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Au premier clic sur zone
interdite, Google affiche la célèbre émission de la tv française. Avec de
l'insistance, il nous oriente vers les zones militaires.
Ces endroits barbelés et protecteurs à la fois qui semblent nous dire : nous sommes tout et vous êtes rien. Le mystère vient de loin et Google est bien placé pour le percer. Ce n'est pas un troll, c'est un e-chef qui, dit-on, a sa place à l'OTAN. Au pays des pygmées, le serment est réservé aux géants. Qui mieux que le militaire pour garder un secret d'Etat, un secret scientiste. Le moteur de recherche ne rate pas la célèbre zone 51 du Nevada dont l'existence a été révélée en 2013 par des documents officiels américains. Une façon de nous enfumer avec le sujet des extraterrestres alors que nous cherchons un je-ne-sais-quoi. Un n'importe-quoi pour leurrer la spirale des impasses ? La 51 n'est pas interdite parce qu'elle est militaire, c'est l'inverse. Différemment de la zone algérienne où tout est synonyme dans le seul but de couver une collection d'armes. Des œufs en or pondus par la poule de la fameuse zone 51 ou d'un quelconque autre clone. Exemple : 1,36 milliard d'euros pour l'Allemagne en 2017 (El Watan 25/01/2018). Espérons qu'ils ne finiront pas comme ceux de Saddam ou de Kadhafi. Bien que certaines aient fait leurs preuves sur la cible locale assurant ainsi l'extraordinaire stabilité dont jouit la Régence avec un Raïs dont le peuple ignore s'il est vivant, mort ou entre les deux depuis plusieurs années ...Le moteur de recherche vire fissa à une autre interdiction : les archives du Vatican. Il souligne qu'on y trouve les lettres confidentielles d'Érasme, Charlemagne, de Voltaire, d'Elizabeth 1ere, ? La bonne affaire ! Toutes disponibles pour les chercheurs à condition qu'elles soient datées d'avant 1939. On se demande de quoi a peur la papauté alors que le ciel a cessé d'envoyer des prophètes depuis plus de 14 siècles. On finit l'aventure avec les interdites par la nature. Comme «l'ile aux serpents» du Brésil, fragment du jardin originel colonisé par des bestioles 5 fois plus dangereuses que les vipères normales. Les grottes de Lascaux en France, vieilles de 17000 ans, fermées pour être préservées etc. Google n'oublie pas d'épingler la Russie et sa célèbre zone interdite, le Métro2. Construit par Staline et reliant le Kremlin aux quartiers généraux et autres endroits stratégiques. De nos jours où la sécurité se pose comme la priorité des priorités, le Métro2 existe partout. Il y a moins de 2 siècles, Lysander Spooner écrivait « On reconnaît le vrai Maître au respect qu'il exige de son esclave. » De nos jours, c'est plutôt : on reconnait le vrai Maitre aux secrets qu'il interdit à son esclave. Être le seul à déclencher l'apocalypse avec la certitude d'être l'unique rescapé. Pour que vive le roi, il faut que le peuple meure? Google, ce mastodonte à la particularité d'être trop gratuit et trop riche à la fois. Ce cerveau virtuel, capable de traiter des milliards d'informations par jour, nous laisse sur notre faim concernant les zones interdites. Si on n'est pas conformiste, on est forcément «complotiste». Ce mot inventé par la CIA pour clouer le bec aux esprits tordus qui doutaient de la version officielle sur l'assassinat du Président Kennedy. Google, le virtuel, est conçu par des programmateurs réels, dirait Lapalisse. Moteur bête et efficace pour faire tourner les curieux en rond dans un vide préalablement maquillé. Les zones interdites invisibles doivent être bien dangereuses. D'où l'impossible révolte populaire et l'imprenable Bastille. Face à ces humains devenus des dieux, il faut réécrire la mythologie grecque au moment où la Grèce, abandonnée par ses divinités antiques, est en train de crever. «Marche ou crève !» Sans assurance pour les suiveurs d'être épargnés. Avant, on se demandait si le bon roi était au courant de ce que son pauvre peuple subissait. Logiquement, le roi est bon, il ne laisserait jamais ses sujets livrés à l'injustice des méchants. De nos jours, on n'a même pas besoin d'un facteur, d'un espion, d'un journaliste pour alerter. L'info a fini par faire le tour de la planète en un clin d'œil même si elle ne change aucun iota à notre quotidien. On la subit et on se connecte pour s'en gaver en jouant le rôle du