Dans le cadre du suivi des grands chantiers de la wilaya, le wali d'Oran M. Saïd Sayoud a effectué au courant de la semaine écoulée une visite d'inspection au chantier de réhabilitation du site d'El Cantera, indiquent les services de la wilaya. Le chef de l'exécutif a constaté sur place l'état d'avancement des travaux. «Le chantier qui a été lancé au début du mois de ramadhan connait un état d'avancement appréciable, notamment en matière de gros travaux», souligne le wali. Ce dernier a instruit les responsables chargés du projet pour accélérer la cadence des travaux pour livrer le chantier dans les plus brefs délais. Il a en outre insisté pour d'autres aménagements pour embellir les environs du site pour, dira-t-il, «offrir un espace de détente et de loisirs digne de ce nom». Le wali d'Oran a rappelé à ce titre qu'une société spécialisée a été retenue pour la concrétisation de ce projet. La route du Ravin Blanc, communément connue par la route du port, vient de bénéficier de plusieurs aménagements urbains. Il s'agit, entre autres, de l'installation d'un dispositif de retenue en béton pour interdire le franchissement de l'axe médian, le ravalement des murs sur les bords de cet axe routier très fréquenté de jour comme de nuit et la réhabilitation de l'espace de loisirs et de détente « El Cantera » qui était abandonné depuis plusieurs années. Ce dernier chantier a été lancé au début du mois de ramadhan par l'Agence de gestion et de régulation foncière urbaine de la wilaya d'Oran. De gros travaux d'excavation et de levée de détritus sont menés par les engins de travaux publics. Il est question de travaux de réaménagement des espaces verts, le nettoiement des profondeurs du plan d'eau ainsi que l'installation d'équipements publics. Quant au dispositif de retenue en béton, il est devenu nécessaire pour prévenir les hécatombes de la route recensées régulièrement sur cet axe routier. Les dispositifs de retenue en béton qui ont été installés par la DTP dans plusieurs axes routiers redoutés par les automobilistes notamment sur la route nationale n°11 reliant Oran à Mostaganem et la route nationale n°2 reliant la ville à Tlemcen sont à caractère infranchissable et effet «chasse-roue». Ces barrières en béton assurent la meilleure protection contre le franchissement du fait de leur poids élevé et de la continuité du dispositif. Leur structure même contribue à remettre les véhicules dans la trajectoire de roulement. En outre, ces barrières pleines et continues sur toute leur hauteur autorisent de réduire très fortement les risques de blessures graves occasionnées aux motocyclistes par les glissières sur pied à simple renfort qui étaient installées auparavant sur ce pont. Ces barrières en béton sont en plus économiques vu que ce dispositif durable ne nécessite pratiquement pas d'entretien, réduisant donc les accidents liés aux travaux d'entretien.