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Suite et fin
Mis à part certains individus de divers riches milieux qui collaborent clandestinement avec les éléments corrupteurs de cette couche obscure et qui ne représentent qu'eux-mêmes, assumant tous les risques de leurs menées illégales en accointance avec cette caste de profiteurs invétérés: cette dernière étant, structurellement déconnectée du tissu social de la vie active ou économie nationale de la société algérienne, mais s'y greffant de façon parallèle-informelle parasitaire, attenante surtout au milieu affairiste de son circuit fermé «magouilleur» en Algérie, et de celui de ses partenaires clandestins de l'étranger , passant généralement outre les lois des institutions de la République, du fait,évidemment, des complicités bien placées et d'ex-transfuges roulant toujours pour ceux qui graissent le mieux la patte. Dualité sociale et court-circuitage de la strate asociale A l'opposé de cette caste d'affairistes improductifs et adeptes du surprofit et usufruit exclusifs, donc, s'appuyant sur nombre d'alliés fournisseurs, courtisans, prédateurs, etc., et qui apparaît d'évidence triviale , marginaliste «par le haut», plaquée artificiellement sur la société algérienne, la catégorie sociale ,plus large, de la couche sociale d'Algériens aisés honnêtes, quoique d'un niveau de vie supérieur à celui des vastes couches populaires laborieuses , est socialement et structurellement intégrée dans le circuit de vie active nationale, publique et privée, commun. Et à l'opposé des parvenus de la caste d'affairistes astructurels, ses éléments sont intensément actifs, participatifs et nettement productifs dans le circuit économique national public ou privé, et comptant parmi eux, des fortunés notables ou hautes personnalités de divers horizons ( propriétaires de biens multiples, chefs d'entreprises, propriétaires de medias, personnalités distinguées du show-business et du spectacle, patrons d'usines et d' hôtelleries, gestionnaires de banques et filiales de transports, chefs de projets et d'activités lucratives diverses, etc.,), les membres représentatifs de cette classe aisée, élargie, s'acquittant le plus souvent de ses redevances publiques. Par rapport à la caste restreinte des nantis malhonnêtes, celle des nantis honnêtes parait toujours régulièrement en conformité avec les lois et législations nationales et internationales, notamment en ce qui concerne l'observation des règlements des impositions du contrôle du fisc, des lois du civisme et de l'Ethique de la citadinité urbanistique, etc. Position que semble conforter, de visu, leurs actions et investissements assez répandus dans la société active, où ils y gagnent loyalement leurs revenus. Et pour le répéter encore une fois, à la différence de la caste marginale des suceurs clandestins de l'économie nationale, les conditions sociales des honnêtes nantis, quoique relativement aisées, ne sont pas du tout totalement coupées du reste des couches populaires moyennes ou démunies avec lesquelles ils entretiennent quand même certaines relations, parentales, amicales, de travail, culturelles, spirituelles de retrouvailles religieuses, culturelles, voire sportives, etc. Et ce, avec nombre de citoyennes et citoyens Algériens, indépendamment de leurs affiliations, ou pas, aux divers partis ou courants représentatifs de la vie politique nationale. Ce qui est loin d'être le cas pour ce qui concerne cette micro-structure des prédateurs, spécialistes du détournement parasitaire et du surprofit illégal, fréquemment soutiré des entorses causées à l'économie nationale, ou des rentes et investissements déviés et camouflés, comme opère souvent , donc, cette caste de magouilleurs, limitée à ses seuls membres jouissifs, épars à travers les institutions du pays , où ils y évoluent de façon inconsidérée en véritables parasites «nichés» dans le corps socioéconomique Algérien, s'activant illégalement au mépris de toute loi et foi... Les machiavéliques contrevenants se permettant même le luxe de tourner souvent en dérision , par leur arrogance,-assurés qu'il sont de leurs puissants liens-toute initiatives politiques nationales hardies de remises en causes des privilèges mal acquis et d'assainissements programmés, quand elle sont résolument envisagées d'être menées à bien par des décideurs, dirigeants, hommes d'Etat, responsables et représentantes et représentants politiques sincères, à divers échelons nationaux, et qui existent, fort heureusement, toujours, en Algérie !. Cependant, cette frange handicapante ne représentant qu'elle-même, c'est-à-dire sa micro-structure asociale, parasitaire, aura toujours de beaux jours devant elle tant que persistera l'anachronisme et l'atavisme d'un système dont elle évolue à l'ombre, y soutirant