Fait insolite. Le président Taki Eddine Bibi a décidé de ne pas poursuivre l'aventure
avec l'Espérance de Mostaganem. Cette nouvelle diffusée par la page officielle
du club, a suscité moult interrogations. Selon nos sources, cette décision a
été motivée par la crise financière qui secoue l'ESM et par le retard de
l'octroi des aides financières promises par les autorités locales. Cette
décision de démission, dans un moment sensible pour la préparation
d'avant-saison et le recrutement estival, est venue dans une conjoncture,
quelque peu, inattendue et difficile à la fois dans la mesure où personne ne
s'attendait à une telle sortie du président de l'ESM. Deux jours avant
l'annonce de cette nouvelle, le premier responsable du promu de la Ligue 1a
tout finalisé avec le nouvel entraineur Cherif Hadjar
comme en témoigne la photo prise entre le président de l'ESM et le successeur
de Reda Bendriss et
diffusée dans les réseaux sociaux. Cette règle des démissions est devenue une
marque déposée chez les présidents de nos clubs, notamment ceux qui atteignent
leur objectif, qui veulent exploiter l'euphorie de l'accession pour exercer une
pression afin de débloquer la situation des subventions étatiques qui sont, il
faut le reconnaitre, est un droit de tous les clubs. La question que l'on se
pose est de savoir comment peut-on prétendre démissionner de son poste de
président, deux jours après la finalisation avec le nouveau coach ? La question
reste posée. En somme, cela n'arrange, nullement les affaires de l'ES
Mostaganem qui doit se préparer aux dures exigences de
l'élite.