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Centre de bioéquivalence de Saidal: Les premières études lancées avant fin-juillet

par M. Aziza

  Bien que l'étude de bioéquivalence assurée, aujourd'hui, au niveau local par le Groupe Saidal soit un un acte volontaire des opérateurs, elle est, fortement, recommandée.

Car la bioéquivalence est un facteur-clé pour l'enregistrement des médicaments, notamment le générique, produits localement et un visa pour l'introduction des médicaments fabriqués localement sur les marchés internationaux.

Le Centre de bioéquivalence ‘Equival Biocenter' du Groupe Saidal, agréé par le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, va lancer, pour la première fois en Algérie, les premières études de bioéquivalence avant la fin de ce mois de juillet. Il s'agit d'études qui seront donc lancées avec l'objectif de réaliser 12 études de bioéquivalence, d'ici la fin de l'année 2024, selon le directeur général du Centre de bioéquivalence du Groupe Saidal, Mourad Touati.

Dans une déclarations faite au ‘ Le Quotidien d'Oran', en marge de la tenue de la Conférence annuelle des pharmaciens et des établissements pharmaceutiques, organisée jeudi dernier par l'Association nationale des pharmaciens algériens (ANPHA), à l'hôtel Sheraton, M Touati a affirmé que son centre a déjà effectué «40 études de faisabilités pour des études de bioéquivalence ». Et de souligner que le Centre algérien va, non seulement, permettre de prouver l'efficacité et la sécurité des médicaments génériques produits localement, mais il va nous permettre de réduire le transfert de la devise vers l'étranger, car les opérateurs vont pouvoir effectuer leurs études ici en Algérie. Sachant, dit-il, que le les prix pratiqués à l'étranger « varient entre 50.000 et 300.000 dollars, tout dépend du produit », en soulignant que les prix en Algérie vont être certainement, plus bas. Le DG de « Equival Biocenter » a tenu à préciser que le centre qui est ouvert aux opérateurs nationaux et internationaux a été audité par une multinationale américaine. Et d'affirmer que « ses responsables ont été émerveillés par la qualité de maîtrise, au niveau du Centre et par la qualité des installations et surtout par la compétence de nos cadres en matière d'étude de bioéquivalence». L'Algérie fait partie aujourd'hui, d'un club restreint de pays ayant un centre d'étude de bioéquivalence.

Notre interlocuteur a affirmé, en outre, que le centre dispose actuellement d'une banque de données de milliers de volontaires qui sont prêts à participer aux essais cliniques. « Nous avons commencé à les contacter depuis deux semaines pour qu'ils confirment leurs candidatures. « C'est à partir de ce lundi qu'on va commencer l'enregistrement de ces volontaires », ajoute notre interlocuteur.

Le président de l'Association nationale des pharmaciens algériens, Dr Mouadh Tabainet, a affirmé que cette conférence a accueilli plus de 70 établissements pharmaceutiques représentés par des pharmaciens qui collaborent dans les Affaires réglementaires, dans la direction technique, dans la qualité pharmaceutique et autres spécialisations. Il s'agit, dit-il, d'un espace d'échange, qui garantit le contact direct entre les pharmaciens avec les autorités compétentes de régulation et de contrôle des produits pharmaceutiques, notamment le ministère de l'Industrie pharmaceutique et l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (l'ANPP).

Des ateliers pratiques ont été organisés, lors de cette conférence, pour la réorganisation et pour l'augmentation de la performance et l'efficience du fonctionnement de ce secteur, sur l'Audit et l'inspection, les études de bioéquivalence, la fixation des prix de médicaments, les programmes prévisionnels d'importation et autres.