le maximum de profits, même aux pires moments du cours d'évolution du pays. Ce dernier que le bon Dieu a pourtant gratifié de richesses inestimables tarde, hélas, à sortir le bout du nez hors du ghetto du sous-développement, de l'injustice, la corruption, l'obscurantisme, le népotisme, l'oppression (hogra), etc., etc. Funeste monde généré et entretenu par un système complètement périmé mais qui perdure pour la sauvegarde de privilèges de certaines puissantes notabilités et personnalités des malversations et trafics et leurs alliés , directs et indirects, opérant à l'insu de la législation de l'Etat, à chaque fois que baisse la vigilance, amassant ainsi des intérêts illicites colossaux.: tels que ceux dérivant de l'alimentation régulière des marchés parallèles et informels à large échelle, la contre-bande transfrontières, le trafic de drogues et ventes d'armes prohibées,etc..Ces activités clandestines étant le plus souvent menées au grand jour par ces parasites profiteurs car généralement munis de documents falsifiés (cas de l'épisode du fameux document D15 aux frontières terrestres, et autres aux niveaux portuaires maritimes et aéroports, durant la période du parti unique et bien au-delà?), agissant et sévissant impunément, grâce aux leurs puissants appuis et concours d'alliés prédateurs, infiltrés au niveau des diverses institutions nationales et ailleurs, à l'extérieur : à ce jour, combien d'affairistes douteux impliqués dans de graves affaires d'atteinte à l'économie du pays ,en général, se sont-ils retrouvés subitement lavés de tout soupçon tandis que l'opprobre jeté sur eux s'est parfois retourné contre ceux-là même qui ont observé le devoir de servir leur patrie? C'est dire combien les torts causes au pays sont grands au moment même où se multiplient à tous les niveaux les efforts des hommes et femmes de bonne volonté pour tenter de hisser l'Algérie parmi les nations évoluées, loin des ornières contraignantes et persistantes des temps révolus. L'ère étant assurément au management moderne de l'intégration économique mixte et interdépendance public- privé , dans les initiatives de restructuration adéquate du tissu social caractéristique des pays émergeants, tout particulièrement, et ce d'autant plus que l'incontournable mondialisation frappe aux portes, imposant ,entre autres, l'urgente nécessité de la productivité locale et la compétitivité de son label national à l'échelon transcontinental. L'Algérie des uns, l'Algérie des autres? Mais les efforts entrepris de redressement de l'économie nationale, seraient toujours en deçà de leurs objectifs escomptés tant qu'ils continueraient à être constamment contrecarrés par l'économie parallèle des circuits informels parasitaires. En l'occurrence,celle entretenue illicitement par cette micro - couche particulière de la population algérienne, localisable essentiellement au niveau des grands pôles commerciaux principaux du pays, et constituant véritablement une exception , de par ses caractéristiques parasitaires de l'économie algérienne, sans ancrage structurel officiel aucun, court-circuitant continuellement le circuit légal de l'économie nationale et internationale, et ne représentant que le cercle restreint de ses pourvoyeurs et hommes de services divers intervenant partout à travers le territoire national où à l'étranger,selon ce que leur dictent leurs intérêts conjoncturels. C'est d'une véritable caste parasitaire dont il s'agit -là, apparemment, et qui constitue avec ses diverses ramifications ce que d'aucuns ont qualifié la «maffia politico-financière», causant ,naturellement , de graves préjudices au prestige du pays et des honnêtes dirigeants responsables des instances étatiques, administrations et entreprises publiques où ils sont, malheureusement, côtoyés par les éléments nuisibles des clans complices de la corruption traitant discrètement avec toutes sortes de prédateurs nationaux ou étrangers à l'affût ! . Autrement dit, cette micro-société d'affairistes greffée dans le tissu social Algérien et constituant une catégorie sociale restreinte à part, «une 2 è Algérie» parallèle, dirait-on par rapport à celle des vastes catégories sociales, couches populaires et communautés nationales diverses, mais loin s'en faut. Car cette caste asociale apparaît semblable à une tare artificielle appelée à disparaître, tôt ou tard, sous l'effet d'une indispensable «opération chirurgicale» aux fins de la sauvegarde relative de la bonne santé de l'ensemble. Et si distinctions il y a, elles se situent au niveau des classes sociales, des nantis et démunis, ces dernières étant appelées à évoluer avec le temps. Et il apparaît effectivement que si les diverses catégories populaires intégrées structurellement dans le tissu d'activité sociale multiple (liée au devenir du