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A moins de quatre semaines du
mois de Ramadan, la mercuriale affiche des voyants plutôt au vert avec des prix
affichés globalement abordables mais surtout avec des approvisionnements des
marchés en produits divers réguliers et en quantités suffisantes.
Garantir une distribution rationnelle et un approvisionnement continu des marchés afin de préserver l'équilibre du pouvoir d'achat en cette période particulière est justement le défi principal auquel se sont attelés à relever, il y a plusieurs jours déjà, les services de la Direction du commerce. Mais rien n'est encore acquis, et au fur et à mesure que le mois sacré approche, le risque d'assister une fois de plus à une flambée des prix deviendra de plus en plus réel. Mais pour l'heure, les marchés restent globalement stables en affichant des prix à la portée de toutes les bourses. Au marché des Glycines à Maraval, par exemple, excepté certaines variétés de légumes de hors saison, la majorité des produits sont affichés à des prix qualifiés abordables. C'est le cas par exemple de la pomme de terre affichée à des prix variant, selon la qualité et le calibre, entre 40 et 80 dinars le kilo. La carotte est également au même niveau. Le prix du chou-fleur pour sa part ne dépasse pas les 50 dinars pour le kilo, alors que certains commerçants n'hésitent pas à le proposer à seulement 40 dinars. D'autres produits comme l'oignon et l'aubergine sont proposés à 100 DA le kilo, alors que la courgette et l'artichaut sont cédés respectivement contre 100 et 120 dinars le kilo. En revanche, les petits poids dépassent les 200 dinars le kilo et peuvent même atteindre les 250 dinars pour la qualité supérieure. Idem pour le poivron dont les prix commencent à partir de 100 DA pour atteindre un prix maximal de 160 dinars, sauf pour les poivrons rouges qui en général ne sont pas cédés au-dessous des 200 dinars le kilo. S'agissant des fruits, les prix des dates commencent à partir de 300 dinars le kilo pour atteindre les 500 dinars pour la qualité supérieure. La banane quant à elle se stabilise entre 300 et 350 dinars le kilo alors que l'orange est cédée entre 150 et 200 dinars le kilo. Par ailleurs, le marché des viandes rouges et blanches demeure toujours sous tension avec des prix jugés «hors de portée» par les petites bourses. La viande ovine est ainsi affichée à 2.600 dinars le kilogramme, tandis que la viande bovine est rarement en dessous des 2.500 dinars. Le poulet est pour sa part entre 400 et 450 dinars le kilo. Pour maintenir une certaine stabilité des prix à l'approche du mois de jeûne, les services de la Direction du commerce de la wilaya d'Oran vont devoir mettre les bouchées doubles pour veiller à l'application des mesures spéciales déjà adoptées. Ces mesures, rappelle-t-on, s'articulent autour de trois axes principaux: la création d'un vaste réseau de distribution de produits de consommation, l'ouverture de marchés de la miséricorde au niveau de chacune des 9 daïras de la wilaya en plus de l'augmentation de l'offre de produits de première nécessité dits subventionnés. Plusieurs produits de première nécessité à l'instar de la farine et de la semoule, du lait et ses dérivés ainsi que des viandes rouges et blanches doivent, à la faveur de ces mesures, faire l'objet d'une augmentation conséquente de l'offre au niveau des marchés locaux de la wilaya afin de répondre à l'augmentation de la demande attendue durant le mois sacré. Des mesures qui, souligne-t-on, interviennent dans le cadre d'un vaste dispositif qui prévoit également un contrôle permanent, déjà lancé, de l'ensemble du réseau de production et de distribution de ces produits, avec comme objectif ultime, veiller «à maintenir les prix à des niveaux cléments» et à la portée de tous. |
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