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Une mystérieuse maladie vient de frapper le cheptel ovin,
avec des pertes essuyées par les éleveurs dans certaines régions du pays. « Il
s'agit là d'une sanction divine pour avoir privé la majorité des Algériens du
mouton de l'Aïd », a réagi un internaute sur un réseau social. « La première et
la dernière fois que j'ai fait le sacrifice du mouton, c'était il y a 14 ans.
Depuis, je n'y arrive pas, avec ma retraite de 20.000 dinars par mois », lance
toujours un chef de famille à Tiaret. Mais l'Algérien n'est pas encore au bout
de ses peines, partant du « principe » que c'est l'Algérien qui suce le sang de
son frère algérien.
A part la cherté du mouton... de Panurge, tout le monde pompe dans la poche du pauvre dézédien... Ce dernier n'a pas encore le temps de s'en remettre du « gros trou » dans son budget en achetant le mouton que les prix des fruits et légumes prennent l'ascenseur à l'arrivée de chaque « mounassaba », comme le navet qui a atteint le pic de 400 dinars le kilo lors de la dernière fête de l'Aïd Al-Adha. Du jamais vu de mémoire d'Algérien ! Vient ensuite la saison estivale, pour ceux qui ont de la chance, pour dépenser une grande part de son budget pour s'offrir quelques jours de repos. Ceci quand les « parkingueurs » et autres plagistes ne vous font pas regretter d'être né en Dézédie... Pointe du nez juste après la rentrée scolaire et ses dépenses qui augmentent chaque année. Pris entre le marteau et l'enclume, l'Algérien doit prendre sa calculette pour compter combien lui coûte un plombier pour une petite réparation, un maçon, un électricien ou un mécanicien aux tarifs semblables à un médecin spécialiste. Alors que tout ça n'est pas la faute de la « dawla », il faut se rendre compte que c'est l'Algérien qui est le premier ennemi de l'Algérien, puisque chacun a une « dawla » dans sa tête comme le dit si bien un adage populaire... |
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