pays et de ses localités régionales), semblent appelées à l'avenir, à évoluer et changer progressivement de statut,- c'est la loi de l'évolution dynamique- par contre l'évolution de la caste parasitaire n'a pas de perspective, étant donné sa nature artificielle se greffant de façon mécaniste sur le tissu social Algérien et sa limitation dans le temps et l'espace de ses circonstances de survenue, la prédestinant inéluctablement à l'évaporation avec l'évanouissement des conjonctures favorables qui l'ont entretenue ou continuent de l'entretenir. En se fiant au cours évolutif des choses, surtout en se situant dans la trajectoire de la perspective historique de dynamique nationale évolutive, débouchant tel un fleuve revenu de son détournement dans le champ structurel de la mondialisation survenante , il parait inéluctable que les éléments asociaux de cette caste favorisée par des facteurs propices passagers, (comme c'est le cas , à certains égards pour le surgissement des sectes, apparaissant comme des épiphénomène pour disparaître par la suite une fois survenue la décantation) seront , tôt ou tard, appelés, à court ou moyen terme, à s'évanouir, soit sous l'effet de choix dictés par les circonstances socio-économiques conditionnants, soit en cédant à leurs résolutions propres, de se fondre et s'intégrer ,en fin de compte, dans certains circuits privés officiels de la vie économique nationale, ou bien ils seront amenés à choisir des intérêts ailleurs, sous d'autres cieux: leur classe cumulative improductive, hors circuit, étant appelée d'une manière générale à être «cannibalisée» ,en quelque sorte par le processus de développement dynamique décentralisé s'étendant essentiellement à la génération à venir ,des autres vastes classes financières algériennes en gestation des horizons futurs qui s'annoncent pleins de promesses. Résultante, somme toute, d'un processus d'aboutissement attendu, engendreur de nouveaux parvenus Algériens, issus aussi bien des anciennes catégories aisées diverses, (elles-mêmes héritières,entre autres, du foncier agricole d'origine), que de milieux populaires modestes en cours d'évolution et d'épanouissement, dans le sillage de la trajectoire inéluctable, vraisemblablement, de toutes les couches populaires laborieuses embarquées et leurs chefs gestionnaires , majoritairement appelés à être inévitablement connectés au circuit capitaliste international et ses filières institutionnelles transnationales dans les quelques années à venir? Mondialisation oblige, et qu'on souhaite ,naturellement, multipolaire à visage humain , adaptables aux contours des spécificités nationales ! Finalement, cette strate asociale, épiphénomène social d'un élément artificiel, parasitaire et nuisible, poursuit une action contrecarrante de l'économie nationale, pareille, et à bien des égards, à celle observée par l'économisme parallèle-pirate des affairistes -maffieux internationaux, qui avec leurs connivences et sous-traitants un peu partout infiltrés à travers le monde, court-circuitent gravement les économies des pays sous-développés et émergents, essentiellement.! (c'est le cas dans beaucoup de pays africains dangereusement gangrenés par ce fléau ne laissant souvent que désastres et désolations derrière lui, quand il n'est pas contré à temps!). En d'autres termes, c'est l'insertion de l'Algérie dans le processus de démocratisation et de libéralisation économique authentique, en co-relation avec les institutions internationales ,de régulation, de croissance et de lutte incessante contre les inégalités, les fléaux du sous-développement, corruptions et blanchiment d'argent, notamment, qui constitue un espoir réel de redressement national et d'épanouissement concret , à la faveur d'une dynamique nationale résolue de développement harmonieux planifié «public-privé coordonné», auquel aspirent et s'accrochent principalement la jeunesse bouillonnante d'impatience de ce pays. Jeunesse qui cherchera, pour éloigner à jamais le spectre de la multitude d'émeutes contestataires sporadiques actuelles contre le chômage et la malvie (alors que la rente pétrolière n' avait jamais atteint un tel pactole pour investir dans des projets fiables privilégiant l'interne par rapport à l'investissement externe!), à inciter leurs aînés à veiller plus intelligemment par les temps qui se profilent, afin d'éviter que leur précieux avenir ne leur soit pas confisqué. Surtout que la génération montante ne voudrait absolument pas revivre les cauchemars des déchirements récents, ni les conséquences de ceux découlant des échecs répétés et espoirs déçus depuis 1962, erreurs des errements des irresponsables dont les lourdes factures ont été chèrement payées par les jeunes générations post-indépendance, dont une bonne partie vit aujourd'hui en exil ? L'espoir est permis malgré tout C'est là une aspiration légitime à un milieu futur relativement évolué, où il n'est pas dit que n'y cogiteront pas de nouvelles classes d'arrivistes pareilles à cette sombre couche parasitaire des prédateurs et ses acolytes, si auparavant ses attaches et facteurs favorisants n'auront pas été suffisamment balayés du contexte Algérien: Tout comme a disparu, hier, à certains égards, l'épiphénomène de la société coloniale parallèle, greffée artificiellement sur la communauté algérienne qui s'en libéra, Dieu merci, le temps de la maturation et aboutissement d'un long processus historique d'affranchissement, cheminant de génération en génération, loi de la nature évolutive oblige! On pourrait parler alors plus nettement d'une société algérienne de classes et catégories sociales diverses mais pas de «deux Algérie» comme le donne à voir le constat préfabriqué actuel de l'épiphénomène du parasitage économique, sans attaches structurelles concrètes dans le milieu Algérien ?quoique y apparaissant, de nos jours, comme la cerise sur le gâteau, ? en attente de l'opération localisée de formatage sans dommages collatéraux, constituant, bien au contraire, un soulagement ! C'est le vœu de toute une population appelant à une franche dynamique nationale de lutte anti-corruption et de réalisation de chantiers de travaux avec un suivi et contrôle permanents sur le terrain des opérations de redéploiements multisectoriel du pays. Un projet d'exception, en fait, pour faire face justement à la situation d'exception dont nous a admirablement brossé le tableau le Dr Djamel Guerid, dans son ouvrage L'Exception Algérienne. Question répercutée partout par la vox populi: si dans le domaine sportif, nombre de disciplines, dont notamment le football et le hand ball, valent des belles satisfactions à l'Algérie, suscitant un engouement populaire extraordinaire, qui est-ce qui empêcherait d'en être de même pour les autres domaines ? Des scientifiques Algériens, à titre d'exemple, qui mettraient au point certaines innovations relevant des technologies de pointe actuels, -pourvu que les conditions générales de travail y soient assurées par les instances étatiques- l'évènement ne constituerait-il pas, également, un fait éminemment positif et de grande envergure nationale et internationale ? C'est-à-dire un motif de fierté nationale et d'honorabilité pour toute l'Algérie?aux antipodes des œuvres déshonorantes vouées à l'échec de ces véritables saboteurs «néocoloniaux» de l'avenir des jeunes dont beaucoup leur en apprendront, aujourd'hui, en matière d'Ethique,de civisme, de respect du aux martyrs et d'hommage mérité aux bâtisseurs et promoteurs honnêtes de la nation algérienne moderne. Pourvu que les voies d'insertion large dans les multiples secteurs de la vie économique nationale leur soient grand- ouverts au même titre qu'à ces diverses compétences algériennes végétant dans des cadres opérationnels inappropriés ou se trouvant en exil, contribuant aux beaux jours d'entreprises et d'organismes étrangers. Cette éventualité a été souhaitée d'ailleurs par les plus hautes instances officielles du pays, mais sur le terrain des initiatives à entreprendre dans ce sens, rien de concret n'a été fait jusqu'ici ? Les lourdeurs bureaucratiques, ou blocages à certains niveaux, empêchant la mise en chantier de ces prérogatives attestant, à coup sur, de démarches managériales propres aux gouvernances pragmatiques, résolues à lutter contre toutes formes de dégradation économique et sociale. Ces entraves, n'étant pas, évidemment, sans favoriser, malencontreusement, l'activité clandestine parasitaire de cette caste de fortunés illicites et incultes avec leurs complicités infiltrées dans divers rouages des institutions nationales importantes, présentant, ainsi, une véritable menace pour le devenir de la santé économico-sociale du pays. Surtout qu'il est difficile de situer les familiers de ces rapaces agissant à différents niveaux, ses éléments se fondant même parmi les masses des humbles et généreux citoyens Algériennes et Algériens, exultant à leurs cotés, le laps d'un temps de défoulement, scandant à tue-tête le fameux slogan « One, two, three, viva l'Algérie!», histoire de mieux berner leur peuple qu'ils vampirisent et comme pour dédouaner du coup leurs consciences souillées. «Avec leurs grandes autos, leurs grands chapeaux, ils ont bien l'air, mais ils n'ont pas l'air du tout : on ne joue pas aux honnêtes humbles quand on s'érige au détriment des droits des autres !». Qui cherche-t-on à tromper tout le temps avec cette légitimation courante des biens mal acquis par l'onéreuse Baraka de Sidi Kada Boukouider Ben Kaddour Errezzak? *Auteur- journaliste culturel indépendant |
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