Mascara dispose deux piscines semi-olympiques situées aux deux extrémités de la ville, un acquis qui s'est avéré insuffisant par rapport à la demande des habitants. En plus, pour s'y rendre il faut les moyens de locomotion qui reviennent chers à la longue pour les moins nantis.

Il n'y a pas longtemps, le wali, en visitant la ville, était sidéré de découvrir deux vieilles piscines abandonnées et en mauvais état.

S'agissant d'un patrimoine à récupérer et qui pourrait combler le déficit au centre-ville, il a donné instruction pour réhabiliter ces unités pour la saison estivale.

La piscine du jardin Pasteur» est située dans un bosquet de plusieurs hectares en forme de ravin orné de végétation, un endroit féerique au fond duquel repose la grand bassin au cœur de la ville. Cette infrastructure a été entièrement rénovée et embellie et devait être inaugurée le 1er juin. Seulement, un problème technique de dernière minute et indépendant de la volonté des gestionnaires est survenu incitant au report de la mise en service qui a été fixée au 15 de ce mois.

Quant à la piscine de la route de Selatna dont la réalisation remonte à l'ère coloniale au lieu-dit «Châaba El Hamra», un lieu boisé, elle a subi beaucoup de dommages, raison pour laquelle sa réhabilitation urgente a été décidée par le wali qui a demandé son ouverture début Juillet. Cet ouvrage sera exclusivement réservé aux femmes. Le premier responsable de la wilaya a promis de faire de ces lieux des piscines couvertes dans les normes qui seront exploitées toute l'année.