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Le Délégué national aux risques majeurs
au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, le Dr Abdelhamid Afra, a révélé, hier mardi, que les risques de catastrophes
coûtent au Trésor public environ 35 milliards de dinars par an, ce qui
nécessite une révision complète du système législatif pour les risques majeurs.
« Le nouveau projet de loi, qui inclut les règles de prévention, d'intervention
et de réduction des risques de catastrophe, permettra de passer d'une approche
réactive et de gestion de crise à une approche prospective plus efficace et
moins coûteuse », a soutenu M. Afra lors de son
passage à l'émission « l'invité du matin » de la chaîne Radio 1. Ajoutant que «
la décision d'élaborer une nouvelle loi relative à une révision complète du
système législatif pour les risques majeurs a été prise après une série de
réunions, de discussions et de consultations, en coordination avec toutes les
parties concernées, y compris des chercheurs universitaires et la société
civile, en plus du secteur privé et de tous les secteurs ministériels concernés
». Dans ce sillage, il a indiqué que « les travaux ont débuté en mars 2021
après l'organisation d'un forum national qui a connu la participation de plus
de 300 experts, ce qui a permis de formuler de nombreuses recommandations,
notamment la révision de la loi 20-04 relative à la prévention des risques
majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable
». Et, dans le même contexte, l'intervenant a relevé qu'« un groupe de travail
composé de divers experts a également été mis en place;
ils ont d'abord préparé un avant-projet pour réviser les dispositions de la loi
sur la prévention des dangers majeurs, mais finalement, il a été décidé
d'élaborer une nouvelle loi qui comprend 35 nouveaux articles ». Tout en
soulignant que « la nouvelle loi a été élaborée en consultation et en
partenariat, ainsi qu'avec la contribution de nombreux experts, conformément au
nouveau Cadre de Sendai, qui a proposé une nouvelle approche et vision qui
passe de la gestion des catastrophes à la gestion des risques de catastrophe
dans le but d'atténuer et de réduire les dommages».
Intempéries : 47 personnes secourues et des routes fermées Notant que le nord du pays reste marqué par des intempéries qui maintiennent en alerte les services de la protection civile, les services de sécurité et le secteur des travaux publics. Hier mardi, un communiqué de la protection civile a fait état du sauvetage de quarante-sept (47) personnes en situation de danger suite aux intempéries enregistrées ces dernières 24 heures, dans des interventions opérées dans les wilayas de M'sila et Ouled Djellal. Les unités d'intervention de la protection civile ont effectué, en outre, plusieurs opérations d'épuisement et de pompage des eaux pluviales infiltrées à l'intérieur d'habitations ou stagnant sur des axes routiers au niveau de plusieurs wilayas, ajoute la même source. Les services de la protection civile ont procédé, ainsi, au dégagement de 11 moyens de locomotion (5 véhicules légers, 2 bus de transport de voyageurs et 4 camions) bloqués suite à la montée du niveau des eaux à travers les wilayas de M'sila, Oum El Bouaghi et Ouled Djellal, précise-t-on. Les intempéries ont, également, provoqué des effondrements dans les wilayas de Constantine, Khenchela et Biskra, où une femme a été blessée suite à l'effondrement du toit d'une habitation précaire dans la commune de Biskra, indique le même communiqué. La Gendarmerie nationale, qui appelle les automobilistes à la prudence dans leurs déplacements, signale à travers son site ?Tariki' que plusieurs routes ont été coupées ou connaissent des perturbations de la circulation dans ces régions touchées par de fortes précipitations ces dernières 24h. A l'exemple de la RN 46, reliant M'sila à Ouled Djellal, qui a été coupée à la circulation au niveau de la sortie sud de la commune de Boussaada à la suite de la montée des eaux. Même topo pour la RN 89 entre M'sila et Djelfa, où la circulation est très difficile sur le tronçon reliant les communes El Hamel et Aïn El Melh, selon la même source. Ainsi que la RN 45 coupée à la circulation sur le tronçon reliant les wilayas de M'sila et Bordj Bou Arréridj. |
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