Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Coupe de la Confédération: La CAF et Lekjaâ dans de sales draps

par M. Zeggai

Les mascarades se poursuivent au sein de la Confédération Africaine de Football. Après l'affaire USM Alger-RS Berkane, une autre polémique vient d'éclater sur la finale-aller de la Confédération entre le RS Berkane et le Zamalek, prévue demain. Le club égyptien a lancé les premières hostilités dans un courrier transmis à la CAF en pointant du doigt la présence d'un Tunisien dans le corps arbitral désigné pour la double confrontation, et plus spécifiquement au match retour. Les dirigeants du Zamalek contestent la désignation du Tunisien Khalil Hassani qui a la particularité de partager la même nationalité que l'entraineur des Marocains du RSB, Mouine Chaabani. Le club cairote demande le changement dudit arbitre au nom. Cette affaire intervient après la contestation des Algériens qui ont mis à nu la partialité de la CAF dans ce qu'on appelle désormais « le maillot de Berkane ». L'instance continentale, prise en otage par l'ancien président du RS Berkane, Faouzi Lekjaâ, continue de faire parler d'elle, dans le mauvais sens malheureusement. Le complot mené contre l'USM Alger a pris une autre dimension au point où la CAF a perdu de sa crédibilité. Là où le bât blesse est la décision prise, à la hâte, sans respect aucun des règlements. Au fait, est-il concevable qu'une équipe présente sur le terrain après avoir effectué tout le protocole du match devant les officiels de la CAF soit considérée comme absente et sanctionnée d'un forfait ? Du jamais vu dans le football surtout lorsqu'on sait que c'est l'adversaire qui a refusé de se soumettre au protocole. Voilà un cas parmi tant d'autres. La CAF, sous l'influence de Faouzi Lekjaâ, a fermé les yeux pour enfreindre la règlementation en vigueur et imposer sa loi. Voilà une dérive au moment où la CAF est tombée dans son propre piège en affirmant qu'il s'agit « d'un cas de force majeure » qui a participé au non-déroulement du match aller sans pour autant présenter un argument réglementaire. Pire encore, lors de la réunion technique, précédant le match des éliminatoires du Mondial féminin U 17, entre le Maroc et l'Algérie, la FIFA a instruit la FRMF (Fédération royale marocaine de football) de ne pas porter le maillot floqué de la carte du Maroc comprenant les territoires sahraouis. Quand il s'agit de la FIFA, qui interdit le slogans politiques, la carte contestée a disparu d'un seul coup au moment où la CAF a transgressé la loi en autorisant le RS Berkane à porter ce que la FIFA a interdit à l'équipe nationale du Maroc. Bizarre, n'est ce pas ? N'est ce pas là une preuve tangible que Faouzi Lekjaâ impose sa dictature aux membres de la CAF avec des moyens extra-sportifs que tout le monde connait.