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En 2008, j'avais
publié dans la presse nationale un article invitant nos femmes à se défaire de
l'emprise colonialiste et de libérer leur esprit de ce faux combat
d'arrière-garde qui ne fait que compliquer la tâche essentielle à la
construction d'une société loin des pesanteurs de la pensée occidentale.
La condition d'être vulnérable soumis aux tensions dites universalistes, cependant rétrograde à mon avis, puisqu'elles continuent à la soumettre à des iconographies hors des percepts fondateurs de notre société et aux vertus naturelles de la condition humaine. J'avais à l'occasion de la célébration de la journée de la femme, invité les nôtres à se libérer progressivement de ce colonialisme qui perdure. La célébration de cette journée n'apporte en réalité aucun substrat à la renaissance d'une nation. Après deux années d'observation du champ national et des évolutions dans ce domaine, j'éprouve le besoin de compléter mes propos par cette seconde contribution. Nul doute que la situation de la femme, quelque soit les coordonnés géopolitiques où elle se trouve, algérienne soit-elle, orientale ou occidentale fussent-elles, est en deçà des espérances humanitaires souhaitées. Ce serait illusoire de croire qu'en l'espace d'une demi-journée elle espère retrouver, par enchantement, un statut tant recherché, ou franchir un pan d'indulgence dans l'esprit rétrograde qui gangrène l'espèce humaine depuis la dite sanction d'Adam par le Tout Puissant. On en veut surement à Eve d'avoir été aussi fragile que cupide pour répondre aux incitations du diable, et tenter maladroitement au gouté de l'interdit, pour nous entrainer, tous comme nous sommes, dans cette pénible vie au destin incertain, remplie d'affrontement, de désolation, de bassesses et de cruautés. Si par convenance, la femme, l'héritière, doit reconnaître ses tors d'avoir été à l'origine de la répudiation des hommes à qui Dieu avait pourtant promis une meilleure existence, paisible et éternelle en son vaste Paradis, sa gaucherie accentuée par le susurrement du diable, nous a, par malchance, sanctionné en nous offrant comme gite une terre dont les entrailles sont en flammes, et qui enflamment depuis les coeurs de ses hôtes. Nous sommes tenus d'adorer, de vénérer et d'implorer le Tout Puissant, pour un retour rédempteur et méritoire. Il suffit de bien se tenir, instaurer une justice et une paix durable sans distinction de race, ni de sexe. Cependant, ils ne peuvent en bénéficier que «les plus humbles parmi nous». Certaines femmes, celles qui font la une de la presse et Dieu sait qu'elles ne sont pas des moindres, continuent d'accueillir cette journée avec une attention beaucoup plus festive que revendicative, avec véhémence et joie à la fois. Elles l'ont accueilli cette saison avec une double consécration. L'opportunité de marquer son adhésion aux aménagements survenus récemment dans la révision constitutionnelle, dans le but de rechercher probablement à travers les rencontres prévues à l'occasion, la forme idoine de leurs applications dans le dispositif juridique national et de l'autre s'offrir le luxe de se distinguer, ne serait-ce que pour un moment, en s'appropriant l'intemporalité. C'est regrettable de constater que cette catégorie spécifique de femme en Algérie se plie encore aux pourvoyeuses du concept de femme-objet. Qui quémande ses droits aux prix de la concomitance et du quota. Une attitude purement occidentale, qui n'a pas encore trouvé d'issue pour une véritable ascension vers la dualité de l'homme. Les salons de beauté et ce qui s'ensuit qui se tiennent à chaque occasion est une manière de réduire l'espace «être» de la femme. S'il était du moins accompagné d'un rayon de production intellectuelle, d'artisanat, d'ingéniosité technologique ou de conférences d'universitaires sur la situation de la femme dans les trois mondes. Non encore déliée des préjugés longtemps entretenues par la colonisation et reconduit à travers ce type de manifestations consacrant