En proie à
une grande ébullition sur le front intérieur et de plus en plus isolé à
l'international, la monarchie marocaine multiplie les ratés pour vaciller
dangereusement et tomber tel un fruit blet dans les bras de l'entité sioniste.
Une «info» passée presque inaperçue, Mohammed VI a gracié 4.800 personnes
condamnées ou recherchées pour des faits liés à la culture illégale de cannabis,
«une démarche économique qui vise à dynamiser la production de stupéfiants dans
le royaume
à des fins thérapeutiques» ! Le mauvais film ou «gros navet» joué
par la délégation marocaine lors de la réunion préparatoire UA-Japon, a fini
par trahir un Makhzen aux abois. Les diplomates makhzénistes
sont sortis «la queue entre les jambes» de la réunion du TICAD à Tokyo, non
sans se couvrir de honte sous les yeux du monde entier. Autre
effronterie sans nom de la part du régime marocain, l'accueil à bras ouverts du
nouveau chef adjoint du bureau de liaison israélien, le sinistre Hassan Kaabia, qui a lancé une «OPA» sur la presse marocaine, en
invitant une partie des journalistes marocains à se rendre en Israël le début
du mois prochain en plein carnage à Ghaza, «une
guerre aveugle qui fait chaque jour des dizaines de victimes civiles et qui
dévaste les infrastructures civiles dans la bande de Ghaza»,
fulmine un ancien ministre marocain. Le sieur Hassan Kaabia
traîne plusieurs casseroles dont celle liée à «l'affaire David Govrin», ancien chef du bureau israélien à Rabat, accusé de
harcèlement sexuel, d'infractions éthiques et d'avantages obtenus de manière
illégale. Pis encore, l'année dernière, après le début de la guerre
dévastatrice d'Israël contre Ghaza en octobre, il
avait qualifié de «non humains» ceux qui soutiennent la cause palestinienne.
Ces commentaires scandaleux avaient suscité une grande vague d'indignation sur
les réseaux sociaux partout dans le monde.