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Ceux qui
affirment que le monde marche sur la tête sinon à pas dérythmés n'ont pas tort. Trop de déphasages se multiplient
pour désaxer les existences humaines pour chasser la sérénité ancienne pour ne
laisser s'étendre que l'amertume. On finit par avoir du mal à croire que les
multiples impondérables vécus souvent dans la douleur par la majorité de la
race humaine ne sont dus qu'à une histoire de réchauffement climatique et à une
crise létale économique.
Il est des signes qui ne trompent pas lorsque l'homme est surpris dans sa totale nudité. Ses consistances morales, son bagou d'être pensant, ses nombreuses aléatoires auréoles deviennent des atouts fictifs et se mettent au niveau de sa fabuleuse vulnérabilité et l'on comprend pourquoi c'est à l'état de pierre et de poussière qu'il retournera. Au plus haut col du monde des pouvoirs, là où il est affirmé que deux hommes auraient la possibilité de s'accaparer le droit de vie et de mort sur tous les peuples se chamaillent en ce moment pour occuper le trône de la première puissance mondiale. On leur accorderait la faculté de disposer du plus grand des échafauds terrestres presque pour les confondre avec des divinités. Mais le summum de la décrépitude humaine veut que l'un sénile bafouille et entremêle les heures et les ères, l'autre non moins usé par les hautes magouilles pénales et le poids de l'âge étalent un des vrais profils humains. Donald Trump et Joe Biden sont les meilleures façades de la déconfiture des êtres dits pensants. Les luttes pour le pouvoir ne sont que des simagrées démontrant ce que les hommes sont réellement. Ils symbolisent à merveille une décadence d'un monde en déperdition. Le reste, tout le reste, l'amplification de la violence, les guerres, l'acculturation, les nouveaux us contre nature et l'amalgame des profils et des toises humaines ne sont finalement que le juste retour à l'animalité pour laquelle l'homme a été créé. |
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