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Le coup d'envoi de la distribution de près d'un quart de
million de logements toutes formules confondues à travers tout le pays à
l'occasion du double anniversaire de l'indépendance et de la jeunesse a été
donné hier mercredi. En allouant près du quart de son produit intérieur brut
(PIB), soit l'équivalent de 5.000 milliards DA aux transferts sociaux directs
et implicites, l'Algérie s'emploie à consacrer le caractère social de l'Etat
qu'elle considère comme un « principe immuable ». Ces mesures portent sur la
subvention des produits dits de large consommation, sans pour autant introduire
de nouveaux impôts.
Ces dernières années, une moyenne de 3.000 milliards de DA est consacrée à la subvention des prix de produits énergétiques, plus de 400 milliards de DA à la subvention des prix des produits alimentaires et plus de 60 milliards de DA à la subvention des prix de l'eau. Pour renforcer davantage la justice sociale, l'Etat a décidé de procéder à l'évaluation des dispositifs de subvention des prix des produits de base, en vue de réformer le système de subventions généralisées en le remplaçant par des subventions ciblées avec l'association de toutes les parties prenantes dans l'élaboration de cette nouvelle approche. Et même si certains appellent à une plus grande rationalisation de la dépense dans le chapitre social, la part des transferts sociaux demeure très importante, ce qui consolide la détermination de l'Etat à préserver son caractère social. Mais le système des transferts sociaux est mal équilibré malgré ses aspects positifs. Ce qui nécessite une accélération de la numérisation et la mise en place rapide du fichier national des personnes nécessiteuses. Même si l'achèvement de ce fichier n'est pas facile, il doit absolument être matérialisé. |
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