l'idée de l'infériorité des indigènes, femme, homme et leurs progénitures confondus, certains initiateurs persistent, encouragés par des mercantiles écervelés parquent la femme algérienne dans ce concept purement chrétien. S'il ne serait pas plutôt crétin dans son essence. Celui d'en faire un objet de jouissance, dont la portée tient toujours la route. Même les partis islamistes s'en mêlent et fêtent la journée... Le prophète (QSSSL) et la libération de la femme Par la voix de nos illustres théologiens, du moins les plus avertis, l'histoire de l'islam est porteuse de valeurs instaurant dés son avènement le droit de la femme. Avec la naissance de notre prophète la lueur Divine étendra sa lumière sur sa libération. Le Coran, puis les paroles du prophète qui le traduisent consacreront ce statut. L'islam est parfait, c'est le mauvais usage qu'en font certains «musulmans», qui le dévalorise aux regards croisés des occidentaux. Lesquels, fort de leur véto pesant et éternel, nous imposent leurs visions erronées de notre propre ethnie. Epris d'intentions occultes, tels des missionnaires des temps nouveaux. Il n'est inscrit nulle part, dans aucun verset ou sourate du Coran, l'existence d'un soupçon de différence entre les hommes et les femmes. Ils sont de la même nature et spiritualité, nés du souffle Divin pour le servir ici bas, dans la dignité, la loyauté et la vérité. La femme ne souffre d'aucune réprimande pour avoir entrainé la chute d'Adam, elle est au contraire porteuse de la vie. Et cette qualité lui confère un statut particulier. Elle a les mêmes droits, devoirs et responsabilités que l'homme, puisqu'elle répondra seule, au même titre que l'homme, face à Dieu au jugement dernier, de ces actes. Il est totalement faux de croire qu'en islam les hommes sont supérieurs aux femmes. C'est des lectures erronées de notre religion. Ce qui distingue les uns des autres, ce n'est surement pas la supériorité, c'est la piété, la droiture, le respect d'autrui, la générosité, le respect de la vérité, sans avoir recours ni à la race, ni à la couleur et encore moins à la richesse. La seule richesse est l'amour de Dieu et de son prophète (QSSSL). Dans la tradition authentique rapportée par Al-Bukhari et Muslim, les propos du prophète (QSSSL) résument en fait le degré de respect qu'en devrait avoir à d'égard de la femme. Il est dit: qu'«un homme vint au Prophète Muhammad et demanda: «Qui, parmi les gens, a en priorité le droit que je sois un bon compagnon pour lui ?-Ta mère, lui répondit le Prophète (QLSSL). Puis qui ensuite ?, reprit l'homme. -Ta mère. Puis qui ensuite? - Ta mère. Puis qui ensuite?- Ton père.». Pour affirmer que l'amour et la compassion portée par l'enfant envers sa mère est trois fois plus élevée que celle accordée au père. Ce n'est surement pas une discrimination envers les hommes, mais, tout simplement une reconnaissance pour l'avoir porté dans son ventre avec peine, enfanté avec douleur, et allaité pendant de longs mois sans relâche, ni dédain et sans contre partie. Les occidentales refusent aujourd'hui, pour maintenir leur silhouette de femme-objet, d'allaiter même leurs enfants. Elles refusent de les porter et préfèrent les fabriquer, non les couver naturellement, mais dans des boxes comme des OGM. La fête de la femme,et la seconde mort du prophète (QSSSL)! Nous avons assisté durant l'année 2009 à un phénomène révélateur à plus d'un titre de la crise que couvent notre société. Il est inconcevable qu'il puisse y avoir une idéologisation aussi impromptue, qu'abjecte qu'elle puisse paraître, qui s'accroupie dans un geste révérenciel, sans en mesurer l'offense qu'elle renvoie, aux concepts occidentaux pourtant impropres à notre consommation spirituelle et à l'éducation de nos enfants, à un moment où nous devrions plutôt relever le front et élever tout haut notre ancestrale appartenance aux profondes racines amazigh et arabo-musulmanes. L'acte est plus qu'une infamie.C'est une rupture monstrueuse dans les échelles de valeurs qui échafaudent la construction de notre