Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

FAF: Une dette de 200.000 euros à payer

par M. Z.

Au moment où la Fédération algérienne de football est occupée avec cette affaire USM Alger-RS Berkane, on vient d'apprendre qu'une plainte a été déposée, dernièrement, où la FAF a été à son tour attaquée devant le Tribunal arbitral du sport. En effet, débarqués par une armada d'avocats pour attaquer la CAF dans l'affaire du maillot de la RS Berkane, la FAF est, selon les informations d'Africa Intelligence, poursuivie pour des dettes impayées d'un montant avoisinant les 200.000 euros. La société ‘Evol Sport', spécialiste de l'organisation des matches internationaux et basée à Paris, a déposé une réclamation, le 5 mars dernier, d'après la même source. Ayant collaboré à plusieurs reprises avec la FAF depuis 2018, elle aurait avancé de l'argent, par deux fois, à l'instance algérienne. Selon toujours la même source, à l'occasion de la Coupe arabe au Qatar, en 2021. L'entreprise avait offert un appui de 20.000 euros pour assurer les frais concernant l'excédent de la délégation algérienne (20 représentants). La FIFA n'ayant couvert les dépenses que pour 35 personnes maximum. Le deuxième et dernier prêt en date remonte à la CAN 2021 (janvier-février 2022) au Cameroun. La FAF aurait perçu 135.000 euros de la part d''Evol Sport'.

Une source bien informée affirme que Walid Sadi, le nouveau président de la FAF, depuis septembre dernier, aurait signifié que cette dette n'était pas enregistrée dans les comptes dont il a héritées. L'entreprise ‘Evol Sport', qui se charge notamment de l'organisation de matchs amicaux internationaux, réclame à l'instance du football algérien le paiement de deux prestations. Africa Intelligence précise qu' ‘Evol Sport' a transmis au TAS tous les documents nécessaires à titre de preuves, à savoir les relevés bancaires, les factures et les courriers. Cette affaire vient dans une conjoncture assez difficile compte tenu des difficultés financières de la FAF qui croule sous les dettes laissées lors des derniers mandats. Voilà une situation qui risque de porter de graves préjudices à l'instance fédérale en attendant de trouver les solutions qui s'imposent.