Pas moins de 800 familles vivant dans des conditions précaires au quartier Ras El Aïn seront relogées dans les tout prochains jours. Cette seconde phase d'intervention fait suite au relogement de plus de 1.300 familles il y a quelques mois dans le pôle urbain de Oued Tlélat, ce qui portera le nombre global de logements distribués au profit des familles de Ras El Aïn à 2 100. Cette étape marque un espoir concret pour les habitants d'Oran, en particulier ceux vivant dans des cités précaires et ceux touchés par la crise du logement. Cette réalisation témoigne de l'engagement sans faille des autorités locales à résoudre les problèmes de logement et à améliorer la qualité de vie de la population.

La première phase de relogement effectuée en octobre dernier a été qualifiée d'historique. Elle a touché plus de 1.300 familles après des décennies de conditions de vie éprouvantes, dans des conditions déplorables au sein du bidonville de Ras El Aïn, commune d'Oran. L'éradication de ce bidonville figurait parmi les priorités majeures des autorités locales. Cette opération a été toutefois l'une des plus complexes à mettre en œuvre en raison de l'ampleur de l'extension de ce point noir urbain. Elle a suscité l'attention soutenue des autorités, notamment en raison de l'augmentation constante de la population, à chaque recensement, due aux agissements de certains opportunistes et aux pratiques détournées. L'opération de relogement avait été reportée à plusieurs reprises, dans le but de donner le temps nécessaire aux services concernés pour étudier minutieusement chaque dossier, et ainsi écarter tout risque d'opportunisme.

Ces facteurs ont incité les autorités à mettre en place des cellules et des commissions sous la supervision du wali, en coordination étroite avec les comités de quartier. Cette action s'inscrit dans une volonté de réguler l'urbanisation, de mettre un terme à la croissance anarchique de ce quartier, et d'améliorer les conditions de vie des habitants. Les familles bénéficiaires ont bénéficié de logements décents dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire (RHP).

Dans le même cadre, des centaines de recours ont été déposés et ont été étudiés avec transparence par les services compétents.

La réussite de ce programme de logement démontre la volonté des autorités locales de collaborer étroitement avec les différentes parties prenantes pour créer un environnement propice à la croissance et au développement.