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Tiaret: Une ville mal éclairée

par El-Houari Dilmi

De nombreux citoyens se plaignent du manque d'éclairage dans leurs quartiers sans trouver une oreille attentive. En effet, emprunter les dédales et quartiers éloignés de la périphérie de la ville devient un véritable coupe-gorge, au plus grand dam des habitants de la ville comme pour les visiteurs étrangers. C'est le cas pour les habitants de la cité « Bouhenni », à une encablure de l'hôpital « Youcef Damardji », qui ne décolèrent pas à cause du sempiternel problème du manque d'éclairage public. Tout au long du trajet menant de la cité des pins jusqu'à la station de taxis sur la route d'Alger, « aucune lampe ne fonctionne malgré nos nombreuses sollicitations auprès de la commune », tempête un habitant.

La situation devient d'autant plus insupportable que nombreux sont les fidèles qui ont peur de se rendre à la prière de l'aube. Autre point noir, les voyageurs qui se rendent tôt le matin à la station de taxis, plongée dans le noir total. « Plusieurs citoyens se sont fait agresser sans que cela n'inquiète personne », se plaint un habitant de la cité du FIDA. Pourtant, les autorités locales ont dégagé plusieurs enveloppes financières sur le budget de la wilaya pour la reprise de l'éclairage public dans la ville de Tiaret, mais aussi sur les principales voies de communication. Selon les dispositions statutaires de l'EPIC « Tiaret-Nadhafa », l'éclairage public relève de cette entité qui dispose du personnel et du matériel nécessaire, mais la commune ne lui a toujours pas transféré cette charge au plus grand dam de la population locale.

Le premier responsable de la wilaya avait également annoncé, l'année dernière, que l'éclairage public sera repris à neuf dans toutes les communes de la wilaya, à la faveur des 350 milliards de centimes dégagés sur le fonds commun des collectivités locales (FCCL) pour la réalisation de plusieurs projets d'amélioration urbaine.

Mais sur le terrain cahoteux de la réalité, les citoyens, exacerbés, ne voient rien venir...