« Le Recensement général de l'agriculture dans sa troisième édition, que le ministère de l'Agriculture a lancé dimanche dans sa phase pilote, intervient 22 ans après l'achèvement du dernier recensement général du secteur »,

a déclaré, hier lundi, le directeur des systèmes d'information au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Tifouri.

Cette opération pilote a pour objectif d'évaluer le plan opérationnel élaboré par le comité technique sur le terrain, en vue de s'assurer de son efficacité et des moyens humains et techniques mobilisés à cet effet, avant sa généralisation lors du recensement général de l'agriculture, qui concernera toutes les régions du pays.

Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Mohamed Tifouri a expliqué que le secteur agricole a «connu de grands développements et transformations depuis 2001, que ce soit en termes d'expansion des surfaces agricoles, d'introduction de nouveaux produits, ou encore en termes d'utilisation de l'eau et d'irrigation d'appoint». Et d'ajouter ajoutant que «cela nécessite de connaître avec précision la réalité du secteur agricole en Algérie à travers des données précises qui reflètent la vraie voie à suivre», a-t-il souligné.

L'invité de la Radio est également revenu sur les axes les plus importants du questionnaire spécifié dans la phase de modélisation, qui comprend six wilayas dans diverses régions du pays, comme Adrar et Tipaza. «Une phase qui durera 15 jours et comprendra la connaissance la plus précise possible des investissements agricoles, des types de cultures utilisées, qu'elles soient permanentes ou saisonnières, de la façon dont elles sont arrosées, la façon dont l'eau est utilisée et stockée, le nombre et les types de bétail et de tout ce qui concerne l'environnement des investisseurs agricoles», a-t-il précisé. Le représentant du département de l'agriculture a encore souligné que l'objectif de la phase pilote «est d'ajuster le questionnaire et de tester la méthodologie afin de préparer le recensement général, qui touchera toutes les wilayas du pays».

Toujours dans ce même contexte, le directeur des systèmes d'information au ministère de l'Agriculture a expliqué que les «technologies de l'information et de la communication dans le modèle statistique» seront utilisées, avec une expérimentation du traitement en temps réel des informations issues du recensement», soulignant qu'une importance accrue est accordée à la compréhension unifiée des questionnaires adressés aux agriculteurs de tout le pays, quel que soit leur localisation».

L'hôte de la Radio a également évoqué «l'importance des données qui découleront du recensement général, sur la base desquelles des politiques agricoles modernes seront adoptées en partenariat avec l'Agence spatiale algérienne et les centres de recherche scientifique, qui restent au service des agriculteurs et prennent en compte les spécificités des différentes régions du pays», a-t-il indiqué.