jeune nation. Celles pour lesquelles s'est battu le million et demi de martyrs et encore plus les survivants pour la renaissance de notre «Ouma». C'est pire qu'une insulte à toutes leurs mémoires. Peut-on accepter de reléguer au dernier rang, la consécration d'un événement aussi important que toutes les festivités réunies au monde quelques soit leurs significations sur la terre d'Adam, qu'est le reflet de notre société, en la fête d'El Maoulid Enabaoui Eccharif, la naissance de notre prophète Mohamed (QSSSL), pour la devancer maladroitement ou par de mesquins desseins, d'une occasion loin d'être la notre, que même la presse étrangère n'a même pas daigné lui consacrer ne serait-ce qu'une ligne pousse à une profonde méditation sur l'avenir du pays. La journée internationale de la femme a crevé, l'espace d'une demi-heure, l'écran de notre médiocre «unique», l'orpheline, comme s'amusent subrepticement à l'appeler nos jeunots qui face à la pauvreté de ses performances ne cessent de zapper pour la fuir, tels des haraga du virtuel, faute de lui trouver un qualificatif qui sied à sa désolante stature, dépassant tout entendement. Le taux d'antenne alloué à l'information sur les activités relatives à la femme, en passant par des extraits du discours du président de la république à l'occasion pour justifier surement le protocole qui lui est imputé, accoutré d'images aussi méditatives que les précédentes sur l'avenir des générations futures, n'a pratiquement rien laissé au couronnement de la décadence humaine. Celle des temps nouveaux, d'un moment ou l'absolue et de la rupture des philosophies, remplace celle qui a vue venir au monde l'ultime, l'unique, le préféré et le dernier des envoyés de Dieu. A se demander, si vraiment nous sommes un peuple d'obédience musulmane ou tout au contraire sous l'emprise d'athées non avoués qui décident comme bon leurs semble de l'idéologie à pourvoir au nom de «l'universalité». Tenter de récupérer, le lendemain par la télé, cet affront fait à ce qu'il y a de plus précieux pour l'ensemble des musulmans, est chose consumée qui vient trop tard. Elle mérite des sanctions, et tout mutisme est complice. C'est ce que nous avions vécu l'an dernier. Deux événements se sont croisés, la célébration de la journée de la femme et la naissance du prophète. La première a étrangement pris le dessus sur la seconde. De quoi se retourner et faire un demi-tour vers les abimes_le monde d'ici est à l'envers. Comme il l'est pour l'ensemble des valeurs nationales. Le 8 mai 45 passe après le 1 mai, fête communiste. On baptise une rue au nom d'Henri Dunant, ex-colon, et en occulte Ziari et les massacrés de mai 45...Cette année, heureusement que les deux événements ne coïncident pas. Cependant, comme il est d'usage, même dans les administrations et les institutions de l'Etat, la prime est donnée aux festifs instants, par les chefs, pour humer les parfums de leurs subalternes. Manière de passer le temps. A ce titre, à quoi pouvait servir un thème aussi anachronique, qu'hors champ dans les priorités du moment même relatif à la dite question de la femme. Comment ose-t-on reléguer des questions aussi importantes qu'incontournables, comme la grève des enseignants, celle des praticiens de la santé, l'état de délabrement dans les communes et wilaya et bien d'autres sujets aussi urgents les uns que les autres. Piégé, le conseil de la nation s'est livré à faire valoir un sujet qui ne nous concerne ni de pré ni de loin, ceci relève vraiment de l'ignorance ou de la bêtise. L'image de la femme dans les médias est encore, et Dieu nous en préserve, saine. La notre ne s'est pas encore dénudée pour servir d'appâts aux appétits insatiables du mercantilisme béant. La France en souffre énormément, tête de liste européenne. La vulgarité et l'indécence avec laquelle la femme est traitée, défit les règles du respect de la valeur humaine. Elle nous renvoi incontestablement aux âges obscurs. Les politiques s'en mêlent et les groupes parlementaires exigent des enquêtes pour atténuer le