|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le ministre des Affaires
étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ahmed Attaf a rappelé, samedi, la solidarité de l'Algérie et des
membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) avec les
causes palestinienne et sahraouie.
«Il n'y a pas une seule situation de domination imposée ou d'assujettissement infligé, que ce soit en Afrique ou hors d'Afrique, qui n'ait uni nos efforts aux côtés de ceux qui y résistent et de ceux qui font les sacrifices nécessaires pour y mettre fin. C'est particulièrement le cas pour la question palestinienne, qui traverse aujourd'hui l'une des phases les plus horribles de son histoire», a indiqué M. Attaf lors de son intervention à l'occasion de la commémoration du 44e anniversaire de la SADC. Il a évoqué, à ce propos, une «guerre génocidaire perpétrée ouvertement et effrontément par la puissance occupante israélienne à Ghaza depuis plus de dix mois». Il a rendu «un hommage mérité à la République d'Afrique du Sud, qui a porté cette affaire devant la Cour internationale de Justice, afin de s'assurer que la puissance occupante ne puisse pas s'en tirer avec ses crimes aussi facilement qu'elle l'a fait systématiquement dans le passé». «Notre solidarité collective a également été constante envers nos frères et sœurs au Sahara occidental, dernière colonie d'Afrique à laquelle on refuse encore son droit inaliénable à l'autodétermination», a-t-il ajouté. «Au fil du temps, certains pays ont tendance à accepter, voire à cautionner, le fait accompli colonial au Sahara occidental. Or, nous savons tous que, comme on le dit, les faits sont têtus, ainsi, quels que soient les souhaits de ceux qui ont fait le choix de se positionner du mauvais côté de l'histoire, le Sahara occidental reste une question de décolonisation et le peuple sahraoui est en droit d'exercer, tôt ou tard, son droit inaliénable à l'autodétermination conformément à la légalité internationale», a-t-il assuré. «Il n'existe pas une seule cause de liberté qui n'ait mobilisé le soutien de l'Algérie et celui des Africains de la famille de la SADC, il n'existe pas un seul cas de déni du droit des peuples à l'autodétermination qui n'ait rassemblé tous nos efforts pour défendre les opprimés contre l'oppresseur», a-t-il rappelé. «La célébration d'aujourd'hui est aussi l'occasion de féliciter la SADC pour ses réalisations et ses avancées dans tous les domaines. Je crois sincèrement que les quatre autres blocs régionaux africains ont beaucoup à apprendre de la SADC», a-t-il soutenu. «Nous avons beaucoup à apprendre de la SADC en termes de renforcement de la stabilité politique, de la paix et de la sécurité régionales (...) en termes de promotion d'une véritable coopération et d'une intégration économiques (...) en termes de préservation d'excellentes relations politiques harmonieuses entre ses Etats membres», a-t-il noté. Par ailleurs, M. Attaf s'est félicité des liens «historiques, particuliers et très solides» qui unissent depuis longtemps l'Algérie à tous les pays de la région SADC. «Ces liens solides tirent leur force de l'héritage historique des luttes communes que nos pays ont menées conjointement contre le colonialisme et l'apartheid en Afrique, de notre attachement commun au panafricanisme et aux valeurs fondamentales, aux principes de longue date et aux idéaux vivants qui ont façonné et continuent de façonner l'œuvre unitaire africaine, ainsi que du serment que nous avons prêté ensemble de ne jamais abandonner les peuples opprimés et de ne jamais tourner le dos à leurs causes justes et légitimes», a-t-il dit. «Pour tous ces dénominateurs communs que nous chérissons et portons à cœur, l'Algérie s'est toujours sentie partie intégrante de la famille de la SADC (...)», a affirmé le ministre Attaf. |
|