum ». En bref, plus un type monte en grade, plus il devient incompétent! La conséquence de çà c'est que « Avec le temps, tout poste élevé sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité». Et là, Cà sent le vécu, non ? En ce qui concerne les dirigeants et les responsables, les critères d'identification ne sont pas aussi larges que ceux que nous avons cités plus haut. Ils se concentrent sur des qualités de commandement, de travail, et de création de relations. Ils concernent, en effet, la « situation de travail » et non la vie au sens large. Voici ci-dessous quelques éléments du référentiel concernant les chefs et leur évaluation : - Dimension « valeur » : Chaleureux-froid ; abordable-non abordable, juste-injuste, franc-calculateur, droit-manipulateur, de parole-sans parole, intelligent-borné, honnête-malhonnête, généreux-étriqué, humain-exploiteur, attentif à autrui-sans état d'âme, humain-inhumain, compétent-incompétent, reconnaissant les efforts-sans reconnaissance, sachant récompenser-ne le sachant pas, ayant de la hauteur de vue-mesquin? -Dimension « puissance »: Charismatique-réservé, esprit fort-esprit faible, imposant-effacé, autoritaire-mielleux, travailleur-indolent, intégré dans un réseau-isolé, soutenu par la hiérarchie-critiqué, admiré par ses collaborateurs-rejeté, rassembleur-diviseur, clairvoyant-aveuglé, organisateur-brouillon, sachant ce qu'il veut-sans objectif, persévérant-renonçant facilement, intraitable-faible, stratège-improvisateur, sûr de lui-hésitant, sachant décider-ne sachant pas décider, sachant commander-ne le sachant pas? -Dimension « activité » : Dynamique-passif, proactif-réactif, motivé-démotivé, impliqué-désimpliqué, concret-abstrait, souple-rigide, aventureux-timoré, fourmillant d'idées-sans idées, entrainant-repoussant, animateur-suiveur, exigeant-laissant faire, survolté-trop posé, infatigable-maladif, motivant-démotivant, entraineur-stérilisateur, sachant déléguer-incapable de déléguer, sachant réguler-incapable de réguler, négociateur-imposeur? Ce n'est pas en insultant les fonctionnaires de l'Etat que les choses marches et redémarrent, ce n'est pas par l'arrogance que le train se met sue rails mais c'est seulement dans le travail que l'homme est grand. |
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