mal. Sous couvert de la liberté artistique, l'image de la femme désabusée est partout, dans les bus, les bouches de métro, les magazines, la télé, l'internet et pire encore à la télévision. Elle sert à vendre de l'agro-alimentaire, des véhicules, des serviettes, et elle défile pour vendre des vêtements. C'est la femme-objet par excellence. Elle concoure pour postuler au poste de la femme beauté écervelée. Tous les ingrédients sont réunis pour la réduire au plus bas fond de l'humanité, sans qu'il ne soit nécessaire d'évoquer le reste des affres insolentes qu'elle subit volontairement. Le Maroc et l'Egypte suivent le courant comme d'usage. Ils s'identifient à leur modèle. Ils adhèrent aux concepts réducteurs et appellent aujourd'hui la communauté à y remédier. Ils organisent des rencontres sous couvert du FNUAP pour mesurer, sans le savoir, leur degré de vulnérabilité et servir de témoin pour ouvrir la voie aux futurs mercantilistes. La mondialisation oblige ! Des commissions sont installées, des chartes sont élaborées et des directives sont données pour améliorer soit disant l'image de la femme dans les médias. C'est au Caire que la femme arabe est incorporée, par le bais de l'union des journalistes arabes. Celles-ci s'inspirent de la charte marocaine et la suite des événements ne dépendra que de notre volonté d'imposer notre modèle. L'Algérie est exempte de ces mœurs débridés. Elle conserve, malgré les aléas et les influences néfastes, encouragées par ce type de manifestations inconscientes, sa prestance d'être un pays musulman et fière de l'être. Ceci est également un choix. Quiconque souhaite le contraire, il n'a qu'à le déclarer, le droit au culte est consacré. Seule l'allégeance aveugle est à bannir, car elle demeure l'opium du peuple et le frein de son évolution. Il serait plus commode de réfléchir trois fois avant de s'engouffrer dans des thèmes incultes et mal placés. La femme n'est que l'avenir d'elle-même A méditer attentivement sur l'éventail des produits et des services exposés durant le salon organisé à l'occasion de la fête de la femme, intitulé jouvençal, étrange rappel à la jeunesse ou au mythe de la fontaine de jouvence, du rajeunissement. Les organisateurs n'ont fait que la cantonner encore une fois sans pour autant faire l'effort d'étendre leur concept à d'autres horizons, à l'idée de la femme-objet portée depuis des siècles par les croisés. Idée chère aux tenants de la pensée dite universaliste. Sur toute la gamme des produits proposés, nos serveurs asservis, agents de services des grands laboratoires, notamment Roc, Neutrogena, Clean& Clear, Uriage, Mustella, Colgate, Palmolive, Maryline, Bourjois et bien d'autres produits qui éclipsent le peux de pate molle concocter chez nous, n'ont fait que révéler le dictat des produits étrangers et exalter de facto l'incapacité local à se distinguer par un produit même de basse facture. Sous l'égide du ministère délégué chargé de la famille et de la condition féminine que s'est ouvert cette espace de la rectitude. Un espace aussi réducteur qu'épaissi, qui ne fait qu'asservir la femme au servage de la beauté et du narcissisme. Et l'événement continue par l'aridité du programme alloué à la famille algérienne. Pour quel type de famille notre ministre déléguée patauge-elle? Aucun projet en vue, uniquement des chiffres et du management de projet pour offrir aux femmes le statut de bons employées assidues qui ne souhaitent qu'accéder qu'aux rangs de patronnes, députés, ministres et consorts. La question de la famille reste en suspens. On ne lit que ceci: «plus de 50% de l'effectif universitaire, plus de 60% de l'effectif médical, plus de 30% des magistrats et plus de 55% de l'effectif des journalistes. Au parlement les femmes qui représentent 07% des élus ont marque par leur présence et participation les débats et les discussions autour de projets de loi importants et sensibles». Ou bien encore cela: «70 % des familles en Algérie sont de nature nucléaire. 