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Le Président Tebboune
a affirmé sa disposition à « mettre tous les moyens à la disposition des titres
de presse nationaux sans exception ». Lors d'une entrevue
périodique accordée, pour la première fois, à une vingtaine de représentants
des médias nationaux, et ce, en marge de la cérémonie qu'il a présidée,
mercredi, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, au
Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal,
le président de la République a également relevé l'importance de « faire preuve
d'un haut sens de patriotisme dans la rédaction des articles et des critiques
», qui doivent, a-t-il fait observer, servir
l'intérêt national. Non sans assurer que l'Algérie « croit en ses
enfants ». Mettant en exergue la nécessité pour les journalistes de s'organiser
dans le cadre d'organisations syndicales.
D'autre part, le président de la République a dénoncé l'acharnement de certaines organisations non gouvernementales (ONG) qui ne cessent de critiquer l'Algérie et de la classer parmi les pays ne respectant pas les libertés, en se basant sur des « allégations non fondées ». Certaines ONG, à l'instar de « Reporters sans frontières (RSF) », a-t-il souligné dans ce sillage, publient des « classements au gré de leurs dirigeants », affirmant que le « seul classement à prendre en compte est celui de l'ONU et de ses institutions ». Rappelant dans ce contexte que la diversité des titres de presse disponibles en Algérie est comparable à celle qu'on retrouve dans les pays développés. A propos de la Syrie, le président de la République a réitéré la position immuable de l'Algérie, partant du principe qu'il s'agit d'un membre fondateur de la Ligue arabe et que « ce pays frère ne saurait être privé de ses droits ». Rappelant l'aide apportée par l'Algérie à ce pays frère suite au séisme dévastateur qui l'a frappé, en février dernier, il a tenu à souligner que cette aide était « un don du cœur dénué de tout calcul politique ». Les positions de l'Algérie et toutes ses initiatives « reposent exclusivement sur le principe de solidarité et d'entraide arabe, loin des calculs politiques et des intérêts étroits », a-t-il insisté. Cela dit, a-t-il ajouté, « il existe un ordre mondial qui s'impose au faible avant le puissant », a-t-il ajouté, souhaitant voir un « changement de la vision arabe » et le resserrement du rang arabe pour devenir une puissance. « Nous devrions être les premiers à croire en notre force ». |
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