Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Ligue 2 : Centre-Ouest: La JSM Tiaret à la recherche de son passé glorieux

par M. Zeggai

A la JSM Tiaret l'heure est aux bilans. Après avoir tenu l'AG, les responsables du club, fin de mandat olympique oblige, s'apprêtent à organiser l'Assemblée générale élective. Là, les avis sont partagés.

Certains prônent la stabilité et veulent le maintien de l'ancienne direction, alors que d'autres exigent un changement à tous les niveaux. Les inconditionnels des ‘Bleu et Blanc' réclament une direction forte, capable de hisser la JSMT vers l'élite. Une revendication légitime, compte tenu de l'histoire du club du Sersou et de l'engouement populaire qu'il suscite, sans pour autant oublier l'infrastructure sportive et des compétences que renferme la ville de Tiaret. Mais, d'après ce qui se trame ici et là, l'éclaircie n'est pas pour demain. On est loin, bien loin, du temps, des dirigeants Aït Abderahim, Hadj Mohamed Nouar, Hadj Yahia Rabah, Boumaâza Khaled, Hadj Djamel Eddine Belhadj et les autres de la belle époque.

Pour l'histoire, la JSM Tiaret a défrayé la chronique dans un passé récent, en damant le pion aux grosses cylindrées de l'élite comme en témoigne sa troisième place en championnat national Une, durant la saison 1987-1988, sous la houlette du regretté Tahar Benferhat. Aujourd'hui à Tiaret, comme partout d'ailleurs, la mentalité a changé. L'intérêt personnel et le populisme ont pris le dessus sur les valeurs et les couleurs du club oubliant que la JSMT a enfanté de grands joueurs ayant marqué l'histoire du football algérien. Les Benferhat, Krimo, Souidi, les frères Skander, Benmessaoud, les frères Banus, Maidi, Saib, Benzineb, Hocine, Ardjaoui, Benyamina, Khellil, Benyamina et les autres qui ont fait la gloire d'Ezzerga. L'heure de vérité a sonné pour les Tiaretis pour redresser la barre et remettre la JSMT à sa véritable place. Le temps des opportunistes, des intérêts personnels et du bricolage est révolu. Une prise de conscience est à souhaiter car la JSMT a prouvé, par le passé, qu'elle peut rivaliser avec les meilleurs. Le MCA, la JSK, l'ESS, le MCO, l'USMA et bon nombre d'équipes ont laissé des plumes au stade Kaid Ahmed. Alors