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La wilaya a mis en place
une cellule de suivi pour les bâtiments anciens lors d'une réunion de travail
en présence des différents acteurs impliqués dans la gestion urbaine. Cette
cellule aura pour mission de dresser un état des lieux des constructions
vétustes et de mettre en place une stratégie de démolition ou de réhabilitation
en fonction du niveau de dangerosité afin de garantir la sécurité des citoyens.
Les bâtiments classés en rouge, notamment dans le vieux Oran, seront évacués et
démolis et leurs occupants relogés. En effet, de nombreux bâtiments anciens ont
subi les ravages du temps et risquent de s'effondrer, mettant ainsi en danger
la vie des habitants et les biens environnants. Ainsi, la mission de cette
cellule sera de recenser tous les bâtiments vétustes de la wilaya et de dresser
un état des lieux précis pour déterminer les mesures à prendre.
Selon le degré de dangerosité de chaque bâtiment, la cellule décidera soit de le démolir pour des raisons de sécurité, soit de le réhabiliter pour le conserver comme patrimoine architectural de la région. Des instructions ont été données pour recommencer à recenser les bâtiments dans les quartiers de Sidi El Houari, El Derb, Sidi El Bachir (Plateau) et autres anciens quartiers de la wilaya, et accélérer les études de démolition pour les bâtiments vétustes qui ne peuvent pas être récupérés. De plus, il est prévu de réhabiliter les canalisations, les réseaux d'assainissement et de refaire les routes pour les bâtiments qui seront restaurés. La cellule de suivi travaillera en étroite collaboration avec les services compétents pour identifier les bâtiments concernés et déterminer les mesures à prendre pour garantir la sécurité des habitants. L'année dernière, deux commissions avaient été installées et ce en prévision des opérations de relogement. Ces dernières ont la charge de recenser les familles habitant les immeubles menaçant ruine et classés rouge dans la circonscription de la commune d'Oran et validés par le CTC pour la première commission. Pour ce qui est de la deuxième, elle s'attelle à mettre à jour le nombre des familles qui habitent les bidonvilles. Les commissions ont pour tâche d'actualiser le recensement réalisé en 2007 portant sur les habitations et les familles résidant dans des logements précaires. Le wali a indiqué que des enquêtes sur les constructions précaires et le recensement des familles résidant dans les immeubles menaçant ruine seront effectuées sur le terrain. Des fiches relatives à chaque habitation précaire seront élaborées et les dossiers seront transférés à la commission de daïra pour d'éventuelles opérations de relogement. Le patrimoine de la ville d'Oran, particulièrement les vieux quartiers, connaît une situation alarmante par le fait de la vétusté très avancée. La pluie et les vents violents provoquent régulièrement des effondrements partiels dans plusieurs d'immeubles. Il y a lieu de signaler que près de 650 immeubles menaçant ruine, classés rouge suite aux expertises effectuées par les équipes du Centre techniques des constructions (CTC) sont toujours occupés. Ces immeubles sont répartis sur neuf délégations communales du chef-lieu de wilaya, à l'instar de Sidi El Houari, d'El Emir, de Sidi El Bachir, d'El Hamri, d'El Mokrani, d'El Maqarri et d'Ibn Sina. Ces bâtisses représentent un danger pour quelque 18.000 familles qui les occupent. |
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