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Sidi El Houari: Des directives pour parer au problème des glissements de terrain

par K. Assia

Des solutions doivent être trouvées pour résoudre le problème de glissements de terrain au quartier de Sidi El Houari. Lors d'une réunion consacrée à cet épineux dossier qui est le glissement de terrain enregistré au niveau de la rue des Jardins, dans le quartier historique de Sidi El Houari, le wali d'Oran M. Saïd Sayoud a donné des directives fermes pour que des solutions soient trouvées en coordination avec le bureau d'études et également le centre de contrôle technique afin de remédier au problème posé, a indiqué la cellule de la communication de la wilaya. Les services intervenants doivent désormais régler le problème et veiller par là même à la préservation de la beauté de ce site, une des plus belles vitrines d'Oran. Outre l'entretien, les équipes mobilisées doivent également procéder au nettoiement du quartier via de vastes campagnes de collecte d'ordures, d'arrosage et de réfection des points lumineux.

En effet, l'APC d'Oran a enregistré, ces derniers mois, plusieurs cas de points noirs de glissements de terrain. Même si certains ont été pris en charge, d'autres au contraire nécessitent une intervention des services compétents afin d'éviter des dégâts importants. A vrai dire, plusieurs glissements de terrain se sont produits dans ce quartier mythique de la ville. Il y a lieu de rappeler celui de 2016 qui fort heureusement n'a fait aucune victime. Le glissement de terrain s'est produit sur une longueur de 20 mètres, une largeur de 4 mètres et une profondeur de 10 mètres, au niveau de la rue Amara Boutkhil (ex-rue Philippe) qui relie le vieux quartier de Sidi El-Houari à la place du 1er Novembre 1954, au centre-ville. Notons par ailleurs, que d'importants efforts ont été déployés pour préserver ce quartier à musée ouvert, en application des dispositions de l'article 42 de la loi n°98-04 relative à la protection du patrimoine culturel. Le quartier de Sidi El-Houari est considéré comme un «centre historique vivant». Il constitue par ailleurs «un ensemble immobilier urbain homogène caractérisé par la diversité de son tissu architectural et urbain». Il renferme d'innombrables sites et monuments historiques datant de différentes périodes, dont certains sont déjà classés, à l'image du Palais du Bey et de la Mosquée du Pacha (classés en 1952). D'une superficie de 70 ha et 39 ares, le secteur sauvegardé du quartier historique de Sidi El Houari est délimité comme suit : au nord, par le port d'Oran (le vieux port). A l'est, par Oued Rouina, le théâtre de verdure, la place 1er Novembre 1954, la place Ben Daoud et le quartier Derb. Au sud, également par la place Ben Daoud, quartier Derb, ainsi que par le ravin de Ras El Aïn, la cité Sidi El Houari et le terrain Hadj Hassan. A l'ouest, par la forêt de Murdjadjou, la route Sandid Fatima et la route Bab El-Hamra. Notons que cette réunion a regroupé les cadres de la wilaya, le maire d'Oran, les membres de l'exécutif dont les directeurs du logement, celui des équipements techniques, les ressources en eau, SEOR, Sonelgaz, le CTC, Oran Vert, Ermeso.