facteur, de l'espion et du journaliste à la fois. Au pays Baraka, l'Algérie, les Chinois ont touché plus de 300 millions d'euros pour le haut débit (Beur TV). À tout seigneur tout honneur, ils ont dû commencer par le haut. Et pour ceux du bas qui n'ont rien vu venir, ça viendra. Inchallah, dans ce monde ou dans l'autre. L'espoir n'est-il pas de croire, en priorité, au miracle divin ? Quand on demande à Google, des infos sur la santé du Président, le Cerveau du net nous branche illico sur les plus « informés» : les journalistes algériens. C'est-à-dire ceux qui n'ont jamais mis les pieds au Val-de-grâce, à la Résidence de Zeralda, au Club-des-Pins, au Palais d'Alger?Ne jouissent d'aucune connexion directe avec l' «éboueur » de la CIA, du KGB ou du Mossad. Aucune chance d'avoir un pote gardien, jardinier, cuisinier à la Maison-Blanche ou à l'Élysée. Donc n'importe qui peut être journaliste algérien à ses risques et périls. Toute investigation directe est interdite. Il faut imiter l'Olympe : « faire » un détour chez les autres et algérianiser le copier-coller pour éviter la cellule. Heureusement, pour l'Einstein du web, rien n'est relatif et la vérité n'est pas de ce monde. Quand le ridicule ne tue pas, le meilleur savoir c'est de permuter le bougnoul avec le civilisé. Vive l'oracle présidentiel même s'il se limite à une image floue, désarticulée et flashée à l'occasion d'un événement exceptionnel. À condition que la Sonelgaz soit en meilleur état pour assurer le courant « continu ». Comme la crise est partout : plus on paie, plus on est mal servi, plus on est dans la norme. Les véritables grèves c'est là qu'on devrait les faire. À quoi ça sert une augmentation de salaire si on multiplie sournoisement par 10, 100, 1000 ce qui est tout sauf superflu ? Il est normal que le doute fleure la chair et l'impuissance, la moelle. Quand on constate que le bon roi sait et ne réagit que dans le tard avec un message qui fait un curieux détour à l'Elysée pour arriver à destination. C'est comme la NASA qui explore Mars sans vérifier si les Martiens ne se cachent pas de l'autre côté de la lune. Que de zones interdites qui narguent Google? Si l'enfant du conte peut dire «le roi est nu», celui de l'écran peut être convaincu facilement que la lune est plate. Ne soyons pas exigeants. L'oracle présidentiel a débloqué l'école, espérons qu'il en ferait de même pour les hôpitaux. L'urgence y est, notamment quand on peut être malade, enfant et élève à la fois. Trois maux en un dans une Algérie qui a raté la famille, l'école et l'hôpital. Alors que ces deux derniers réagissent avec des grèves, la première n'a le choix que de pousser à l'exil ou à la mort ses rejetons les moins abimés. Grâce aux laboratoires, ils naissent, meurent, grandissent plus ou moins handicapés. La grossesse et l'accouchement devenus des maladies, la fonction de l'école c'est d'atténuer, camoufler ou shooter la migraine des têtes en gestation. En cas d'échec, on a droit à ce genre de titre : «Psychotropes. Le Mal Progresse?» ( El Watan 04/03/2018). Au moment où on nous dit que le cannabis est un produit miraculeux pour la santé, le voilà que sa consommation baisse en Algérie et celle des psychotropes explose : hausse de 40 % en 2017 par rapport à 2016. Signalons que d'après la TV I24 news, Israël est en passe de devenir le leader mondial du cannabis qui guérit? A l'évidence, des humains aux objets, tout ce qui est bon déserte le bled. Pour notre consolation, le Pr Philippe Even nous parle de l'autre façon de calmer les gosses, celle qui nécessite l'autorisation parentale. D'après le toubib, bête noire de Big Pharma pour sa croisade anti médicaments, 15 % des garçons américains de moins de 15ans sont en permanence sous 1à 3 antidépresseurs. Pour les filles, les mères optent, généralement, pour une autre méthode. On est resté fidèle aux gènes expliqués par Darwin : l'agressivité mâle et la soumission femelle. Concernant les dérives des soldats américains en Irak, les études ont révélé qu'1 G.I. sur 6 se trouvait sous l'effet de 4 à 5 psychotropes en permanence. L'enfer irakien post-Saddam s'explique mieux. Le Professeur ajoute que la psychiatrie a multiplié par 10 le nombre des désordres mentaux depuis les années 70-80. Par exemple, l'hyperactivité des enfants, jugée normale par les Anciens qui la