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Après avoir surmonté les
difficultés vécues en 2020 / 2021, notamment, les entreprises en activité dans
la filière de l'électroménager affichent toute leur vitalité. La production
nationale dans le secteur électroménager couvre près de 83% des besoins du
marché local, a indiqué jeudi dernier, le ministre de l'Industrie et de la
Production pharmaceutique, Ali Aoun. Durant ces deux
dernières années, la filière de l'électroménager a augmenté considérablement
ses capacités de production, réussissant à couvrir près de 83% des besoins du
marché local, a précisé M. Aoun, dans une allocution lue en son nom par la
directrice générale du Développement industriel au ministère, Amel Allam, à l'occasion de l'ouverture de la 2e édition du
Salon international de l'électroménager, qui se poursuivra jusqu'au 19 février,
et rassemble 22 exposants, selon les organisateurs, qui prévoient une affluence
de plus de 45.000 visiteurs. Mieux encore, cette dynamique a permis à
certaines entreprises du secteur d'exporter vers des pays africains et
européens, a-t-il poursuivi. Relevant le rôle de cette
filière dans la création d'emplois directs et la densification du tissu
industriel national, il a affirmé le «développement significatif» de cette
industrie en termes de qualité, conformément aux exigences du marché mondial,
mais aussi à celles du consommateur algérien, de plus en plus soucieux
d'acquérir des produits de qualité conformes aux normes internationales, a
ajouté le ministre. D'après les chiffres avancés dans l'allocution du ministre,
le secteur privé domine avec 87% des entreprises activant dans cette filière.
M. Aoun a souligné que son département ministériel veillait à accompagner les
opérateurs économiques, activant dans ce domaine, en encadrant la filière et en
permettant aux acteurs de bénéficier de mesures incitatives en vue d'augmenter
le taux d'intégration national. Rappelant les efforts déployés pour créer un
environnement propice à l'investissement et favorisant le développement de la
production locale et les exportations, notamment à la faveur de la promulgation
de la nouvelle Loi sur l'Investissement et de ses décrets exécutifs, M. Aoun a
également mis en exergue le développement qui s'est opéré dans le secteur
bancaire, avec l'ouverture de banques algériennes dans des pays africains, qui
serviront de plateformes pour l'accompagnement des entreprises algériennes
exportatrices, notamment dans le secteur électroménager.
Promouvoir la compétitivité du secteur pharmaceutique Le ministre a, par ailleurs, souligné l'importance de ce salon, qui se veut une plateforme pour la promotion de cette industrie et l'encouragement de la production nationale et de l'accès aux marchés étrangers. Sur un autre plan, le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique a, par la même occasion, mis l'accent sur l'importance de renforcer la présence des produits pharmaceutiques nationaux sur les marchés étrangers, notamment africains, et de promouvoir la compétitivité du secteur à l'échelle internationale. Dans une allocution prononcée en son nom par le directeur de la Promotion de la production pharmaceutique au ministère, Réda Belkacemi, lors des travaux de la 18e édition du Salon international de la Pharmacie en Algérie (SIPHAL 2024), organisée sous le thème «Enjeux de l'internationalisation de l'Industrie pharmaceutique algérienne», M. Aoun a fait savoir que «la stratégie de renforcement de la production pharmaceutique nationale a permis la création d'un tissu industriel dense et diversifié jouissant de capacités de production considérables dont certaines ne sont pas suffisamment exploitées d'où la nécessité de s'ouvrir aux marchés continentaux et internationaux». Évoquant le développement du secteur, ces dernières années, le ministre a rappelé l'expérience COVID-19 qui a permis à l'Algérie de «développer une production pharmaceutique locale en vue de faire face à l'embargo industriel imposé par les grands pays producteurs en fermant leurs frontières». Cette démarche s'inscrit dans le cadre de «la consécration de notre souveraineté pharmaceutique», a fait savoir le ministre, relevant que, grâce à son tissu industriel et l'engagement des 203 opérateurs pharmaceutiques locaux, l'Algérie a pu relever le défi de la Covid-19 et assurer une large couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques. Et d'ajouter que ces efforts sont renforcés, de plus en plus, par une profonde conviction de la nécessité de développer la production pharmaceutique qui est devenue un secteur stratégique sur décision des hautes autorités du pays en vue de la diversification économique du pays. M. Aoun a indiqué que SIPHAL, «est devenu désormais un rendez-vous majeur pour la pharmacie et la production pharmaceutique en Algérie et en Afrique», et que sa réussite «insufflera une nouvelle dynamique pour la conclusion de partenariats bénéfiques et le renforcement des efforts visant à encourager l'exportation». Aussi, il s'est félicité des thèmes prévus dans le cadre du programme de ce Salon, notamment celui des défis logistiques liés à l'exportation, qui permettront aux producteurs algériens de collaborer avec les entreprises activant dans le secteur et de parvenir à des solutions innovantes à ces défis de nature à promouvoir la place des produits pharmaceutiques algériens sur les marchés internationaux. |
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