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Alors que
le monde médical et sanitaire a les yeux braqués sur une curieuse épidémie de
la variole qui surgit décidée à s'étendre, voilà qu'on annonce aux Etats-Unis
l'intrusion d'un moustique mortel. Le déclaré nouveau monstre est capable de
causer à l'homme des effets similaires et aussi dévastateurs que ceux du Covid. Le lexique pandémique s'étend pour élargir davantage
les reçus néfastes d'un dérèglement climatique non encore défini.
Le pessimisme autant que l'inquiétude s'additionnent pour alourdir le désarroi et généraliser une perplexité devant l'immensité d'un sombre doute sur le devenir de la planète. Sinon que vient faire un moustique tuant dans le climat certes trop turbulent, et en quoi son dérèglement a-t-il dû arranger des noces insidieuses entre un insecte mortel et une vérole criminelle ? Le mal est plus large. La peste n'a pas attendu le dérèglement du climat pour frapper fort et provoquer le malheur. Les grandes pandémies ne datent pas d'aujourd'hui et ne sont pas les attributs de ces derniers siècles. Le savoir et la connaissance devront s'estomper faute de trouver une juste explication à l'inexplicable et de convenir seulement que le monde est bel et bien en déroute. Dès lors, il ne faudrait sans doute pas s'étonner si la Terre s'arrêterait de tourner pour laisser l'homme s'éterniser dans sa ronde forcée. C'est que les legs des désappointements se multiplient et les mal-êtres se perpétuent. A force de vouloir se construire un éden, l'espèce humaine s'est aménagé un enfer. Plus de la moitié de l'humanité est dans la peine. Dans le connu et l'inconnu, toutes les religions expliquent que sa semée a été engagée pour des choix contraires. La prédominance que se sont accordée les hommes s'est orientée vers les plus lourdes des inconséquences. Violence, faim, soif et misère, nées d'une vulnérabilité et d'une faiblesse ont été occultées pour qu'un moustique vienne perturber l'ensemble de la planète. |
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