réglaient avec une gifle ou une caresse, le 21e siècle leur préfère les cachets. Il cite le cas, à New York, d'une fillette de 4ans que ses parents découvrent morte au salon, un verre vide près d'elle. Pour s'amuser, elle a avalé le contenu des 3 boîtes que le psychiatre lui a prescrites dès l'âge de 3 ans. La justice a condamné les parents pas le psychiatre, précise Even. En Algérie, on n'est pas encore arrivé à ce point d'évolution, la petite aurait été enterré et la justice n'aurait vu que du mektoub à supposer qu'elle voit quelque chose d'autre. Dans son livre «Mon père m'a dit», Eliot Roosevelt écrit qu'en janvier 1943 à Casablanca, son père Roosevelt fustigeait la colonisation et s'extasiait sur la beauté et les possibilités immenses du Maghreb, notamment de l'Algérie. D'après lui, pour que le Sahara se transforme en un paradis vert, il suffirait de faire jaillir les grandes rivières de l'Atlas enterrées sous les sables. Pour le Président américain qui a sauvé le monde du nazisme, en comparaison, l'Imperial Valley de Californie n'est qu'un petit jardin verger. Avant même la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Maison-Blanche faisait déjà du «tourisme intelligent» loin du champ de bataille où tombaient ses jeunes G.I.S à peine sortis de l'adolescence. Grâce aux archives allemandes et américaines, l'historienne, professeur émérite et docteur es lettres, Annie Lacroix Riz, affirme que le chef de l'état-major de l'armée américaine, c'est-à-dire des Allies, ne cachait pas l'ambition de son pays d'être à la tête d'un Ordre Mondial. Cette spécialiste des relations internationales de la 1ere moitié du 20eme siècle ajoute que les USA ont même osé demander, à l'époque, des bases militaires à la Russie. Riz précise qu'elle a pu, plus ou moins, travailler sur les archives françaises avant les années 90. Puis tout a rebasculé dans l'interdit quand on a reproché à Mitterrand sa collaboration avec Vichy. En Algérie, on n'a pas besoin d'archives pour constater comment les lacs mirifiques et l'éden vert à la Roosevelt ont fini par faire le bonheur des seuls pétroliers étasuniens et celui du roi des pesticides et des OGM. Monsanto condamné par un Tribunal International de crimes contre l'humanité, d'atteinte aux droits des hommes et d'écocide. Aucun doute, Si on doute, l'Algérie appartient vraiment au «continent maudit», l'Afrique, dont le pillage est dénoncé par des députés français et belges (Youtube). Sans oublier la BM (banque mondiale) qui crie famine à sa manière en lançant la carte d'un milliard pour exploiter à fond le sous-sol des damnés dont Frantz Fanon ne soupçonnait même pas l'existence. Une façon de laisser aux Autochtones survivants des tombes prêtes. Les explorateurs d'hier manquaient de zones 51. Et question connaissance, les chefs africains, malgré le tapis rouge que leur déroulent les élites occidentales, sont encore à l'âge d'avant les dinosaures. Quant aux zones permises, l'Afrique en a à profusion : le boom de la natalité, du sida, des génocides, des maladies étranges, de la faim, de l'esclavage, des migrants, du trafic, des vaccins, de Boko Haram, des bons/mauvais dictateurs, des milices etc. Et dire que l?Impérial Valley de Californie, saccagée par Monsanto, a demandé pour reverdir l'aide au Japonais, Masanobu Fukuoka. Ce sage traduit ainsi «je pense, donc je suis» de Descartes : «Si je n'existais pas , il n'y aurait pas de «nature»?Par l'emploi de cette science, les Occidentaux ont pris le contrôle du monde?les peuples en arrivent ?à se dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas?Ils se disent : «Nous voyons bien qu'il y a une erreur quelque part , mais n'avons aucune idée sur les moyens d'en sortir.»» Et toute la question est de savoir, comme le dit Feraoun dans son journal. Et ce n'est pas Google avec ses zones interdites par le venin de serpents, les lettres confidentielles antédiluviennes et les armes pointées à partir de miradors brodés de fils barbelés qui vont nous orienter vers la clarté. Dans «Mes Pensées», Montesquieu, le père du libéralisme écrivait: «Si je savais une chose utile à ma nation qui fut ruineuse à une autre, je ne la proposerais pas à mon prince, parce que je suis un homme avant d'être français, parce que je suis nécessairement homme et que je ne suis français que par hasard.» |