Les résultats tant attendus du baccalauréat, session 2024, seront dévoilés officiellement le 20 juillet prochain.

La correction, dans sa deuxième phase, se poursuit à travers certains centres de correction, et son achèvement est prévu aujourd'hui. Le déroulement de l'opération de correction se fait de manière « correcte et normale », nous dira Sadek Dziri, président de l'Union nationale des personnels de l'Education et de la Formation. Tout en affirmant que la correction avance dans un centre et pas dans un autre, « tout dépend la filière et de la matière ». Et d'expliquer que la correction a beaucoup avancé dans certaines filières et matières littéraires, contrairement aux matières scientifiques où la correction des copies des Mathématiques et Sciences naturelles ainsi que celles de la Physique ont pris beaucoup de temps. C'est le cas aussi, dit-il, « de la Philosophie ». M. Dziri a affirmé que selon nos échos, certains centres ont déjà terminé la correction, pour certaines matières littéraires. Il dira que selon les enseignants correcteurs, les notes sont variables (des notes excellentes, moyennes et faibles), selon la matière et selon les candidats. Il ajoute qu'il est encore prématuré de donner une appréciation globale. Le président de l'UNPEF affirme que « si l'opération de correction se poursuit à ce rythme, il se peut que les résultats soient dévoilés avant le 20 juillet, vers le 17 juillet probablement comme ce fut le cas l'année passée ».

Contacté par nos soins, Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'Education et de la Formation (SATEF) abonde dans le même sens, en affirmant que la deuxième correction notamment pour les matières scientifiques (Mathématiques et Sciences naturelles) qui devrait s'achever aujourd'hui, dans certains centres de correction. Il dira que selon les échos recueillis auprès d'enseignants-correcteurs les notes sont acceptables pour les filières scientifiques et excellentes pour la filière Langues étrangères.

Et d'affirmer que les correcteurs ont dû, par ailleurs, ajuster leurs barèmes dans certaines matières pour des questions liées à la formulation des questions telles que les Mathématiques pour la filière Technique-mathématiques.

Le SG du Satef a évoqué certains problèmes rencontrés par les correcteurs des épreuves du BAC tels que l'absence de climatiseurs, dans certains centres de correction, notamment là où il fait chaud. Il a également évoqué le manque de correcteurs dans certaines régions alors que les candidats à la correction ne manquent pas. En préconisant de recruter pour les prochains examens nationaux le double du nombre de correcteurs, pour permettre à ces derniers de corriger soigneusement toutes les copies des candidats, en toute aisance. Boualem Amoura réitère son appel à une réforme totale du système éducatif algérien en proposant, encore une fois, d'aller vers un bac de spécialité. « Nous avons opté pour le baccalauréat de la filière Arts, c'est une bonne chose, il faut penser à des bacs dans différentes filières, notamment Agriculture et autres » Pour rappel, le taux de réussite à l'examen du baccalauréat, l'année dernière, (session juin 2023) au niveau national avait atteint 50,63%. Des syndicats et des enseignants correcteurs prévoient un taux de réussite meilleur pour cette session, comparativement à celui obtenu lors de la session précédente.