Faisant partie de la première corporation de la
presse de la période post-indépendance, le
journaliste Amar Abbas, est décédé mercredi à Oran des suites d'une maladie. En
retraite depuis quelque temps, le défunt avait quitté le monde de la presse
écrite comme il l'avait rejoint, en gentleman, pour se consacrer à sa vie
familiale après une carrière riche de plus cinquante ans de métier. D'abord
journaliste au journal «El Moudjahid», Amar Abbas rejoindra la rédaction de
l'hebdomadaire «Algérie-Actualité», aux côtés d'une belle brochette de plumes
aussi talentueuses les unes que les autres. Le défunt a également travaillé
comme chef de bureau du quotidien de la presse publique «Horizons», avant de
rejoindre d'autres journaux de la presse privée. Un hommage lui a été rendu par
plusieurs de ses anciens confrères. «Amar Abbas ne parlait pas pour plaire, pas
plus qu'il ne se taisait pour la même raison. Amar écrivait. C'était un
journaliste», écrit Boukhalfa Amazit,
un ancien collègue. «Un très grand journaliste et surtout un homme bon vient de
nous quitter», a réagi Meziane Ourad, un autre de ses
anciens collègues. Le natif de Frenda a été inhumé mercredi après-midi au
cimetière d'Aïn Beïda
d'Oran.