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8.050 projets d'investissement enregistrés à fin-juin

par A. Z.

La progression notable des chiffres concernant les projets d'investissement déclarés auprès de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI) révèle une tendance franche vers la diversification de l'économie nationale.

«A fin juin 2024, 8050 projets ont été enregistrés, au niveau des différents guichets de l'AAPI, s'ajoutant à des centaines d'intentions qui sont au stade de négociation avec les porteurs de projets, dont ceux impliquant des étrangers», a déclaré, jeudi dernier, M. Omar Rekkache, directeur général de l'Agence.

820 nouveau projets d'investissement ont été, en effet, déposés au niveau des guichets de l'Agence, entre le 18 mai, où l'Agence avait enregistré 7.230 projets d'investissement déclarés d'une valeur globale de 3.340 milliards de dinars, et fin-juin, avec cette nouvelle statistique.

Confirmant les analyses de rapports d'instances internationales, dont la Banque mondiale et la CNUCED, c'est par des chiffres que M. Rekkache soutient la tendance haussière des investissements comme conséquence directe «des dernières réformes engagées par le président de la République durant les quatre dernières années».

Intervenant, jeudi dernier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le DG de l'AAPI a relevé, dans ce sillage, que «150 projets d'investissement étrangers, entre IDE (investissement direct) et ceux en partenariat» sont enregistrés.

Quant aux montants des investissements nationaux, le même responsable souligne que «certains dépassent les 2 milliards de dinars (…) la majorité étant dans le secteur de l'Industrie avec ses différentes branches, mais qui répondent aux priorités fixées par les pouvoirs publics, c'est-à-dire des projets de substitution à l'importation dont des intrants et pour des solutions innovantes», a-t-il dit.

Pour rappel, dans un communiqué publié le 22 mai 2024, la Banque mondiale souligne «le dynamisme de l'activité économique et relève une baisse de l'inflation» tout en mettant en avant «l'importance des données pour soutenir les efforts de l'Algérie vers une croissance durable et diversifiée».

Le rapport évoque «un PIB enregistrant une hausse de 4,1%, tirée par les solides performances des secteurs hors-hydrocarbures et des hydrocarbures».

Notons, dans ce contexte, que l'économie algérienne s'est hissée à la troisième place, sur le continent africain, derrière l'Afrique du Sud et l'Egypte, et la dynamique s'inscrit dans des jours meilleurs avec des prévisions de performances jamais réalisées par le passé, notamment sur le plan des exportations hors-hydrocarbures, visant les 30 milliards de dollars à l'horizon 2030.