De long en large et du nord au sud, le réseau routier intra muros est dans un état lamentable, au plus grand dam des automobilistes comme des piétons. Et avec les dernières chutes de pluie, la situation va de mal en pis.

En effet, en dépit des ressources financières colossales consacrées depuis plusieurs années au secteur des travaux publics, l'état des routes à l'intérieur du périmètre urbain et suburbain de la ville de Tiaret reste plus que médiocre, au vu des multiples ornières et autres nids de poules d'autruche qui font leur apparition aux quatre coins de la ville. Le tronçon menant du siège de la radio locale jusqu'à La place «Regina », point névralgique en matière de circulation automobile, est en chantier obligeant les automobilistes à de grands détours. Toutes les routes de la ville se dégradent à vue d'œil, au point que certains quartiers deviennent carrément impraticables. C'est le cas notamment des axes routiers menant aux quartiers de la partie méridionale de la ville, avec parfois des «nids d'autruche», coupant carrément la chaussée en travers. Certaines chaussées communiquant avec les plus grands ensembles d'habitat de la ville sont dans un état tel que les automobilistes sont souvent obligés de monter carrément sur le trottoir pour ménager leurs véhicules. Mais selon les responsables locaux en charge du secteur des travaux publics, c'est surtout l'absence d'entreprises qualifiées pour la réalisation de ces travaux qui est à l'origine de ces vices qui remontent très vite à la surface. «Même les entreprises ramenées de très loin pour retaper nos routes ne répondent pas à nos attentes», reconnaît un ingénieur à la direction des travaux publics.

L'absence de signalisation horizontale et verticale vient compliquer la donne, sans parler des feux tricolores qui ont... perdu le nord depuis longtemps. Pratiquement tous les feux tricolores sont hors-service, désorientant les automobilistes qui ne cessent de dénoncer cette situation.