Le président de la FAF, Walid Sadi, effectue actuellement une véritable course contre la montre pour la nomination d'un nouvel entraîneur national. Deux techniciens étrangers tiennent la corde. Le Bosniaque Vladimir Petkovic, l'ancien sélectionneur de la Suisse, et le Portugais José Peseiro, qui vient de mettre fin à sa collaboration avec la fédération du Nigeria. Selon les dernières informations, on a appris que le président de la FAF s'est déplacé en Suisse pour entamer les négociations avec Vladimir Petkovic et discuter sur le salaire, la durée du contrat et les objectifs. Mais selon certaines sources, Vladimir Petkovic a posé une condition plus ou moins surprenante. Ce qui pourrait compromettre la venue du technicien bosniaque. On croit savoir que ce dernier aurait exigé de ramener avec lui son staff, alors que la FAF souhaite la présence d'un adjoint algérien. Walid Sadi parviendra-t-il à convaincre Petkovic ?

Une chose est sûre, l'ancien sélectionneur de la Suisse est fortement pressenti pour driver l'EN au moment où les rumeurs vont bon train ici et là. Il semble qu'avec Vladimir Petkovic, les négociations se poursuivent et qu'il devrait donner sa réponse définitive hier avant la tenue de la réunion du bureau fédéral qui annoncera officiellement le nom du futur sélectionneur national. Pour José Peseiro, la FAF attend également sa réponse à propos des conditions d'un éventuel contrat. Les chances des deux entraîneurs en question semblent équilibrées en attendant la confirmation. L'indécision plane toujours en attendant la décision finale du président de la FAF qui ne veut pas se précipiter afin d'éviter les erreurs du passé surtout que la FAF ne doit absolument pas se tromper de choix. Le suspense perdure en attendant la réunion du bureau fédéral, prévue initialement le 15 février et reportée à aujourd'hui, pour l'annonce officielle du nouveau coach et connaître l'épilogue de ce feuilleton. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui se demandent sur le dénouement du bras de fer FAF-Djamel Belmadi. La démarche relative à la succession de l'ex-sélectionneur national signifie clairement que la page de Djamel Belmadi a été bel et bien tournée depuis belle lurette. Après la déroute de la CAN, le président de la FAF a annoncé la fin du contrat du désormais ex-coach national, assortie de trois mois d'indemnités. Mais Djamel Belmadi exige le respect des termes dudit contrat et menace de saisir les instances internationales. Du côté de Delly Ibrahim, la FAF a maintenu sa position et elle est prête, selon notre source, à défendre ses intérêts devant la FIFA avec ‘'de solides arguments en sa possession'', dit-on.