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Les résidents en médecine sont
des candidats volontaires qui dans la faculté de médecine se sont inscrits pour
préparer une spécialité médicale de leur choix. L'agrément à l'inscription leur
est donné après un succès à un concours sur épreuves organisé à la faculté de
médecine. Celle-ci en les inscrivant a pour mission, ce qu'elle fait, de leur
apporter tous les moyens matériels et humains pour assurer une formation de
spécialiste et leur délivrer le diplôme d'études médicales spécialisées DEMS
après succès à un examen final, national.
- Les cours théoriques sont sous l'autorité de rangs magistraux (professeurs et docents) - L'enseignement pratique se déroule dans un centre hospitalo-universitaire (CHU) sous l'autorité de ces mêmes chefs de service du CHU - Enfin l'activité pédagogique est inscrite dans un comité pédagogique dit de post-graduation sous l'autorité d'un professeur de la spécialité. Dans ce comité siègent également les représentants des résidents candidats à la spécialité médicale Ces précisions sont faites pour situer le cadre de cette formation d'études médicales spécialisées La faculté de médecine les inscrit pour une formation, ne les recrute pas pour un emploi, pas plus que le résident ne dépose une candidature à un emploi qu'elle n'a pas. Elle n'a pas formulé d'appel d'offres à l'emploi. Le concours d'accès au résidanat n'est pas un concours sur titre ni sur CV, c'est un concours sur épreuves pour classer les candidats par ordre de mérite. Ce candidat n'est pas médecin résident. Il est résident en médecine, après succès à cette épreuve de candidature. Cette précision nous paraît très importante (C.Q.F.D) Le résident en médecine n'a aucune inquiétude à se faire sur le sujet tant décrié du service national et du service militaire. Il n'est concerné à ce stade de la formation ni par le service civil ni par le service militaire. Son inquiétude sur la qualité pédagogique de sa formation peut se comprendre. Cet intérêt pour la qualité de sa formation est flatteur pour le résident. Il en est de même du ressenti de la mission médicale qui l'attend dans un proche avenir. Il fait partie du comité pédagogique de post-graduation, il lui appartient aussi de rendre ce comité performant C'est à ce titre que nous pensons que les grèves de résidents en médecine n'auraient jamais dû avoir lieu. Il est juste également d'admettre qu'après le DEMS, la pratique de sa spécialité exige une normalisation des structures qui le reçoivent, des conditions d'accueil, celles de son activités professionnelles, celles liées à son séjour doivent être conformes à son nouveau statut et sa mission médicale. Son sens de la solidarité nationale est naturel. Enfin, le service civil a subi l'usure du temps. Comme toutes les institutions générationnelles (éducation, santé) une révision périodique est nécessaire pour en améliorer le contenu et l'usage. Elle s'inscrit naturellement dans une réforme avec la participation des ayants droit, y compris des représentants des résidents en médecine. *Professeur El Hassar Saad - Ancien externe des hôpitaux de Paris (concours 1960) - Ancien interne des hôpitaux de Lille (concours 1967) - Ancien chef de clinique associé des hôpitaux de Lille (1971) et de Tours (1972-1975) - Ancien directeur de l'IMS d'Oran (1981-1985) - Ancien directeur général du CHU d'Oran 1988-1991 - Chef de service de chirurgie-orthopédique (1975-1996) - Ayant créé le premier résidanat de chirurgie orthopédique à l'ISM Oran (1976) |