30,8 % de la population ont moins de 14 ans et les jeunes de moins de 30 ans représentent 61.7 %, l'espérance de vie passe à 75 ans et le chômage est évalué à 15.3%... la scolarité des filles, sur l'année scolaire 2004-2005, était de 49,03% au primaire, 57,73 % au lycée et 55,80 à l'université. Le taux d'analphabètes a baissé à 21%. En 2003, 43,35% des stagiaires dans les centres de formation sont des filles. Sur le plan de la santé, 80 % des femmes accouchent dans les hôpitaux et avec le même taux pour le suivi prénatal. Le taux de mortalité est, quant à lui, en nette régression, il est passé de 174 décès pour 100 000 habitants en 1996 à 96,80 pour 100 000 en 2005. 97,1% des nouveau-nés ont un carnet de santé. L'évolution de la femme algérienne se concrétise dans tous les domaines, notamment économique. Ainsi, en 2001, 14,18 % des travailleurs sont des femmes. En 2005, elles sont 1 400 000 travailleuses. Elle citera aussi les nouveaux mécanismes introduits par les pouvoirs publics, qui offrent des opportunités aux femmes de s'installer à leur compte, tels notamment l'Ansej, l'ADS, la Cnac, l'Angem, le CPE.». Un discours numériquement creux, qui n'entrevoit aucune espérance de vie meilleure quand à la typologie de la famille et l'avenir d'une nation basée sur une idéologisation claire. Pour conclure sur l'abolition de cette journée On libérera la femme le jour ou elle ne sera plus sujet, mais partie intégrante du processus de pensée de l'homme. Ne plus imaginer le développement, la politique, la vie en général sans qu'elle soit présentée comme un obstacle. Ce sont les pensées rétrogrades qui circonscrivent la femme comme une phénoménologie, une pathologie sociale à traiter. Si on peut être fier d'avoir, à titre d'exemple, 11 161 policières qui veillent sur la sureté et l'intégrité de nos femmes. Ces femmes en bleu, qui égaillent par leur présence les carrefours, l'atmosphère et apaisent les colères qu'engendrent les pénibles tronçons routiers que nous subissant quotidiennement. On peut également être fier d'avoir dans tous les secteurs confondus des femmes intelligentes, dévouées à leur service et perfectionnistes dans leurs tâches, qui rehaussent par leur travail et acharnement l'économie nationale. Ces institutrices fidèles aux principes de l'éducation, mères et enseignantes, qui se sacrifient pour modeler nos enfants et les protéger des aléas de l'incohérence. Fier de ces médecins, spécialistes et infirmières, aux blouses blanches, sillonnant les halls des hôpitaux dans leur quêtes incessante d'apaiser les douleurs et les souffrances. Si du point de vue occidental, la femme musulmane est une icône opprimée, la leur n'est autre qu'une image désabusée. Se sont toujours les mêmes, qui aujourd'hui s'évertuent de nous donner des leçons de conduite, nous montrent le chemin du progrès et nous apprennent à bien se tenir pour réussir l'examen d'ascension à la lumière, l'universalité à dimension variable. Ceux-là même, qui nous ont, pas plus tard qu'hier, freinés dans notre évolution naturelle, spolié, exproprié, cantonné dans des espaces étroits, massacré au nom de la même universalité pour avoir été de mauvais élèves. Ce qu'ils nous proposent n'est que le reflet de leurs échecs, leurs liberticides, l'outrageantes atteintes aux valeurs de Dieu, aux lois naturelles, comme ils préfèrent le penser. Ils n'ont de champ d'expérimentation que cette plèbe du troisième échelon, ces ex-indigènes, qui ne se gênent nullement à s'en servir comme dociles cobayes, demeurant encore à leurs yeux des obscurantistes. Le tiers monde, voie de développement, émergeant, des qualificatifs adoucissant pour nous soudoyer et soutirer les dividendes de leurs sales besognes. Sous couvert d'organismes internationaux agissant au nom de l'humanité, servant les puissances du monde et leurs lobbys planétaires, ils nous imposent leurs dictats, à l'heure ou nous autres applaudissant bêtement et sans vergogne. Quelle désolation... la colonisation est encore là..c'est la justice et la justesse qui font défaut !!! * Président de la fondation du 8 mai 45 |