La problématique de l'eau à
Oran est complexe. Il ne s'agit pas de problèmes de distribution, mais plutôt
de disponibilité des ressources en eau. La région ouest est confrontée à une
situation délicate en raison du manque de précipitations, ce qui a entraîné une
baisse critique du niveau des barrages. La solution définitive à ce défi
implique la finalisation du projet de la station de dessalement d'eau de mer de
Cap Blanc. Dans un contexte où la région a subi une diminution des
précipitations, il devient impératif d'adopter des gestes simples mais
significatifs pour rationaliser la consommation d'eau. Dans ce cadre,
«l'économie de l'eau, un devoir religieux», tel est le slogan éloquent choisi
par l'Agence hydrographique d'Oran Chott Chergui pour une journée de
sensibilisation organisée à la mosquée Abdelhamid Ben Badis,
en étroite coordination avec les autorités de l'hydraulique, la société de
l'eau et l'Assainissement d'Oran (SEOR), ainsi que la Direction des affaires
religieuses de la wilaya d'Oran, placée sous la supervision attentive de
l'Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau. Cette journée a
été un appel pressant à la conscience collective, un appel à préserver cette
précieuse ressource vitale. Chaque goutte compte, et les défis de préservation
de l'eau ne peuvent être relevés que si chaque individu prend conscience de sa
responsabilité. Malgré une production quotidienne estimée à 550 mètres cubes
d'eau, une quantité considérable de cette ressource précieuse est perdue en
raison de fuites dans les infrastructures, se déversant ainsi dans la nature
sans accomplir sa mission vitale. Ces pertes qui perturbent également le
programme de distribution, engendrant des difficultés imprévues pour les
citoyens sont en grande majorité causées par les travaux et des agressions sur
le réseau d'AEP.